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Ce travail s’inscrit dans le courant des sciences de l’éducation et s’intéresse aux variations du sentiment d’auto efficacité des enseignant pratiquant dans l’enseignement spécialisé. Pour ce faire, 45 enseignants du spécialisé ont été interrogés selon un questionnaire de contexte et une échelle de mesure du sentiment d’auto efficacité. L’échantillon très réduit limite cette recherche et ne permet pas une généralisation des résultats obtenus. D’après les résultats obtenus, certaines caractéristiques propres aux élèves comme le type d’handicap, le niveau de maturité et la mixité de la classe en termes de types d’élèves n’affectaient pas significativement le sentiment d’auto efficacité des enseignants. L’âge de l’enseignant, son expérience et la possession de diplôme supplémentaire n’induisent également pas de variation de ce sentiment.
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Le sujet de notre recherche porte sur l’exploration des différents facteurs cognitifs en jeu lors de l’apprentissage d’une seconde langue. Afin de réduire le sujet à un espace plus réaliste, nous avons choisi de lister les différents facteurs facilitants lors de l’apprentissage d’une seconde langue (L2) chez les sujets adultes. Ces différents facteurs ont été regroupés sous le nom « d’aptitude langagière » (Carroll, 1981). Dans notre partie théorique, nous avons pris soin de définir ce concept à sa parution ainsi que de présenter les différents outils permettant de le mesurer. Cette définition posée, nous nous sommes tournées vers la littérature plus contemporaine pour justifier la présence ou non de certains facteurs cognitifs tout en reconsidérant certaines spécificités de l’aptitude langagière pour aboutir à une vision plus moderne du concept. Au vu du poids considérable qu’un facteur psychologique tel que le sentiment d’auto-efficacité (Bandura, 1977) peut réaliser, nous avons pris la décision d’étudier le niveau de corrélation entre ce sentiment interne et des variables plus objectivables et dont le rôle dans l’apprentissage des langues étrangères a été démontré. Il a s’agit de comprendre si l’auto-évaluation des sujets sur leur capacité langagière (forte versus faible) est bien étayée par leurs résultats aux épreuves prédictives de succès d’apprentissage d’une L2 ainsi que sur leur niveau de maîtrise de la L2. Ainsi, la population testée (N=51) a été divisée en 2 groupes : un groupe A qui se considère en facilité et un groupe B qui se considère en difficulté lors de l’apprentissage d’une L2. Ces 2 groupes se sont vu attribuer les tests supposés prédictifs de leur aptitude langagière. Nous avons cherché à savoir s’il y a une corrélation entre le sentiment de douances des sujets et leurs résultats aux épreuves. Les résultats ont mis en lumière une corrélation entre le sentiment d’auto-efficacité des sujets avec leurs intérêts porter à la langue. Le groupe A a également présenté de meilleurs résultats face aux épreuves de maîtrise de la langue anglaise (notamment lors de la mesure de la richesse lexicale et traduction de phrase). Les épreuves prédictives mesurant le traitement phonologique (répétition de non-mots) présentent également une corrélation avec le sentiment d’auto-efficacité du sujet où le groupe A a présenté des résultats équivalents au groupe B sans profiter des bénéfices de la d’une deuxième écoute. En revanche, les épreuves portant sur la mémoire à court terme « ordre », l’épreuve supposée prédictive d’apprentissage de nouveaux mots ainsi que le contrôle cognitif (inhibition et flexibilité) ne présentent pas de corrélation avec ce sentiment d’auto-efficacité.
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Avec un taux d’abandon de fonction chez les enseignants du primaire de presque 14% dans les cinq premières années d’enseignement, et une refonte de la formation initiale prévue prochainement, nous avons tenté d’investiguer tout au long de ce travail de recherche l’impact que pouvait avoir l’ancienneté sur différents facteurs psychologiques. Bien que le taux d’abandon de la fonction ne soit pas le plus élevé dans l’enseignement, et que la littérature aborde d’autres facteurs de décrochage chez les enseignants novices, nous avons voulu étudier la place du bien-être de l’enseignant au moyen de facteurs tels que l’anxiété, le sentiment d’auto-efficacité et l’estime de soi. Dans une visée exploratoire, et en mettant à l’épreuve une série d’hypothèses, nous avons tenté de vérifier si l’ancienneté ne jouait pas le rôle d’un « facteur de protection » à l’égard d’affects négatifs pouvant impacter le bien-être des enseignants. Pour ce faire, nous avons soumis à 64 enseignants du primaire, un questionnaire composé de trois échelles. Ces trois échelles mesuraient donc respectivement le taux global : d’anxiété (State-Trait Anxiety Inventory), du sentiment d’auto- efficacité (Teachers’ Sense of Efficacy Scale) et d’estime de soi (Rosenberg Self-Esteem Scale). Ensuite, sur base d’analyses statistiques nous avons présenté une série de résultats qui ont fait l’objet d’une confrontation avec la littérature. Enfin, il est à noter que cette recherche est qualifiée d’exploratoire, et peut avoir le mérite d’ouvrir la discussion sur un sujet peu abordé dans le système éducatif de la Fédération Wallonie-Bruxelles, soit le bien-être des enseignants.
