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Architecture coloniale --- Architecture publique

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Au cœur de Bordeaux, à deux pas de la cathédrale Saint-André et du palais Rohan, siège de la mairie, un îlot entier est placé depuis des siècles sous le signe de l'ordre et de la justice. Depuis l'édification de la forteresse du Hâ, décidée en 1454 par Charles VII pour surveiller la cité, les lieux ont petit à petit glissé du militaire vers le judiciaire. Notamment à partir du me siècle, avec l'achèvement des prisons et du palais de justice par l'architecte Adolphe Thiac. L'École nationale de la magistrature, due à Guillaume Gillet, grand prix de Rome 1945, s'installe en 1972 à la place de la prison. En même temps qu'elle inaugure une nouvelle esthétique, elle poursuit à sa manière la tradition symbolique de l'architecture judiciaire. Enfin, le nouveau palais de justice de l'architecte Richard Rogers vient parachever, dans les années 1990, un ensemble unique. La Justice possède désormais son îlot, véritable cité judiciaire en plein coeur de la ville. Réalisé à l'occasion du cinquantenaire de la création de l'École nationale de la magistrature, Juger, au cœur de la cité, abondamment illustré, apporte un nouvel éclairage sur un patrimoine familier mais peu connu, et permet de découvrir des lieux dans lesquels on ne pénètre souvent qu'avec appréhension, mais où s'exerce une des fonctions centrales de notre démocratie.

Palais de justice --- Architecture publique --- Histoire --- Histoire.

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Architecture publique --- Architecture et enfants --- Reflexions.

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L’ambition de réflexion quant à l’évolution d’identités architecturales de ces cent dernières années, s’est construite sur l’intérêt porté pour la riche thématique soumise par Rem Koolhaas aux pavillons internationaux, à l’instar de la Biennale d’architecture de Venise 2014 : « Absorbing Modernity 1914-2014 ». De nombreux questionnements découleront de l’interrogation principale soulevée : « L’identité architecturale patrimoniale a-t-elle été sacrifiée sur l’autel de la Modernité par le biais de la globalisation ? ». A quelles identités l’architecture s’accroche-t-elle de nos jours ? Quels seront nos legs identitaires ? Habiter la modernité s’avère dès lors être un sujet qui implique d’emblée la compréhension du présent par le passé afin de pouvoir envisager tout avenir. La tentative de réponse s’effectuera par l’intermédiaire de trois parties. Premièrement, « Un passé fondamental » introduit par des propos de Paolo Baratta, président actuel de la Biennale, puis analysé, avec un regard historique, au travers des expositions de six pavillons participants à cet événement de grande renommée (la Corée du Sud, le Chili, La France, le Canada, l’Allemagne et le Belgique). La traduction architecturale de cette thématique majoritairement manifestée par une marque emblématique divergente d’un pays à l’autre mènera à une association identitaire relevée ou supposée pour chacun d’entre eux. Deuxièmement, « Identités affirmées ou nouvelles identités ? » où sera établi un organigramme basé sur des interprétations personnelles, visant à recouvrir globalement les caractéristiques identitaires architecturales patrimoniales (nationales) qui seront alors transposées dans l’Histoire de l’Architecture de ce dernier siècle. Enfin, « Identité polymorphe ou désidentité » ? Aujourd’hui, au vu de la « nébuleuse urbaine » mêlant Bigness et Junkspace à l’image de l’identité floue de l’expression architecturale, est-il question de convergence d’identités interdépendantes ou simplement d’un manque d’identité compris alors comme uniforme et monotone ?

Histoire de l'architecture --- Architecture publique --- Exposition universelle --- Architecture moderniste

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ARCHITECTURE PUBLIQUE --- BRUXELLES (BELGIQUE) --- EXPOSITIONS --- QUARTIERS (URBANISME) --- BELGIQUE --- URBANISME