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Au titre de la corvée royale, dite aussi des grands chemins, les habitants de nombreuses communautés riveraines d'un axe routier furent contraints pendant la majeure partie du xviiie siècle de fournir quelques jours de travail pour sa construction ou son entretien. Décrié comme arbitraire, oppressif et inefficient, ce système de réquisition œuvra puissamment à l'extension du réseau routier et indirectement à l'essor des mobilités et des circulations marchandes. C'est ce paradoxe que cherche à comprendre ce livre en se dégageant d'une représentation critique de la corvée, largement construite par le discours libéral des Lumières qui en fit une institution fondamentalement incompatible avec ses idéaux et la croissance économique. Or la décision de recourir à la corvée en travail et les modalités de son fonctionnement présentent une certaine rationalité dans le contexte dans lequel elle s'inscrit. Cette institution va se trouver travaillée dans la seconde moitié du xviiie siècle par des dynamiques sociales et économiques elles-mêmes fortement marquées par des différenciations spatiales. La transition entre une prestation en nature attachée à un statut fiscal et un impôt destiné à financer du travail salarié constitue alors plus largement un observatoire de l'action politique, de dynamiques économiques et de représentations sociales.
Corvée --- Routes --- Corvée. --- Forced labor. --- Roads --- Entretien et réparations --- Maintenance and repair. --- 1700-1799. --- France. --- History --- corvée royale --- Physiocrates --- histoire de l'impôt
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Prenez les incendies successifs du greffe de la chambre des comptes en 1737 puis de la cour des aides de Paris en 1776. Ajoutez-y l’envoi au pilon des comptes de la monarchie en 1797, la destruction des papiers de la ferme générale en 1811 et l’incendie, pendant la Commune, des archives du contrôle général des finances alors déposées aux Tuileries. Saupoudrez le tout avec la mauvaise réputation d’une discipline jugée difficile, austère, sinon rebutante : l’histoire économique et financière vous paraîtra alors bien peu fréquentable. Contre les outrages du temps et les préjugés tenaces, ce guide dresse enfin l’état des sources manuscrites et imprimées conservées, à Paris et en province, dans les dépôts d’archives et les bibliothèques publiques. Le lecteur y trouvera, entre autres, une exposition claire de l’organisation de ces services et de leurs instruments de références, une présentation de leurs fonds respectifs, séries et collections de documents, ainsi qu’un aperçu historique des institutions économiques et financières (contrôle général des finances, bureaux des finances, élections, juridictions consulaires, etc.) avec le détail de leurs compétences, de leurs archives et de leurs sources complémentaires. Alliant les caractères d’un manuel des institutions, d’un recueil de bibliographie et d’un guide des sources, cet ouvrage veut contribuer à ouvrir l’un des champs de la recherche les plus vastes et potentiellement donc l’un des plus novateurs. Take the successive fires at the Registry of the Chambre des comptes [Court of Accounts] in 1737 and then at the Cour des aides de Paris [Paris Court of Aids] in 1776. Add the pulping of the royal accounts in 1797, the destruction of the Ferme générale [General Tax Farm] papers in 1811 and the fire during the Commune at the archives of the Office of the Controller-General of Finances, which were then stored in the Tuileries. Sprinkle it all with the bad reputation of a discipline which is considered difficult, austere if…
France --- Economic conditions --- Archival resources. --- monarchie --- histoire économique et financière --- histoire de l’impôt --- fermes générales --- Ancien Régime --- comptabilité --- BUSINESS & ECONOMICS / Economic History
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Dès l’abord, cet ouvrage paraîtra familier au contribuable que nous sommes tous. Il y retrouvera de vieilles connaissances : déclaration de revenus, déductions, progressivité, frais réels, forfaits, fraudes, etc. Ceci, il y a plus de deux siècles, quand l’administration monarchique déployait des trésors d’inventivité pour résoudre la crise financière sans révolution, c’est-à-dire sans supprimer les privilèges. La gageure, on le sait, fut intenable. D’un même élan, 1789 supprima société d’ordre et monarchie et fit naître des citoyens égaux devant la loi, donc devant le fisc. Le système bourbonien parut enterré et, avec lui, des innovations apparemment caduques dans un monde qui se voulait