Anxiety --- self-efficacy --- self esteem --- teacher --- anxiété --- auto-efficacité --- sentiment d'auto-efficacité --- estime de soi --- ancienneté --- enseignant --- formation initiale --- Fédération Walonnie-Bruxelles --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement
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Ce mémoire se questionne sur les effets de l'exercisation de la gestion de l'anxiété de performance et de techniques oratoires sur le sentiment d'auto-efficacité lors d'une prise de parole en public chez les futurs enseignants. Durant leur scolarité, élèves et étudiants sont confrontés à des présentations orales mais ont-ils reçu un enseignement afin de les réaliser? Au sein du programme de français, figure la compétence "parler". Elle n'est pourtant que rarement travaillée et ne fait pas souvent l'objet d'un enseignement spécifique. Cette absence d’enseignement pourrait-elle générer un sentiment d'anxiété de performance chez certains élèves? Les élèves et étudiants n'ayant pas de facilité pour s'exprimer publiquement et faisant l'objet d'échecs peuvent, s'ils se perpétuent, affecter leur sentiment d'auto-efficacité ainsi que l'estime de soi. Ainsi, ce travail énonce comme hypothèse qu'un manque de temps alloué à l’enseignement de la compétence « parler » occasionnerait une anxiété de performance et de ce fait, une baisse du sentiment d’efficacité personnelle ; la gestion de l’anxiété de performance augmenterait le sentiment d’auto-efficacité et améliorerait la performance ; l’enseignement de techniques oratoires et la mise en place de cours destinés à travailler cet objet d’étude permettraient de réduire l’anxiété de performance et ainsi, améliorer le sentiment d’auto-efficacité de l’étudiant. C'est au travers de recherches expérimentales, de conférences, de témoignages d'étudiants et d'articles scientifiques que nous tenterons de répondre à cette question de recherche.
Sentiment d'auto-efficacité --- Sentiment d'éfficacité personnelle --- estime de soi --- Anxiété --- Anxiété de performance --- Technique oratoire --- prise de parole en public --- Stress --- Gestion de l'anxiété --- Parler en public --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement
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L’adaptation du nouveau-né à la vie extra-utérine représente un phénomène complexe, pouvant conduire, dans de rares cas, à la réalisation de manœuvres de réanimation. Ceci nécessite du personnel infirmier et des sages-femmes de première ligne compétents. La simulation in situ représente une approche de formations qui se caractérise par des mises en situation dans les locaux de travail habituel et avec l’équipe de travail réelle. Dans le cadre de cette étude, le but a été de mesurer l’impact de la simulation in situ en réanimation néonatale sur le sentiment d’auto-efficacité et les compétences des sages-femmes et des infirmières de pédiatrie/néonatalogie. L’étude de type pré-expérimentale a été réalisée auprès de 20 infirmières et sages-femmes du service de pédiatrie/néonatalogie et de la maternité de l’hôpital St. Nicolas d’Eupen qui ont été amené à suivre une formation utilisant la simulation in situ en réanimation néonatale. Des questionnaires ont permis de mesurer l’impact sur les connaissances et le sentiment d’auto-efficacité avant, juste après et 2 mois après la formation. Des enregistrements vidéo ont permis de mesurer l’évolution des compétences techniques entre le premier et le deuxième scénario de simulation in situ. D’autres paramètres comme des facteurs socio-démographiques, la satisfaction et l’impact de la simulation in situ sur les facteurs organisationnels du service ont été mesurés. L’étude a mis en évidence une amélioration significative des connaissances, du sentiment d’auto-efficacité et des compétences techniques par l’utilisation d’une formation par simulation in situ en réanimation néonatale chez les infirmières et sages-femmes de l’hôpital St. Nicolas d’Eupen. Une diminution significative des connaissances et du sentiment d’auto-efficacité est toutefois observée 2 mois après la formation par simulation in situ, néanmoins les scores restent plus élevés qu’avant la formation. The adaptation of the new born infant to extra-uterine life is a complex phenomenon, which may in rare cases lead to the use of resuscitation manoeuvres. This requires competent frontline nurses and midwives to realise such actions. In situ simulation is a training approach which is characterised by scenarios that take place in the real hospital workplaces where participants usually work. In this study, the aim was to measure the impact of in situ simulations in neonatal resuscitation on the self-efficacy feelings and on skills for midwives and nurses from the paediatric/neonatal unit. The pre-experimental study involved 20 nurses and midwives from the paediatric/neonatal unit and the maternity unit from the St. Nicolas hospital of Eupen who had followed a training using in situ simulations. Surveys were used to measure the impact on self-efficacy feelings and knowledge before, just after and two months after the training. Video recordings allowed to measure the evolution of technical skills between the first and second in situ simulation scenarios. Other parameters such as socio-demographic factors, the satisfaction and the impact of in situ simulations on unit organisational factors were measured. The study found evidence of improved knowledge, self-efficacy feelings and technical skills using in situ simulations in neonatal resuscitation for nurses and midwives from the St. Nicolas hospital of Eupen. However, a significant decrease in knowledge and self-efficacy feelings was observed two months after the in situ simulation training, nevertheless the scores remain higher than before the training.
Réanimation néonatale --- Simulation in situ --- Sentiment d’auto-efficacité --- Compétences techniques --- Connaissances --- Neonatal resuscitation --- In situ simulation --- Self-efficacy feelings --- Technical skills --- Knowledge --- Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé
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