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Primary hepatic tumors developing in patients suffering from chronic liver disease and cirrhosis and metastatic liver disease, usually secondary ta colorectal or neuroendocrine cancers, are mainly treated in a palliative fashion with systemic chemotherapy. For the past few years, developments of endovascular techniques such as (chemo-) embolization lead to better local control of these tumors while reducing systemic side effects. Recently, radioembolisation (REJ proved to be an effective treatment of liver malignancies and represents a promising alternative for tumors refractory ta conventional approaches such as systemic chemotherapy or local chemotherapy delivered via an endovascular route. RE is a 2-step technique. First, a coelio-mesenteric arteriography is performed ta identify intra-hepatic arterial variants and potential significant arteriovenous shunts. During this procedure, certain arteries are embolized to avoid leaks of Y90 Microspheres. The second step consists on a MAA-Tc99m SPECT-CT to simulate the radioactive particle distribution and therefore reveal potential aberrant 90 Y-Microspheres depositions. After this test, some patients are excluded because of a major pulmonary shunt or because of a persistent aberrant MAA-Tc99m deposition despite meticulous embolization. Nevertheless, in selected cases, some of those patients can benefit from a second embolization or from the use of an anti-reflux micro catheter (Surfire ®), to avoid Y90 reflux and its potential complications. Next, the 90 Y-Microspheres are injected during a second catheterization. A SPECT-CT is ordered immediately afterwards ta verify the adequate particle deposition and potential Y90 aberrant distribution requiring a fast and specific treatment.Our retrospective study included 163 patients as potential candidates for a RE. 25 of them were directly excluded, before any tests, for different clinical and personal reasons. Among the 138 tested patients, 48 of them were then excluded because of unfavorable vascular anatomy, inadequate tumoral gradient or liver failure due to cancer spread. Finally, 90 of those patients underwent a RE procedure. Among those, 16 of them received a second RE second RE, 2 a third RE and on/y one patient benefited from a fourth RE procedure. The main risk associated with this technique is aberrant 90 Y-Microspheres deposition causing potentially lethal upper gastric mucosae ulcers and pancreatitis. Among the 90 treated patients, we recorded 13 aberrant 90 Y-Microspheres depositions including 8 that were predictable based on the primary angiography test. On/y one patient didn't suffer from any major complication. The main complications are gastroduodenal ulcers, post­ radio embolization syndrome (PRS), or functional decline. Among the patients that didn't suffer from any aberrant deposition, more than ha/f of them still suffered from side effects (PRS,fatigue).Current developments in RE techniques make this procedure an alternative ("radiation lobectomy'] or an adjuvant treatment ta a surgical approach ta become a curative therapy in cases of unique or well -defined hepatic tumors. The anti-reflux micro catheter (Surfire®), despite its cost, is more and more frequently used to minimize the leak risks and ta increase the 90 Y-microspheres intra-tumoral infiltration. Le développement de tumeurs hépatiques, primitives sur foie cirrhotique ou sur hépatopathie chronique ou secondaires sur dissémination métastatique d'origine principalement colorectale et neuroendocrine, est dans la majorité des cas traité de manière palliative, par voie systémique. Depuis quelques années, le développement de techniques endovasculaires de type (chimio)-embolisation a permis d'améliorer le contrôle local de ces cancers hépatiques tout en minimisant les effets secondaires systémiques. Récemment, la radioembolisation (RE) a démontré sa faisabilité et son efficacité pour le traitement des tumeurs hépatiques et représente une alternative prometteuse en cas de tumeurs réfractaires aux approches plus conventionnelles par chimiothérapie, systémique par voie veineuse ou locale par voie endovasculaire. La RE se déroule en deux étapes. Premièrement, une artériographie coelio-mésentérique est réalisée afin d'identifier les variantes artérielles intra-hépatiques ainsi que la présence d'éventuels shunts artério-veineux significatifs. Durant cette procédure, l'embolisation d'artères susceptibles d'être responsables de fuite de microsphères chargée par de l'Y90 est réalisée. Une scintigraphie à l'albumine marquée au Technétium 99m, injectée en fin d'angiographie, permet de simuler la distribution des particules et de détecter d'éventuelles captations extra-hépatiques d'albumine marquée et dès lors de d'Y90. Après ce test, certains patients sont exclus soit en cas de shunt pulmonaire trop important soit en cas de captation extra-hépatique de MAA-Tc99m persistante après embolisation méticuleuse. Néanmoins, dans certaines situations, ces patients peuvent bénéficier soit d'un complément d'embolisation, soit de l'utilisation d'un micro cathéter anti-reflux permettant d'éviter les complications potentielles dues au reflux de microsphères d'Y90. Deuxièmement, l'injection des microsphères d'Y90 est réalisée lors d'un second cathétérisme, suivie immédiatement par un SPECT-CT qui permet de vérifier la bonne distribution des particules et d'éventuelles captations extra-hépatiques d'Y90 nécessitant rapidement un traitement spécifique. Notre étude rétrospective comporte 163 patients potentiellement candidats pour une RE.25 d'entre eux ont été exclus d'emblée, avant toute procédure test, pour diverses raisons cliniques ou personnelles. Parmi les 138 patients testés, 48 d'entre eux seront à leur tour exclus pour des raisons d'anatomie vasculaire défavorable, de rapport de captation tumorale insuffisant et d'évolution oncologique. 90 patients ont finalement été traités par RE. Parmi ceux-ci, 16 bénéficieront d'une seconde RE, 2 d'une troisième RE et un d'une quatrième RE. Le risque principal lié à la RE est la captation extra-hépatique de microsphères d'Y90 responsables d'ulcérations potentiellement mortelles de la muqueuse du tractus digestif supérieur et de pancréatite. Parmi les 90 patients traités, nous avons observé 13 captations extra­ hépatiques d'Y90 dont 8 étaient prévisibles sur base de la procédure préparatoire. Une seule n'aura pas engendré de complication majeure. Les principales complications observées sont des ulcères gastroduodénaux, un syndrome post-radioembolisation (PRS), ou encore une altération de l'état général. Parmi les patients n'ayant pas eu de captations extra-hépatiques, nous avons observé des effets secondaires chez un peu plus de la moitié d'entre eux. Ceux-ci consistent surtout en un PRS ou de l'asthénie. Les développements techniques actuels de la RE en font, pour certaines tumeurs hépatiques uniques et bien systématisées, une alternative (« radiation lobectomy ») ou un complément, comme traitement potentiellement curatif, à la chirurgie. L'utilisation d'un cathéter anti-reflux (Surfire ®), malgré son coût, s'impose de plus en plus afin de minimiser les risques de fuites et augmenter la pénétration intra-tumorale des microparticules d'Y90.

Neuroendocrine Tumors --- Endoscopy --- Prognosis --- Biopsy, Needle --- Pancreatic Neoplasms

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BREAST NEOPLASMS --- BREAST DISEASES --- BIOPSY, NEEDLE --- STEREOTAXIC TECHNIQUES --- FOLLOW-UP STUDIES --- DIAGNOSIS --- PATHOLOGY --- BREAST NEOPLASMS --- BREAST DISEASES --- BIOPSY, NEEDLE --- STEREOTAXIC TECHNIQUES --- FOLLOW-UP STUDIES --- DIAGNOSIS --- PATHOLOGY