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WESTERN ALPS --- ALPINE FLORA --- HIERACIUM --- GUIDE BOOKS
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ALPINE FLORA --- CYTOTAXONOMY --- CARYOLOGY --- ORIGIN --- EVOLUTION --- MOROCCO
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Botany --- Phytogeography --- Alpine flora --- Mountain plants --- Botany. --- Mountain plants. --- Phytogeography.
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PYRENEES --- ALPS --- ATLASES --- ALPINE FLORA --- MASSIF CENTRAL (FRANCE) --- JURA (FRANCE) --- VOSGES (FRANCE) --- APENNINES --- MANUALS --- Europe
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FLORA --- NATIONAL PARKS --- ALPINE FLORA --- HABITATS --- GUIDE BOOKS --- PYRENEES --- BIOLOGY --- ECOLOGY
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FLORA --- NATIONAL PARKS --- ALPINE FLORA --- HABITATS --- GUIDE BOOKS --- PYRENEES --- BIOLOGY --- ECOLOGY
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La vélocité du changement climatique est une métrique simple se calculant comme le ratio entre une variation climatique temporelle (C°/an) et une variation de température par unité de distance (C°/km). Elle exprime la vitesse à laquelle les espèces devraient migrer pour pouvoir rester sous des conditions climatiques qui leur sont favorables. Le présent travail a pour objectif d’évaluer les changements de distribution passés et futurs de l’habitat favorable des espèces de plantes vasculaires alpines ainsi que leurs risques d’extinction. Pour cela, des modèles de distribution des espèces (SDMs) ont été utilisés pour a) évaluer où la flore alpine était distribuée au dernier maximum glaciaire (LGM) et ainsi déterminer à quelle vitesse les espèces ont migré lors des changements climatiques du Quaternaire ; b) évaluer leurs risques d’extinction dans le contexte du réchauffement climatique actuel, en : (i) comparant la vitesse de migration inférée en a) avec la vélocité du changement climatique actuel dans les aires considérées et (ii) mesurant la discordance entre les aires de répartition actuelles et les aires futures ; c) identifier de potentielles zones refuges. Les principaux résultats montrent que les espèces alpines se trouvaient probablement à de plus basses altitudes au LGM qu’aujourd’hui. La projection de la niche climatique des espèces sur des couches climatiques à l’époque du LGM indique la présence d’aires qui leur étaient favorables principalement à l’extérieur des Alpes (dans les Apennins, dans les Alpes dinariques et en régions Bohême) mais aussi au sein des Alpes pour certaines d’entre elles, malgré la présence d’une couverture de glace. Les résultats ont également démontré que la vélocité du changement climatique actuel en montagne est 20 fois plus rapide que la vitesse moyenne de migration post-glaciaire des espèces alpines et que, sous un scénario de réchauffement climatique de plus de 2,6°C (par rapport à l’ère préindustrielle), les vitesses de migration requises pour pouvoir rester sous des conditions climatiques favorables surpassent les capacités dispersives de la flore alpine. Ces constats soulèvent des doutes sur leur capacité à faire face au changement climatique actuel. De plus, la moitié (51,7 ± 34,1 %) de l’aire de distribution de la flore alpine risque de disparaître d’ici 2100, ce qui met les espèces alpines directement en danger d’extinction. Néanmoins, les résultats montrent également que, même sous le scénario climatique testé le plus sévère, des aires restreintes restent ou deviennent favorables dans les Alpes pour la plupart des espèces étudiées ici. Ces aires font et feront office de refuges climatiques pour celles-ci. Il est donc primordial de prioriser ces zones dans les programmes de conservation de la biodiversité.
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