nouveau. Ce n’était qu’un sommeil et le réveil vint d’où on ne l’attendait pas. Jaurès et Caillaux, pères de notre actuel impôt sur le revenu, se firent, au début du XXe siècle, les continuateurs des techniques fiscales de la monarchie ; privilèges en moins cependant, ce qui changeait radicalement les données sociales de la question. S’il était difficile aux deux hommes de revendiquer cet enracinement, alors que la République était encore peu assurée, ils en avaient pourtant bien conscience, et leurs adversaires de la droite de l’époque daubèrent sur des socialistes et des radicaux qui renouaient avec Louis XVI. Aussi, à l’heure où se multiplient les projets de réformes de l’impôt sur le revenu, l’un des mérites de l’étude de Mireille Touzery est de le signaler comme une des grandes réalisations politiques françaises, né dans la monarchie, épanoui sous la République, et de le mettre parmi nos « lieux de mémoire ». Est-il en effet beaucoup de moments d’unité nationale aussi clairs que ce mois où, chaque année, reliés les uns aux autres par le même imprimé, nous remplissons tous notre déclaration de revenus ? Invention scandaleuse au XVIIIe siècle pour un contribuable qui ne participait d’aucune façon au gouvernement du royaume, la déclaration de revenus est devenue, aujourd’hui que…
France --- Economic conditions --- monarchie --- histoire économique et financière --- histoire de l’impôt --- taille --- Ancien Régime --- comptabilité --- Limoges --- Political Science --- Law, Politics & Government --- Public Finance
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À partir d’une documentation financière riche et variée conservée aux archives municipales de Millau, Florent Garnier s’est intéressé en particulier à l’exceptionnelle série de comptes des consuls boursiers du XIIIe au XVe siècle. Ces registres sont de première importance pour connaître de la vie du consulat de Millau, de ses habitants et, plus largement, du Rouergue et du royaume pendant la guerre de Cent Ans. L’auteur met en lumière la genèse de l’administration financière millavoise, l’élaboration de règles comptables et fiscales puis leur mise en œuvre par le consulat pour collecter et gérer des ressources permanentes nécessaires au financement de ses dépenses. Florent Garnier s’est également livré à une étude prosopographique des gens des finances de cette ville médiévale. Activité exceptionnelle pour certains, placement pour d’autres, étape enfin vers les charges de consul, la gestion de l’argent urbain attire des personnes d’horizons divers. Certains trésoriers de la ville, comptables particuliers ou fermiers de l’impôt, apparaissent comme de véritables « professionnels » des finances. Dépense pour les uns, source de revenu pour d’autres, le prélèvement fiscal est également un enjeu qui s’offre aux différents acteurs de la vie municipale. Il l’est tout autant dans les relations nouées par la communauté urbaine avec le prince. Cette étude qui dépasse la simple monographie s’inscrit dans les récentes recherches menées dans le cadre de l’Occident méditerranéen. « Au fi l de cette recherche profondément novatrice, Florent Garnier s’est imposé comme l’artisan éclairé d’une méthode, l’observateur minutieux d’un milieu et le décrypteur ingénieux d’un système » Albert Rigaudière. Using the rich and varied collection of financial documents preserved in the Millau municipal archives, Florent Garnier has focussed in particular on the exceptional series of Treasurer’s accounts for the period from the 13th to the 15th century. These records are extremely important in…
History of France --- anno 1100-1199 --- anno 1200-1499 --- Millau --- Finance, Public --- Local finance --- Millau (France) --- Economic conditions. --- Milhau (France) --- histoire économique et financière --- histoire de l’impôt --- consulat --- comptabilité --- finances --- Rouergue
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Dès l’abord, cet ouvrage paraîtra familier au contribuable que nous sommes tous. Il y retrouvera de vieilles connaissances : déclaration de revenus, déductions, progressivité, frais réels, forfaits, fraudes, etc. Ceci, il y a plus de deux siècles, quand l’administration monarchique déployait des trésors d’inventivité pour résoudre la crise financière sans révolution, c’est-à-dire sans supprimer les privilèges. La gageure, on le sait, fut intenable. D’un même élan, 1789 supprima société d’ordre et monarchie et fit naître des citoyens égaux devant la loi, donc devant le fisc. Le système bourbonien parut enterré et, avec lui, des innovations apparemment caduques dans un monde qui se voulait nouveau. Ce n’était qu’un