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Caractérisation de mutants conditionnels du bactériophage 2C de B. subtilis et clonage de séquences autoréplicatives

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Abstract

Le bactériophage 2C, phage lytique de Bacilius subtilis, possède un génome constitué d’une molécule d’ADN linéaire double brin d’une taille de 150.000 paires de bases où la thymine est entièrement remplacée par une base anormale : l’hydroxyméthyluracile.
Ce travail vise à étudier le mode de réplication du génome viral. A cette fin, deux voies différentes ont été utilisées : la caractérisation de mutants thermosensibles permettant de sélectionner les mutants de réplication et l’isolement par clonage d’éléments auto réplicatifs viraux.
Des mutants thermosensibles du virus 2C ont été isolés, puis caractérisés par trois techniques différentes :
une méthode fluorimétrique, la biosynthèse d’ADN en présence d’uridine marquée et la biosynthèse d’ADN dans des cellules perméabilisées.
La spectrofluorimétrie a permis de mesurer in vivo la quantité d’ADN présent dans des cellules infectées, en utilisant deux fluorochromes qui ont un comportement différent vis-à-vis des ADN bactériens et viraux en fonction de la composition en base de ceux-ci et de la présence de la base anormale dans le génome viral. Cette méthode a permis de regrouper les mutants du phage 2C en trois grandes familles d’après les fonctions qui seraient affectées :
- synthèse ou incorporation de la base anormale
- réplication de l’ADN viral
- absence d’inhibition de la synthèse de l’ADN bactérien ou réplication ralentie de l’ADN viral.
Pour quelques mutants caractéristiques de chaque famille ainsi définie, nous avons mesuré la biosynthèse de l’ADN viral en présence d’uridine marqué au tritium, dans une souche déficiente dans le système de réparation de l’ADN (rec E4) de B. subtilis, après perturbation du système réplicatif bactérien par les rayons ultra-violets. Cette méthode regroupe les mutants en deux classes :
1. synthèse normale de l’ADN viral
2. réplication ralentie.
Ces données permettent de supposer que le virus 2C peut utiliser certaines fonctions bactériennes pour assurer la réplication de son génome.
La caractérisation par ultracentrifugation isopycnique et par hybridation de l’ADN synthétisé dans des cellules infectées rendues perméables a permis de confirmer les fonctions affectées pour quelques mutants. L’un de ceux-ci serait affecté dans l’inhibition de la synthèse de l’ADN bactérien, un autre dans la biosynthèse de la base anormale ou dans son incorporation dans l’ADN viral.
En utilisant la technique de clonage, nous avons permis à un plasmide (pCM3) ne se répliquant pas initialement dans B. subtilis, de se répliquer dans cet hôte grâce à l’insertion d’un fragment d’ADN provenant du virus 2C. Ceci laisserait supposer que ‘l’origine de réplication virale peut-être reconnue par le système réplicatif bactérien et que l’initiation de la réplication du génome viral peut se dérouler en absence de la base anormale


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Transfection d'une bibliothèque génomique en vue d'isoler le gène qui permet l'expression de l'antigène E du mélanome humain MZ2-MEL

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Abstract

Certaines tumeurs expriment des antigènes par des CTLs isolés à partir des lymphocytes des patients. Ces antigènes, tout comme les antigènes d’histocompatibilité mineurs et les antigènes tum-de souris, n’induisent pas de réponse à anticorps. C’est entre autres le cas du mélanome du patient MZ2, pour lequel on a pu définir l’expression de six antigènes spécifiques à l’aide de clones CTL autologues. Nous avons décidé de cloner le gène qui permet l’expression d’un de ces antigènes, l’antigène E.
Comme première étape du clonage, nous avons cotransfecté l’ADN génomique d’une cellule exprimant l’antigène E avec le plasmide sélectionnable pSVtkneoβ, dans une cellule réceptrice qui n’exprimait pas l’antigène E. Parmi 700.000 transfectants résistants à la généticine, nous avons ainsi obtenu 1 transfectant qui exprimait l’antigène E. Nous avons distingué ce transfectant du reste des cellules résistantes à l’antibiotique de sélection grâce à sa capacité de stimuler la production de Tumor Necrosis Factor (TNF) par un clone CTL anti-E.
Nous avons ensuite vérifié que l’antigène exprimé provenait bien de l’ADN transfecté. Pour cela, nous avons sélectionné des variants de perte d’antigène, Nous avons observé que ces variants de perte avaient perdu également des séquences capables d’hybrider une sonde contenant le gène néor.
La perte simultanée de l’expression de l’antigène E et de séquence néor montre que les gènes étaient voisins, car une délétion portant sur l’un d’eux a également affecté l’autre. C’est ce que l’on observe dans le cas de gènes cotransfectés, qui s’intègrent probablement ensemble en un endroit du génome.
Le clonage du gène E va nous permettre d’aborder les gènes permettant l’expression d’antigènes de rejet par des tumeurs humaines. Nous espérons mieux connaître leur spécificité, leur relation possible avec le processus de transformation cancéreuse et leur potentiel éventuel pour l’immunothérapie.


