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Entre fascination et peur, enthousiasme et hostilité, la nouvelle migration chinoise questionne. Les travaux sur « la Chine en Afrique » ont occulté l'importance de l'émergence de la Chine pour ses voisins les plus proches. Cette omission est particulièrement flagrante dans le cas de l'Asie du Sud-Est qui a toujours été le principal théâtre des engagements commerciaux de la Chine avec le monde. Considérée comme l'arrière-cour naturelle de la Chine, l'Asie du Sud-Est est un laboratoire complexe et hétérogène des circulations et des identités en construction à l'aube du « siècle chinois ». La question des relations entre la Chine et le reste du monde est tantôt pensée en termes de domination, de menace, d'exploitation, et de soutien aux régimes autoritaires, tantôt en termes d'aubaine et d'opportunités de développement. Cette recherche propose de dépasser cette approche binaire en décrivant les stratégies mises en œuvre par les acteurs locaux pour atténuer l'inégalité des rapports de force, négocier l'asymétrie, contourner l'hégémonie, embrasser, résister ou manipuler les termes dictés par les capitaux chinois. Le présent Carnet, centré sur les pays de l'ancienne Indochine française - le Cambodge, le Viêt Nam et le Laos - constitue la première étape d'un projet éditorial plus large qui se donne pour ambition de relever ce défi.
Chinese --- Investments, Chinese --- Economic conditions. --- Chinese investments --- transnational --- Vietnam --- identities --- colonization --- networks
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Les sociétés traditionnelles connaissent-elles l’amour ? Le débat demeure toujours ouvert entre la position de certains courants en sciences humaines (sociologie, anthropologie…) pour qui seul l’Occident connaîtrait l’amour, et celle défendue par les littéraires et les psychologues, qui soutiennent le contraire. Entre ces deux tendances, cet ouvrage rend compte des multiples compromis opérés par différentes sociétés d’Asie (Chine, Corée, Japon, Népal, Inde) et de l’Océan Indien (Madagascar) pour naviguer entre des expressions individuelles de l’amour, s’inspirant des pratiques occidentales, et les normes sociales qui les contrôlent fortement. Les enquêtes ethnographiques menées sur les pratiques en vigueur de nos jours montrent comment ces compromis s’expriment toujours dans des « institutions de l’amour » menant la plupart du temps au mariage. Ces institutions se manifestent dans trois domaines : le choix du conjoint, l'expression des sentiments amoureux et les rites de mariage. Si les individus de ces sociétés font maintenant de « l’amour romantique » une de leurs valeurs, il n’en reste pas moins qu'ils doivent l'accorder aux traditions familiales. Dans cette composition, le sentiment amoureux, loin d’être une élaboration individuelle, est socialement construit et participe de l’ordre social. Do traditional societies know love? The debate is still open between certain currents in the social sciences (sociology, anthropology) which hold that only the West knows what love is, and the position defended by literature and psychology that takes an opposite viewpoint. Between these two tendencies, this work presents the multiple compromises adopted by several Asian (China, Korea, Japan, Nepal and India) and Indian Ocean (Madagascar) societies to navigate through individual expressions of love inspired by occidental practice, and the social norms that exert such profound control over them. Ethnographic research into todays’ practices show how these compromises emerge…
Anthropology --- amour --- mariage --- institutions
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