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Les établissements d'enseignement supérieur se trouvent aujourd'hui confrontés à des exigences contradictoires : assumer un héritage qui remonte à la période médiévale et remplir leur mission dans les conditions actuelles : massification, diversité des publics et des cultures, généralisation du numérique, exigence de professionnalisation des étudiants, mondialisation conduite selon une logique de concurrence, etc. Dans ce contexte, bâtiments, espaces, modes de circulation et de vie, aménagements des lieux d'étude, sont révélateurs de la façon dont l'institution fait face à ces exigences. Or, peu de connaissance existe en la matière. C'est à partir de ce constat qu'une équipe de chercheurs en sciences de l'éducation et d'architectes ont conduit des travaux en France et au Mexique pour mieux comprendre les relations qui s'établissent entre choix architecturaux et pratiques de formation dans les établissements d'enseignement supérieur, à l'articulation des évolutions techniques et du développement humain. A cet égard, la formation même des architectes est questionnée, notamment quant à leur sensibilisation à la qualité de vie des habitants, dans le cadre d'une conception qui considère l'habitat comme partie intégrante d'un environnement qui, selon le projet sous-jacent, favorise ou fait obstacle à l'activité des personnes (travail, interactions, convivialité, bien-être, épanouissement).

Constructions scolaires (universités) --- Équipements scolaires (enseignement supérieur) --- Environnement numérique de travail --- Espace (architecture) --- Architecture --- Sociologie --- Recherche. --- Aspect social

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La généralisation du travail à distance a favorisé le déploiement d'une nouvelle vague d'outils numériques, dits collaboratifs, dans les organisations. Ces outils se sont le plus souvent ajoutés aux dispositifs de communication existants, engendrant un « phénomène de millefeuille », qui conduit à l'hyperconnexion et à la surcharge cognitive. Plusieurs enquêtes témoignent ainsi du mal-être croissant des salariés face à cette digitalisation chaotique. À travers des études de terrain et de nombreux témoignages, cet ouvrage examine les résultats ambivalents que l'utilisation de ces outils produit sur l'organisation du travail. Loin des promesses des fournisseurs de solutions, les outils collaboratifs n'ont aucun pouvoir magique pour faire advenir des changements organisationnels. Tout au contraire, leurs usages non régulés engendrent de nombreux effets pervers en matière d'efficience et de qualité de vie au travail. L'installation de pratiques innovantes et adaptées au contexte du travail hybride exige donc une mise en débat et une régulation de leurs usages, en lien avec le « travail réel ». Cette analyse des angles morts et des points de vigilance liés aux usages des outils collaboratifs intéressera les responsables de la transformation, les DRH, les DSI, les managers de proximité, ainsi que les consultants, souhaitant mettre ces outils au service de la qualité du travail.

Environnement numérique de travail --- Gestion d'entreprise --- Télétravail --- condition de travail --- NTIC --- entreprise --- Methods engineering. --- Telecommuting. --- Flexibilité du travail. --- Organisation du travail. --- Économie collaborative. --- Environnement numérique de travail. --- Télétravail. --- Flexibilité du travail --- Organisation du travail --- Économie collaborative