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Clonage et séquençage du gène rpoS de Yersinia enterocolitica

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Abstract

Yersinia entercolitica est un agent de gastroenteritis rencontré assez fréquemment chez l’homme. Différents facteurs de virulence ont été identifiés chez cette bactérie. Parmi ceux-ci, certains sont codés par le chromosome : l’entérotoxine Yst, les fimbriae Myf, les internalines Inv et Ail, ainsi que la capacité de capter le fer ; tandis que d’autres sont codés par un plasmide de 70kb, appelé pYVe : la dépendance vis-à-vis des ions Ca[2+], la protéine YadA, les protéines Yops et la lipoprotéine YlpA. L’expression de ces fonctions de virulence est régulée par la protéine de type histone YmoA et/ou par la température et/ou par les ions Ca[2+].
Le fait que les gènes yst et myf soient uniquement transcrits durant la pahse tardive de croissance rendait intéressante l’idée d’étudier le facteur de régulation impliqué dans ce phénomène. Un des candidats potentiel était la protéine RopS, qui est un facteur σ de l’ARN polymérase, déjà décrit chez d’autres entérobactéries. Ce dernier contrôle l’expression de tout un régulon permettant à la bactérie d’acquérir une certaine résistance vis-à-vis de diverses agressions durant la phase stationnaire de croissance.
Ce travail a permis d’identifier un homologue de rpoS chez Y. enterocolitica et de cloner ce dernier à partir du chromosome.
Le gène rpoS de Y. enterocolitica a également été séquencé. Il possède une taille de 993pb et il code une protéine similaire aux autres facteurs σ, particulièrement aux facteurs RpoS identifiés chez d’autres entérobactéries. Les deux gènes entourant rpoS ont été identifiés. Le gène en amont de rpoS est similaire au gène nlpD d’E. coli qui code une lipoprotéine impliquée dans la survie de la bactérie durant la phase stationnaire. Le gène en aval de rpoS est similaire au gène mutS d’E. coli qui code une protéine corrigeant les désappariements au niveau de l’ADN.
Nous avons aussi construit un mutant Y. enterocolitica rpoS par échange allélique afin d’étudier l’influence de RpoS sur l’expression de différents facteurs de virulence. Il s’est avéré que l’expression des deux gènes exprimés durant la phase tardive, yst et myf, était significativement réduite. Ce résultats semble donc suggérer l’intervention du facteur RpoS dans la régulation de l’expression de ces gènes.
Enfin, nous avons tenté de complémenter cette mutation en apportant en trans la protéine RpoS de Y. enterocolitica. Malheureusement, nous n’avons pas réussi à restaurer la production de Yst à un taux identique à celui observé chez la souche sauvage de Y. enterocolitica. La cause de cet échec est discutée plus en détail dans le présent travail.