sommeil et le réveil vint d’où on ne l’attendait pas. Jaurès et Caillaux, pères de notre actuel impôt sur le revenu, se firent, au début du XXe siècle, les continuateurs des techniques fiscales de la monarchie ; privilèges en moins cependant, ce qui changeait radicalement les données sociales de la question. S’il était difficile aux deux hommes de revendiquer cet enracinement, alors que la République était encore peu assurée, ils en avaient pourtant bien conscience, et leurs adversaires de la droite de l’époque daubèrent sur des socialistes et des radicaux qui renouaient avec Louis XVI. Aussi, à l’heure où se multiplient les projets de réformes de l’impôt sur le revenu, l’un des mérites de l’étude de Mireille Touzery est de le signaler comme une des grandes réalisations politiques françaises, né dans la monarchie, épanoui sous la République, et de le mettre parmi nos « lieux de mémoire ». Est-il en effet beaucoup de moments d’unité nationale aussi clairs que ce mois où, chaque année, reliés les uns aux autres par le même imprimé, nous remplissons tous notre déclaration de revenus ? Invention scandaleuse au XVIIIe siècle pour un contribuable qui ne participait d’aucune façon au gouvernement du royaume, la déclaration de revenus est devenue, aujourd’hui que…
Income tax --- Hearth-money --- Impôt sur le revenu --- Fouage --- History --- Histoire --- Political Science --- Law, Politics & Government --- Public Finance --- Impôt sur le revenu --- France --- Economic conditions --- monarchie --- histoire économique et financière --- histoire de l’impôt --- taille --- Ancien Régime --- comptabilité --- Limoges
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À partir d’une documentation financière riche et variée conservée aux archives municipales de Millau, Florent Garnier s’est intéressé en particulier à l’exceptionnelle série de comptes des consuls boursiers du XIIIe au XVe siècle. Ces registres sont de première importance pour connaître de la vie du consulat de Millau, de ses habitants et, plus largement, du Rouergue et du royaume pendant la guerre de Cent Ans. L’auteur met en lumière la genèse de l’administration financière millavoise, l’élaboration de règles comptables et fiscales puis leur mise en œuvre par le consulat pour collecter et gérer des ressources permanentes nécessaires au financement de ses dépenses. Florent Garnier s’est également livré à une étude prosopographique des gens des finances de cette ville médiévale. Activité exceptionnelle pour certains, placement pour d’autres, étape enfin vers les charges de consul, la gestion de l’argent urbain attire des personnes d’horizons divers. Certains trésoriers de la ville, comptables particuliers ou fermiers de l’impôt, apparaissent comme de véritables « professionnels » des finances. Dépense pour les uns, source de revenu pour d’autres, le prélèvement fiscal est également un enjeu qui s’offre aux différents acteurs de la vie municipale. Il l’est tout autant dans les relations nouées par la communauté urbaine avec le prince. Cette étude qui dépasse la simple monographie s’inscrit dans les récentes recherches menées dans le cadre de l’Occident méditerranéen. « Au fi l de cette recherche profondément novatrice, Florent Garnier s’est imposé comme l’artisan éclairé d’une méthode, l’observateur minutieux d’un milieu et le décrypteur ingénieux d’un système » Albert Rigaudière. Using the rich and varied collection of financial documents preserved in the Millau municipal archives, Florent Garnier has focussed in particular on the exceptional series of Treasurer’s accounts for the period from the 13th to the 15th century. These records are extremely important in…
Droit fiscal --- Finances publiques --- Magistrats municipaux --- Millau (France) --- Economic conditions. --- histoire économique et financière --- histoire de l’impôt --- consulat --- comptabilité --- finances --- Rouergue --- Millau --- HISTORY / Europe / France --- BUSINESS & ECONOMICS / Economic History
