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Suite à l’apparition des nouvelles technologies de l’information dans les années 1990, Les années 2000 ont marqué un tournant dans l’évolution des modes de travail, ce qui a entrainé l’apparition de nouveaux espaces. En 2005, le coworking apparait aux Etats-Unis afin de répondre aux besoins des indépendants isolés. Rapidement, les employés y trouvent également une alternative au télétravail à domicile. Ainsi, les travailleurs de bureau conservent les avantages qui découlent du télétravail à domicile mais peuvent également se créer un réseau professionnel par l’intermédiaire des liens sociaux qu’ils développent au sein du coworking. En répondant à un besoin devenu nécessaire par l’évolution de la société, ces espaces se sont ouverts au monde entier et ont connu un grand succès auprès des travailleurs concernés. Les chiffres en attestent d’ailleurs : 14 ans après la création du premier espace de coworking aux Etats-Unis, 2.2 millions de personnes travaillent actuellement dans plus de 22 000 espaces de coworking répartis dans le monde entier. Cette expansion a attiré l’attention de certains hommes d’affaires qui ont vu dans l’essor du coworking un nouveau concept marketing à la mode. Ils ont dès lors décidé de diversifier les services du coworking afin de cibler un public de travailleurs plus large. Des variantes du coworking, issues d’intentions parfois très différentes de celles souhaitées initialement, se sont multipliées et ont amené certaines personnes à se poser la question suivante : « A l’heure actuelle, le coworking représente-t-il encore une solution durable pour les travailleurs de bureau ou est-il devenu un simple effet de mode ? ». Afin de répondre à cette question, une étude de trois coworking wallons a été réalisée dans le cadre de ce mémoire.

Tiers-lieu --- Cotravail --- Télétravail --- Mobilité --- Développement durable --- Bureau --- Namur