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Absence de mutations somatiques dans les gènes des chaînes lourdes d'immun oglobulines aorès stimulation in vitro de lymphocytes B murins par des lymphocytes T
Authors: --- ---
Year: 1991 Publisher: Bruxelles: UCL,

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Abstract

Grâce au réarrangement somatique des gènes présents dans les cellules germinales (VDJ), les mammifères possèdent un répertoire immunitaire extrêmement large. De plus, des mutations somatiques modifient les régions variables des Ig et augmentent ainsi l’affinité, et accessoirement la spécificité, des anticorps. Nous avons abordé l’étude des mutations somatiques in vitro en recourant à deux modèles.
a)Des lymphocytes B naïfs (IgM membranaire positif et densité élevée) ont subi l’aide d’un clone lymphocytaire Th2 (CDC 35) spécifique des Ig de lapin en présence d’anticorps de lapin anti-IgM de souris utilisés sous forme de fragments F(ab) ‘ 2. b). Des lymphocytes B naïfs ont subi l’aide d’u clone lymphocytaire Th2 (MLS 4.2) via l’antigène MLS. Après quelques jours de culture, les lymphocytes B stimulés ont été fusionnées avec une cellule myélomateuse, SP2/O. L’analyse porte sur les exons, amplifiés à partir d’ADNc. Toutefois, pour éviter les difficultés d’interprétations (la détection d’une mutation suppose connue la séquence non mutée, or la moitié des Vh murins sont inconnus), nous avons amplifié les introns flanquant le réarrangement VDJ. Les introns, uniques dans le génome, sont en effet affectés par les mutations somatiques. Toute mutation devrait y être reconnue sans ambiguïté. L’ADN des hybrides a été digéré et les fragments comportant le réarrangement VDJ, ont été sélectionnés par « Southern blot ». Les produits d’amplification par PCR de ces fragments ont été directement séquencés. Aucune mutation n’a été décelée dans les exons Jh (546 pb) ni dans les introns (4285 pb) flanquant un réarrangement VDJ en 3’. Nous concluons que notre modèle d’activation somatique n’a pas produit une fréquence de mutations somatiques décelable, malgré un outil d’analyse performant, et qu’il faut donc élargir ou changer le système de stimulation in vitro.


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Analyse génétique de la diversité fonctionnelle intraclonale de lymphocytes T humains
Authors: --- ---
Year: 2007 Publisher: Bruxelles: UCL,

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Abstract

To understand why anti-tumoral vaccination leads to tumor regressions in only a minority of patients, we wish to be able to study cytokine gene expression in single T cells from cancer patients.
Therefore, we set up a reliable technique to analyze single cells at the transcriptionnal level. It includes micro-aspiration of individual cells, cDNA synthesis, and quantitative PCR carried out with the genetic material from a single cell, without any preliminary amplification. Setting up this methodology with clonal populations of CD4+ and CD8+ T cells stimulated with PMA-ionomycin, we observed strong intercellular heterogeneity in cytokine gene transcription. Analyzing this heterogeneity, we found out that the main explanation, which cannot be demonstrated rigorously, is differences in the kinetics of activation of individual cells.
We then applied our method to the ex vivo analysis of single blood T cells from patients. We observed an important difference in the proportions of IFNg-producing CD8+ T cells : all anti-EBV CD8+ cells from one donor transcribed the IFNg gene, whereas only 12,5% of anti-MAGE-3.A1 CD8+ cells from a melanoma patient did so. The latter cells are quite rare in blood, and our method is so far the only possibility to analyze them. We will pursue our work by trying to understand the reason for this apparent « anergy » of anti-tumoral T cells Afin de comprendre pourquoi la vaccination anti-tumorale mène à la régression de la tumeur chez une minorité de patients, nous avons voulu étudier les profils d'expression de gènes codant des cytokines dans des lymphocytes T individuels provenant de patients atteints de cancer.
Pour ce faire, nous avons dû mettre au point une technique fiable d'analyse transcriptionnelle de cellules individuelles. Celle-ci comprend l'aspiration des cellules une à une, la synthèse d’ADNc, et les PCR quantitatives réalisées à partir du matériel génétique d'une seule cellule, sans amplification préalable. Lors de ces différentes mises au point, qui ont été réalisées sur des populations clonales de lymphocytes T CD4+ et CD8+ stimulés avec un mélange PMA-ionomycine, nous avons observé une forte diversité intercellulaire au niveau de la transcription des gènes codant des cytokines. Nous l'avons alors étudiée. L'explication majeure de cette diversité, qui ne peut en fait être formellement démontrée, est qu'il existe des cinétiques d'activation différentes d’une cellule à une autre.
Nous avons ensuite, grâce à la même méthode, analysé ex vivo des lymphocytes T individuels provenant de patients et nous avons observé une importante différence dans les profils d'expression d'IFNg parmi les cellules en produisant. Tous les lymphocytes T CD8+ anti-viraux provenant d'un donneur transcrivent le gène codant l’IFNg alors que seulement 12,5% des lymphocytes T CD8+ anti-tumoraux provenant d'un patient atteint de mélanome le font. Ces derniers sont très rares dans le sang de ces patients et notre méthode est pratiquement la seule possibilité pour les analyser. Nous souhaitons poursuivre nos recherches afin de comprendre la raison de cette apparente « anergie » des lymphocytes T anti-tumoraux


