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Afin de répondre à l’essor démographique de la région, les autorités bruxelloises doivent mettre en place des stratégies, appliquées à travers des outils de planification, visant à renforcer la production de logements tout en restant dans une optique de conservation du patrimoine bâti et d’économie spatiale. L’architecte et utopiste contemporain Luc Schuiten a déjà proposé dans ses illustrations une vision de Bruxelles futuriste et organique, où les greffes architecturales et naturelles envahissent les toits et les façades pour recomposer la ville. Ces représentations préfigurent-elles un procédé tangible ? Ce mémoire s’oriente dans la même direction en proposant un questionnement sur le potentiel du concept de rehausse à Bruxelles pour la typologie d’habitation la plus répandue, soit la maison mitoyenne bourgeoise. L’objectif du travail est de déterminer la capacité de ce type de construction traditionnelle à incorporer une extension verticale. L’identification de ce potentiel est examinée au niveau de la conception, en lien avec le contexte réglementaire dans lequel s’inscrit cette forme d’opération architecturale. Les maisons bourgeoises qui caractérisent les communes de la ville de Bruxelles possèdent des particularités intéressantes qui en font des supports potentiels et réalistes pour l’intégration d’extensions verticales. Le rapprochement entre les aspects réglementaires, l’analyse de projets concrets et les caractéristiques de la typologie étudiée permet de déterminer quelles positions adopter pour aborder la conception d’un projet de rehausse de maisons bruxelloises de façon cohérente.

Extension de bâtiment --- Maison urbaine --- Maison individuelle --- Typologie de l'habitat --- Densification --- Croissance urbaine --- Schuiten, Luc --- Bruxelles