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La fiscalité française a connu dans les années 1950 et 1960 de profondes transformations. La création de l'impôt sur les sociétés, de la TVA ou de l'avoir fiscal a ainsi dessiné les contours d'un système d'imposition dont l'époque actuelle est encore largement tributaire. Quel rôle la direction générale des Impôts a-t-elle joué dans ce mouvement de réforme ? A-t-elle approuvé son orientation libérale ? Quels furent les voies et les moyens de son influence ? Cet ouvrage ne se contente pas d'étudier la structure, la doctrine ou le personnel dirigeant d'une des plus grandes directions du ministère des Finances. Il inscrit l'action de la DGI au cœur d'un processus de décision complexe, qui associe de nombreux acteurs publics et privés. Il retrace avec minutie l'évolution de la politique fiscale et montre comment l'impôt a progressivement été mis au service de la croissance et s'est adapté aux règles du marché. Chemin faisant, l'auteur apporte des éclairages nouveaux sur les choix de modernisation effectués après la guerre, sur les grands moments de la vie politique de la Quatrième et du début de la Cinquième République, ou encore sur la crise poujadiste. Il pose enfin des questions toujours actuelles, qui tiennent à la place des experts dans une démocratie, aux spécificités du libéralisme français ou aux possibilités d'intervention de l'État. « Il faut savoir gré à Frédéric Tristram d’avoir le premier osé s’attaquer à la fiscalité française au XXe siècle : il a ainsi défriché de nouveaux territoires et montré que cette histoire pouvait être passionnante. » Alain Plessis In the 1950s and 1960s, French tax policy underwent a thorough transformation. The creation of corporation tax, VAT and tax credits sketched the outlines of a system of taxation whose main lines have come down to us today. What role did the General Tax Directorate (DGI) play in this reform movement? Did it sanction its liberal-leaning orientation? How did it influence the situation? This work examines…
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De 1491 date du mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne à 1547 fin du règne de François Ier la Bretagne vit une étape importante de son histoire qui la voit passer du statut de principauté quasi autonome à celui de province intégrée au royaume. De cette évolution on a gardé le souvenir de l’édit d’Union de 1532, qui a défini les relations entre la Bretagne et la France jusqu'à la Révolution de 1789. L’étude de la politique menée par la monarchie dans le domaine financier au cours de la première moitié du XVIe siècle montre que cet acte n’a constitué que l’aspect le plus « spectaculaire » d’un processus d’intégration plus long et plus complexe engagé de façon résolue dès 1491 et poursuivi au-delà de 1532. Il s’est traduit par un remodelage profond de l’administration héritée de la période ducale, par une mainmise sur les ressources de la province et par un choix attentif du personnel chargé de la perception des impôts. Sans rencontrer d'opposition majeure, ce processus a connu des phases d’accélération- sous Charles VIII et après 1524- et des moments de temporisation surtout après 1498 quand Anne de Bretagne profitant de la restauration de ses pouvoirs ducaux a tenté de rétablir l’autonomie de la principauté bretonne.« À la lecture du travail important de Dominique Le Page, on comprend tout ce que peut apporter l’analyse des milieux administratifs à la connaissance des rapports entre l’État et les populations du royaume. Lorsqu’il démonte les mécanismes de fonctionnement de la centralisation monarchique, lorsqu’il met en relief l’enjeu politique des réformes financières et le rôle éminent des gens de finances, il apporte une pierre solide à la connaissance de la croissance de l'Etat français moderne en même temps qu'il incite à porter un regard neuf sur les modalités administratives et humaines de la disparition des grands États princiers médiévaux ». Jean Kerhervé The period between 1491, the date of the marriage of Charles VIII to Anne of Brittany, and…
History of France --- anno 1400-1499 --- anno 1500-1599 --- Brittany --- Finance, Public --- Regions & Countries - Europe --- History & Archaeology --- France --- History --- Anne, --- Influence. --- Brittany (France) --- Annexation to France. --- Appropriations and expenditures --- Officials and employees --- Bretagne (France) --- Bretaň (France) --- Breizh (France) --- Brittanny (France) --- Région Bretagne (France) --- Louis --- Charles --- Renaissance --- monarchie --- histoire économique et financière --- Bretagne --- histoire de l’impôt --- Nantes --- administration financière --- Chambre des comptes
