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La nature des Formes intelligibles d’Antiochus à Plotin L’ouvrage propose une histoire de l’interprétation de la nature des Formes intelligibles d’Antiochus à Plotin. Il met en lumière l’importance du refus plotinien de l’artificialisme médioplatonicien qui considère les Formes comme des pensées du dieu et subordonne leur causalité à celle du démiurge, fabricant du monde. En considérant les Formes comme des réalités vivantes et intellectives, Plotin bouleverse le sens de la causalité paradigmatique de l’intelligible. Il reprend les concepts de la théologie aristotélicienne, les détourne et les met au service d’une théorie de la causalité des intelligibles qui répond aux objections du Stagirite contre l’hypothèse des Formes. S’appuyant sur l’identité de l’intellect et des intelligibles, il montre que c’est précisément en restant en elles-mêmes que les Formes exercent une puissance générative, productrice du sensible.
Ancient philosophy --- Antieke filosofie --- Filosofie [Antieke ] --- Filosofie [Griekse ] --- Filosofie [Middeleeuwse ] --- Filosofie [Romeinse ] --- Filosofie van de Oudheid --- Greek philosophy --- Griekse filosofie --- Medieval philosophy --- Middeleeuwse filosofie --- Philosophie ancienne --- Philosophie antique --- Philosophie de l'Antiquité --- Philosophie grecque --- Philosophie médiévale --- Philosophie romaine --- Philosophy [Ancient ] --- Philosophy [Greek ] --- Philosophy [Medieval ] --- Philosophy [Roman ] --- Roman philosophy --- Romeinse filosofie --- Neoplatonism. --- Intellect --- Néo-platonisme --- Intelligence --- Philosophy. --- Philosophie --- Plotinus. --- Academic collection --- 165.63 --- Rationalisme. Intellectualisme. Aufklärung. Verlichting. Enlightenment --- Plotinus -- Contributions in question of substance. --- Plotinus -- Contributions in theory of matter. --- Plotinus. Enneads. --- Greek & Latin Languages & Literatures --- Languages & Literatures --- 165.63 Rationalisme. Intellectualisme. Aufklärung. Verlichting. Enlightenment --- Néo-platonisme
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The nature of intelligible Forms received different interpretations from various ancient Platonists. This book sketches the history of these interpretations from Antiochus to Plotinus and shows the radical transformation this theory underwent in the hands of the latter. Pre-Plotinian Platonists considered the Forms as "thoughts of god" and made the causal role of the Forms depend on the craftsman-god. Plotinus rejected this "artificialist" model. Instead he considered the Forms as living and intellective realities and thereby turned the paradigmatic causality of the intelligible on its head. The Forms are themselves active and the demiurge is no longer needed as a causal agent separate from the Forms. Plotinus incorporated key concepts of Aristotelian theology and included them in a doctrine of the causality of the Forms, thus overcoming Aristotle's objections against Platonic Forms.
Neoplatonism. --- Alexandrian school --- Church history --- Hellenism --- Philosophy --- Philosophy, Ancient --- Platonists --- Theosophy --- Plotinus. --- Plotin --- Plotinos --- Plotinus --- Criticism, Textual. --- Boluoding --- Iflūṭīn --- Plotino --- Plōtinos --- Plotinus, --- Plotyn --- Πλωτι̂νος --- פלוטינוס --- أفلوطين
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Les débats sur la génération du monde à la fin de l'Antiquité constituent un chapitre majeur de l'histoire de la métaphysique. Le projet de cet ouvrage est de montrer que, derrière cette question bien connue, et posée par Platon dans le Timée, se joue un débat plus profond. Prenant comme perspective la réception des doctrines du platonicien Atticus (IIe siècle), il se propose de retracer l'histoire des interprétations du grand dialogue cosmologique de Platon aussi bien dans le néoplatonisme païen qu'au sein de la pensée philosophique chrétienne. Porphyre (IIIe siècle), figure fondatrice du néoplatonisme, révèle que si la question de la génération du monde est devenue centrale, c'est parce qu'elle témoigne de divergences entre deux manières d'interpréter la doctrine de Platon concernant le mouvement désordonné dont s'empare le démiurge pour façonner l'univers. Tandis que les uns y voient la preuve de l'existence d'une matière précosmique, les autres l'interprètent comme une hypothèse donnant à voir la nature des corps en l'absence de la cause divine. L'ouvrage examine comment la théorie principielle d'Atticus, justifiant l'interprétation de la génération temporelle de l'univers, sert de support aux apologistes chrétiens tandis qu'elle est comprise par Porphyre comme l'emblème d'une interprétation à contre-sens de Platon. En soutenant que Platon traite non pas de la matière mais des corps, Porphyre affirme que le monde est engendré non parce qu'il aurait un commencement temporel, mais parce qu'il est une réalité composée, adaptant en contexte platonicien plusieurs éléments-clés de l'aristotélisme. Le dernier chapitre analyse l'influence de Plotin dans l'élaboration de cette interprétation, à partir de l'étude des témoignages concernant son enseignement oral.
