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History --- sociabilité --- franc-maçonnerie --- presse
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Il existe au moins trois bonnes raisons d’étudier la sociabilité associative rurale en Mayenne entre les années 1830 et les années 1930. Premièrement, la sociabilité est un concept qui, après avoir connu un grand succès en sciences sociales il y a une quarantaine d’années puis avoir été considéré comme passé de mode, mérite qu’on y revienne dans une approche culturelle et sociale. Deuxièmement, le monde associatif dans les campagnes françaises au xixe siècle et au début du xxe siècle est un sujet encore trop peu étudié et auquel il reste à accorder toute la place qui lui revient dans les mutations de l’époque contemporaine, au même titre que l’école. Troisièmement, la France de l’Ouest est un espace injustement disqualifié par l’historiographie pour ce qui relève de la vie sociale. Des sociétés littéraires aux clubs sportifs, en passant par les cercles, les sociétés de cure, les corps de sapeurs-pompiers, les sociétés musicales, les patronages catholiques, les associations conscriptives, les amicales d’anciennes et d’anciens élèves et celles d’anciens combattants, il est alors possible de saisir comment, à l’époque contemporaine, une culture formalisée, incarnée par la sociabilité associative, émerge face à une culture coutumière, moins « civilisée », celle des veillées et des assemblées villageoises. Ce qui se joue là n’est pas tant affaire de remplacement que d’acculturation.
History --- association --- sociabilité --- histoire rurale
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FRANCE --- HISTOIRE --- SOCIABILITE --- 19E SIECLE
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FRANCE --- HISTOIRE --- SOCIABILITE --- 19E SIECLE
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Les régions de montagne ont souvent été perçues comme des terres pauvres, peuplées de gens arriérés, en marge en quelque sorte de la « grande » histoire ; plutôt un terrain d’étude pour les anthropologues, à la recherche de structures primitives, que pour les historien·nes. En utilisant des approches et des outils originaux, cet ouvrage en propose une image très différente. Au centre de cette recherche, les vallées latérales du Valais participent en effet aux grands mouvements qui agitent l’Europe du XVIIIe et XIXe siècles, et parfois même les anticipent. On est certes loin des salons parisiens, des parlements et des universités prestigieuses, mais les grandes questions religieuses, politiques et culturelles – rôle de l’Église, éducation, libertés, droits individuels et collectifs… – passionnent et divisent les communautés locales. Cela ne devient visible qu’au travers de l’analyse de nombreux conflits locaux qui engendrent l’émergence de factions et de partis politiques, révélant d’étonnantes continuités de la fin du XVIIe au début du XXe siècle. Les fronts sont influencés par l’opposition de groupes parentaux, mais les factions – et cela est fondamental – se structurent également autour d’idées et de valeurs partagées, qui façonnent les identités, les solidarités et les réseaux sociaux. Cette perspective, qui s’intéresse plus aux comportements sociaux qu’aux discours officiels, fait émerger des acteurs qui ont souvent échappé à l’histoire politique classique : les paysans et éleveurs, les travailleurs des couches populaires et parmi eux les femmes. Elle révèle enfin un aspect insoupçonné : dans les luttes pour le pouvoir et pour des valeurs sociales et culturelles, les attitudes et les comportements sexuels jouent un rôle central et jusqu’à présent négligé.
History --- sexualité --- Suisse --- histoire des mentalités --- sociabilité rurale --- sociologie rurale
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L'histoire de Paris, de la Lutèce antique aux transformations du xxe siècle, est assez bien connue, mais qu'en est-il des Parisiens ? De larges pans de cette histoire restent à explorer et c'est ce que se propose le présent ouvrage. Il ne revient pas sur l'évaluation de la population à travers les âges, sur les études de métiers ou des déviances du corps social. Les auteurs s'efforcent plutôt de montrer d'où viennent les Parisiens, mélange de natifs et de « forains », provinciaux ou étrangers, dont le flux et le reflux rythment l'histoire de la grande ville. Les arrondissements, les rues et les quartiers créent sociabilité et identité, grâce à la force intégrationniste du bâti parisien et à une certaine porosité sociale, à travers les siècles passés. La bourgeoisie s'efforce de faire « un corps de ville » face à l'État qui cherche à contrôler la population, d'où émergent quelques figures symboliques, la « Parisienne », les Iorettes ou les bandits au grand cœur. Vivre parisiennement, c'est se poser en modèle face aux capitales provinciales ou étrangères et afficher le complexe de supériorité de ceux qui ont conscience de faire l'histoire, en vivant dans une capitale d'où tout irradie, le pouvoir, les modes, les rumeurs, les modèles culturels. Un fort sentiment identitaire se construit dans le rapport à la ville, dont les limites structurent la communauté, et dans le rapport entre les autres et soi-même, qui conduit à exclure les plus pauvres et les plus marginaux et à afficher la supériorité d'un modèle de vie porteur de devoirs et d'exemplarité. Être Parisien, vivre parisiennement et se sentir parisien : trois pôles d'un thème fort riche, approfondi ici de manière diachronique.
History --- société --- représentations --- politique --- sociabilité --- espace public --- histoire --- France --- Paris
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