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Gérer l’argent du roi… Voilà la mission prestigieuse et délicate que se charge d’accomplir le Bureau des finances de Lyon dans sa généralité, l’une des plus importantes du royaume, sinon par sa taille du moins par la densité de sa population. Impositions, domaine royal et voirie forment les activités de ce collège de magistrats à la fois moqué, redouté, envié, plusieurs fois supprimé mais toujours rétabli. Les notions de maîtrise des finances publiques, de contrôle budgétaire et comptable s’affinent lentement. Ces opérations, expressions parmi les plus sensibles du pouvoir parce qu’en prise directe non seulement avec les populations mais encore avec l’Histoire, donnent corps à un droit administratif qui tend à se différencier de plus en plus du droit privé. Elles reflètent l’affirmation d’un pouvoir royal en pleine expansion. Elles éclairent aussi le développement d’une province qui cherche à asseoir sa spécificité et à faire reconnaître son identité. Au travers d’archives exceptionnellement bien conservées, Karine Deharbe retrace le destin de cette institution de 1577 à 1790. Elle offre ici un nouvel éclairage de l’histoire financière, politique et administrative d’une région qui faillit devenir capitale de la France. Manage the King’s coffers – such was the prestigious and arduous mission assigned the Lyons Bureau des Finances regional financial administration in the Lyons administrative district, one of the foremost in the kingdom, if not in size, at least in population density. Taxation, royal property and highways comprised the activities of this college of magistrates who were ridiculed, feared, envied and oft-closed, but always reopened. The notions of public finance control and budget and accounting audits slowly developed. These operations were among the most sensitive expressions of the ruling power, since they touched directly on the people and history. They shaped an administrative law increasingly removed from private law. They reflected the assertion…
Finance, Public --- Local finance --- History. --- Lyon (France : Généralité). --- County finance --- Finance, Local --- Township finance --- Grants-in-aid --- Cameralistics --- Public finance --- Public finances --- Currency question --- Bureau des finances de la ville et généralité de Lyon --- Bureau des finances de Lyon --- France. --- monarchie --- histoire économique et financière --- histoire de l’impôt --- bureau des finances --- Ancien Régime --- Lyon --- administration financière
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La fiscalité française a connu dans les années 1950 et 1960 de profondes transformations. La création de l'impôt sur les sociétés, de la TVA ou de l'avoir fiscal a ainsi dessiné les contours d'un système d'imposition dont l'époque actuelle est encore largement tributaire. Quel rôle la direction générale des Impôts a-t-elle joué dans ce mouvement de réforme ? A-t-elle approuvé son orientation libérale ? Quels furent les voies et les moyens de son influence ? Cet ouvrage ne se contente pas d'étudier la structure, la doctrine ou le personnel dirigeant d'une des plus grandes directions du ministère des Finances. Il inscrit l'action de la DGI au cœur d'un processus de décision complexe, qui associe de nombreux acteurs publics et privés. Il retrace avec minutie l'évolution de la politique fiscale et montre comment l'impôt a progressivement été mis au service de la croissance et s'est adapté aux règles du marché. Chemin faisant, l'auteur apporte des éclairages nouveaux sur les choix de modernisation effectués après la guerre, sur les grands moments de la vie politique de la Quatrième et du début de la Cinquième République, ou encore sur la crise poujadiste. Il pose enfin des questions toujours actuelles, qui tiennent à la place des experts dans une démocratie, aux spécificités du libéralisme français ou aux possibilités d'intervention de l'État. « Il faut savoir gré à Frédéric Tristram d’avoir le premier osé s’attaquer à la fiscalité française au XXe siècle : il a ainsi défriché de nouveaux territoires et montré que cette histoire pouvait être passionnante. » Alain Plessis In the 1950s and 1960s, French tax policy underwent a thorough transformation. The creation of corporation tax, VAT and tax credits sketched the outlines of a system of taxation whose main lines have come down to us today. What role did the General Tax Directorate (DGI) play in this reform movement? Did it sanction its liberal-leaning orientation? How did it influence the situation? This work examines…
Tax law --- Taxes --- anno 1940-1949 --- anno 1960-1969 --- anno 1950-1959 --- France --- Political Science --- Law, Politics & Government --- Public Finance --- FR / France - Frankrijk --- 331.161.2 --- Geschiedenis van de belastingen. --- France. --- Fiscal policy --- Tax policy --- Taxation --- Economic policy --- Finance, Public --- History --- Geschiedenis van de belastingen --- Government policy --- DGI --- Direction générale des impôts --- histoire économique et financière --- histoire de l’impôt --- ministère des Finances --- TVA (taxe sur la valeur ajoutée) --- finances publiques
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