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Ce volume étudie les mutations de sens que la notion de principe a connues au sein de la cosmologie platonicienne, depuis l'ancienne Académie jusqu'au néoplatonisme tardif. Dans cet intervalle, la question de la nature et du nombre des principes cosmologiques est apparue comme un enjeu central de la défense du platonisme, dans sa confrontation avec les écoles rivales, mais aussi, à partir de l'époque impériale, avec le christianisme. Au sein de cette histoire, les critiques et réceptions aristotéliciennes ont joué un rôle déterminant et ont, d'un certain point de vue, préparé le tournant inauguré par Plotin : de Théophraste, qui le premier articule la causalité du Premier Moteur et l'héritage platonicien des Formes intelligibles, à Alexandre d'Aphrodise, qui critique l'anthropomorphisme inhérent aux théories providentialistes des platoniciens impériaux, les exégètes péripatéticiens ont ouvert des pistes qui seront adaptées et transformées à travers les différents systèmes néoplatoniciens. Reprenant à Alexandre sa critique des conceptions artificialistes de la cosmologie platonicienne, Plotin s'oppose à lui pour défendre l'efficience causale des Formes intelligibles, qu'il définit comme des réalités vivantes et intellectives, en les insérant dans un système de dérivation de toutes choses depuis l'Un. À sa suite, les différents diadoques néoplatoniciens placeront la vie au cœur du monde intelligible, définissant les Formes comme des réalités vivantes et intellectives dotées d'une efficience propre : la puissance de faire advenir des réalités dérivées.
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En 1794, Schelling propose une lecture très orientée du Timée de Platon, qui est pris comme porte-enseigne dans les débats post-kantiens sur la relation entre forme et matière de la connaissance : le travail que l’intellect démiurgique opère sur le matériau du monde dans le Timée exprimerait sur un mode "objectif" la manière dont l’activité du sujet transcendantal rend possible l’apparition des objets de la connaissance. Imposant une véritable torsion à la pensée de Platon, interprétée selon les présupposés du criticisme, Schelling n’a pas pour visée de comprendre le texte de Platon lui-même, mais de proposer une nouvelle lecture d’un texte fondateur de l’histoire la philosophie, dans lequel il croit déceler les traces d’un idéalisme transcendantal que Platon aurait découvert sans l’avoir véritablement mis en œuvre.
Philosophy, Ancient --- Philosophie ancienne --- Plato. --- Platonic philosophy --- English translation --- 18th century --- Criticism --- Plato --- Philosophy --- Timée
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Notion-phare des programmes de terminale et d'une initiation philosophique, "la vérité" représente à la fois le fondement et l'horizon de la connaissance, et qualifie d'une manière générale le rapport adéquat qu'entretient une idée ou un jugement avec "le réel" . En pratique, elle ne se laisse pourtant guère circonscrire à cette intellection : on perçoit que la nature d'une vérité mathématique diffère de celle d'une vérité historique, par exemple. La vérité peut être un formalisme, comme excéder tout formalisme : "la vérité ne se formule pas, mais se vit" , selon la formule célèbre d'Eric Weil (Logique de la philosophie). Cette hétérogénéité de "la vérité" explique la variété des champs de recherche ouverts et l'abondance de la littérature : ouvrages thématiques sur la vérité, rééditions de grands textes, analyse de ses acceptions dans les grands systèmes philosophiques, mises en perspective critiques avec des problématiques contemporaines. Plus rares cependant semblent être les travaux qui tentent de faire apparaître le lien entre une pensée contemplative de la vérité et la façon dont elle peut inspirer des pratiques - en particulier morales et éducatives. Cet ouvrage rassemble des contributions qui abordent différentes problématiques afférentes à la vérité, de façon à susciter la réflexion sur ce que l'on peut "faire" et plus particulièrement ce que l'on peut "enseigner" de la vérité, pour la formation d'un esprit critique citoyen et dans la perspective d'inspirer enseignants et professionnels de l'intervention socio-éducative.
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