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Clonage et analyse comparative des gènes codant pour la d-glycérraldéhyde-3-phosphate déshydrogénase cytosolique chez trypanosoma brucei et chez leishmania mexicana
Authors: --- ---
Year: 1990 Publisher: Bruxelles: UCL,

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Abstract

Nous avons cloné et séquencé le gène codant pour la glycéral-déhyde-phosphate déshydrogénase de Trypanosoma brucei et nous avons effectué le clonage et le séquençage partiel du gène homologue chez Leishmania mexicana.
L’analyse de es gènes et leur comparaison avec leurs homologues glycosomiaux nous ont montré que :
1. les deux enzymes cytosoliques sont très similaires ; cette observation est valable aussi pour les deux glycéral-déhyde-phosphate déshydrogénase glycosomiales (M. Blaauw et P. Michels, résultats non publiés).
2. il y a de nombreuses différence entre les iso enzymes (cytosolique et glycosomiale), ceci est le cas pour T. brucei comme pour L. mexicana.
Les différences peuvent être partiellement expliquée par une localisation et une fonction différente, mais cette explication n’est pas suffisante.
Elles devraient en grande partie être attribuées à une origine évolutive distincte ou au moins à une très longue évolution séparée. L’un des deux gènes a probablement envahi l’ancêtre, mais pout le moment on ne peut pas dire avec certitude lequel est le gène original.
L’étude de la situation chez L. mexicana nous permet de conclure que les deux gènes existaient déjà dans un ancêtre commun qui a vécu il y a 100 millions d’années


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Mise au point de cellules transfectées permettant l'étude du clivage des précurseurs du peptide amyloïde
Authors: --- ---
Year: 1991 Publisher: Bruxelles: UCL.,

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Abstract

La maladie d’Alzheimer est une démence dégénérative caractérisée par des pertes neuronales et des lésions cérébrales telles que les dégénérescences neurofibrillaires et les plaques séniles. Au centre des plaques séniles se dépose une substance amyloïde dont le composant majeur est un peptide de 4,2 Kd : le peptide A4. Il dérive de différents précurseurs qui ressemblent à des protéines transmembranaires. Certains de ces précurseurs contiennent un domaine extracellulaire de séquence homologue aux inhibiteurs de protéases à sérine.
Les ADNc correspondants à différents précurseurs du peptide amyloïde ont été cloné dans un vecteur quoi contient l’origine de réplication du virus SV40 : le plasmide pKCR3. Dans un premier temps, des cellules COS ont été transfectées en utilisant les ADNc clonés associés au DEAE-Dextran. 48 heures après la transfection, un anticorps monoclonal détecte les différents précurseurs du peptide amyloïde dans les cellules et leur milieu de culture. Lorsque ces précurseurs contiennent une séquence homologue aux inhibiteurs de protéases à sérine, ils sont capables d’inhiber la trypsine.
Dans le but d’obtenir des transfectants stables exprimant les différents précurseurs du peptide amyloïde, des cellules CHO ont été transfectées en utilisant un précipité de phosphate de calcium contenant à la fois les ADNs clonés et un vecteur possédant un gène de résistance à la Néomycine : le plasmide pSV2Néo. Après une sélection des transfectants stables, par addition au milieu de culture de G418, l’expression des différents précurseurs du peptide amyloïde a été analysée dans les cellules et leur milieu de culture. Les cellules transfectées ont ensuite été soumises à des dilutions limites afin d’obtenir des lignées cellulaires clonales exprimant, tout comme dans le cas des transfectants transitoires, des protéines qui en fonction de leur séquence sont capables d’inhiber la trypsine.
Après transfection du précurseur transmembranaire du peptide amyloïde, la protéine est détectée dans le milieu de culture des cellules transfectées. Cette protéine soluble résulte du clivage du précurseur transmembranaire. Des données récentes de la littérature semblent indiquer que ce clivage serait perturbé chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Le marquage métabolique des cellules transfectées à l’aide de méthionine S35 et l’immunoprécipitation des formes solubles du précurseur du peptide amyloïde va nous permettre d’étudier l’influence de différentes protéases et inhibiteurs de protéases sur le cinétique de clivage du précurseur du peptide amyloïde.


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Obtention de clones T cytolytiques spécifiques d'antigènes portés par une tumeur de rein et stratégie d'identification du gène codant un de ces antigènes

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Abstract

Des lymphocytes du sang périphérique provenant d’une patiente atteinte d’un cancer du rein ont été stimulés in vitro par des cellules tumorales LE9211-RCC autologues établies en culture. Suite à cette stimulation, les lymphocytes T ont été clonés et plusieurs clones de lymphocytes T cytolytiques (CTL) lysant spécifiquement la tumeur ont été obtenus. Nous avons déterminé l’élément de restriction par lequel les clones CTL reconnaissent leur antigène. Deux groupes de CTL ont ainsi pu être définis : le premier reconnaissant un antigène en association avec HLA-B7 et l’autre reconnaissant un antigène en association avec HLA-A3. La spécificité des clones CTL 263/17 et 263/45 restreints par HLA-B7 a été analysée plus en détail. Ils ne reconnaissent pas des cellules épithéliales du tube proximal du rein normal provenant de patients HLA-B7. En revanche, les deux clones CTL reconnaissent également une autre lignée de tumeur de rein. Par une méthode de transfection dans des cellules COS-7 d’une bibliothèque d’ADNc construite à partir de l’ARNm provenant des cellules LE9211-RCC, nous avons isolé un gène codant l’antigène reconnu par le clone CTL 263/17.


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Transfert de l'expression de l'antigène de rejet tumoral MZ2-E par transfection du cDNA MAGE-1 clone dans le vecteur d'expression pcD-SR alpha

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Abstract

De nombreux mélanomes humains expriment des antigènes qui sont reconnus in vitro par des lymphocytes T cytolytiques (CTL) du patient dont provient la tumeur. Récemment, le laboratoire a cloné le gène MAGE-1 codant pour l’antigène de rejet MZ2-E présenté par la molécule HLA-A1 du complexe majeur d’histocompatibilité à la surface des cellules du mélanome MZ2-MEL. Cet antigène MZ2-E est exprimé par des tumeurs de différents types histologiques mais en aucun cas par des cellules normales analysées.
Le clonage du gène MAGE-1 a fait naitre de nouvelles possibilités pour une immunothérapie spécifique de patients cancéreux d’haplotype HLA-A1. Dans le but d’optimaliser l’immunisation de ces patients par des cellules irradiées exprimant l’antigène MZ2-E, nous avons tenté d’obtenir par manipulations génétiques un clone cellulaire très immunogénique.
Nous avons cloné le cDNA du gène MAGE-1dans le vecteur d’expression pcDSRα. Ce vecteur recombinant a été transfecté dans la lignée cellulaire MZ2-MEL.2.2 immunosélectionné pour la perte d’expression de l’antigène E. Pour détecter dans la population cellulaire transfectée les cellules exprimant fortement l’antigène E, nous avons utilisé une méthode basée sur la capacité de ces cellules à stimuler la production du facteur de nécrose tumorale (TNF) par un clone CTL anti-E. Nous avons pu restaurer l’expression de l’antigène E par transfection et générer ainsi des clones dont le niveau d’expression de l’antigène n’est que très légèrement supérieur à celui de la lignée tumorale initiale.
Nous avons voulu étudier si le nombre de molécules HLA-A1 n’est pas un facteur limitant l’expression de l’antigène E. Pour cela, un des clones de transfectants exprimant cet antigène a été transfecté par le gène HLA-A1 cloné dans le vecteur d’expression pcDSRα. Par la même méthode que celle utilisée lors de la transfection du gène MAGE-1, nous n’avons pas observé d’augmentation significative de l’expression de l’antigène E.
Ces résultats peuvent en partie être expliqué par le fait que nous n’avons pas pu mettre en évidence par des réactions de polymérisation en chaîne (PCR) une augmentation significative du niveau de transcription des gènes MAGE-1 et HLA-A1transfectés.


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Clonage du gène P1A d'un variant de perte du mastocytome murin P815
Authors: --- ---
Year: 1991 Publisher: Bruxelles: UCL,

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Abstract

Le gène P1A est un gène codant pour un antigène de rejet tumoral majeur du mastocytome P815 de souris.
Le clone tumoral P1, dérivé de la tumeur P815, exprime 4 antigènes si—distincts qui sont reconnus par des clones de lymphocytes T cytolytique de souris DBA/2 syngéniques. Ces antigènes ont été appelés A, B, C et D. Parmi ceux-ci, les antigènes A et B jouent un rôle essentiel dans la réponse immunitaire de rejet du mastocytome P815, observée in vivo. En effet, ces antigènes ont été perdus par plusieurs variants obtenus dans des souris qui avaient partiellement rejeté la tumeur. Ces variants appelés « variants de perte » ont donc échappé au rejet immunitaire de la tumeur.
Le gène P1A, d’environ 5 kb et composé de trois exons, code pour une protéine putative de 224 acides aminés. Un fragment Smal-Xbal de 900 pb s’est révélé capable de conférer l’expression des antigènes A et B, après transfection dans une cellule récipiente A-B-. L’exon 1, qui code pour la plus grande partie de la protéine, est entièrement contenu dans ce fragment.
Dans le cadre de l’analyse du gène P1A, nous avons entrepris d’identifier la région du gène codant pur le peptide antigénique P1A. Pour cela, nous nous sommes proposés d’analyser l’homologue du gène P1A porté par le variant de perte P1.213 (a+B+). Nous avons donc cloné le gène P1A porté par ce variant afin de séquencer le premier exon et de pouvoir comparer sa séquence à la séquence décrite dans P1.HTR (A+B+).
Pour le clonage, nous avons eu recours à la construction d’une bibliothèque subgénomique d’ADN du variant A-B+ dans le phage lambda ZAP. Nous avons cloné dans ce vecteur un fragment EcoRI-EcoRI de 8 kb, contenant le gène P1A et provenant de l’ADN génomique de P1.213. En utilisant le fragment Smal-Xbal de 0,9 kb comme onde radioactive, nous avons screené la bibliothèque de phages lambda ZAP et nous avons ainsi obtenu 2 clones indépendants de phages lambda ZAP hébergeant le fragment EcoRI de 8 kb.
Nous avons ressorti l’insert d’un de ces phages par excision in vivo, selon un protocole décrit, pour l’obtenir sous forme de plasmide. Nous avons transfectés l’ADN de ce plasmide dans une cellule A-B- et obtenu des tranfectants A-B+, comme c’était le cas dans la cellule de départ. Nous en avons sous-cloné l’exon 1 dans la phage M13, en vue du séquençage.
Ceci nous a permis de mettre en évidence une mutation ponctuelle dans la région codante de l’exon 1. Cette mutation, une transition de T en C, modifie le 42ème résidu de la protéine qui, partant d’une Valine, devient ainsi une Alanine.
Dans des expériences complémentaires, nous avons obtenu la preuve par mutagénèse que cette mutation était nécessaire et suffisante pour perdre le caractère antigénique A. Des peptides synthétiques correspondant à la version normale de la séquence environnant la mutation ont été préparés. L’un de ces peptides s’est avéré sensibiliser la cellule cible A-B- au CTL anti-A. Il s’agissait d’un peptide de 14 acides aminés, correspondant aux résidus N33-46C de la protéine putative. Comme attentu, la version mutée de ce peptide, a conféré la caractère antigénique B sans conférer l’expression de l’antigène A. ceci a donc également confirmé que la mutation était relevante.
Nous avons, en outre, été surpris de constater que ces deux peptides sensibilisaient également la cellule cible A-B- au CTL anti-B. Ceci nous a permis de dire que les caractères antigéniques A et B, que l’on savait très liés sont conférés par un seul peptide antigénique et seraient donc dus à la présence de deux épitopes différents sur le même peptide antigénique.

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