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Comment la culture aux États-Unis est-elle passée d'une réalité partagée par des publics socialement diversifiés à un univers clairement séparé des pratiques de divertissement et réservé à une élite ? Pour répondre à cette question, l'historien américain Lawrence W. Levine retrace la trajectoire, au tournant des XIXe et XXe siècles, des formes d'expression qui constituent aujourd'hui la culture «savante» : théâtre - en particulier shakespearien, sur lequel il s'attarde pour montrer à quel point le spectateur ordinaire s'était approprié le répertoire et se manifestait durant les spectacles... -, opéra, musique symphonique, musées. Levine enquête à la fois sur le langage employé pour évoquer et classer les biens culturels, sur les institutions mises en place par les élites urbaines pour imposer leurs normes et sur les pratiques des spectateurs et leurs résistances. Par un processus de «sacralisation» et de «bifurcation», la riche «culture publique partagée» qui caractérisait les États-Unis jusqu'au milieu du XIXe siècle se serait fracturée en cultures séparées et hiérarchisées. L'auteur analyse ainsi les rapports de pouvoir à l'oeuvre dans la définition, l'organisation et la réception de la culture. Il montre comment la notion même de culture s'est trouvée étroitement associée aux notions d'ordre et de hiérarchie, et comment les publics ont été «disciplinés». Devenu une référence outre-Atlantique, Culture d'en haut, culture d'en bas a renouvelé la compréhension de la réception des oeuvres, de la «légitimité culturelle», des politiques culturelles et de la place des publics dans les institutions.
Popular culture --- Arts --- Culture diffusion --- Social classes --- Culture populaire --- Diffusion culturelle --- Classes sociales --- United States --- History --- Sociologie de la culture --- États-Unis --- Vie intellectuelle --- Histoire --- Histoire. --- Popular culture - United States --- Arts - United States --- United States - Popular culture - History - 20th century
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Au début des années 1980, le sociologue Norbert Elias s'attelle à une analyse des utopies dans le cadre d'un programme de recherche sur le statut de la connaissance en sciences. Le présent ouvrage réunit pour la première fois ses différentes contributions sur cette question. À partir d'une analyse originale de L'Utopie de Thomas More (1516) et des livres de H.G. Wells parus entre 1895 et 1901, Elias offre une définition renouvelée de l'utopie et montre comment celle-ci doit faire partie de l'analyse sociologique des savoirs et des représentations collectives. Une fois réinsérée dans ses contextes de production et de réception, l'utopie devient un lieu d'observation et un révélateur : à la croisée entre science et littérature, défiant les catégories de l'illusoire et du réalisable, elle constitue une vraie promesse d'analyse, que ce soit comme objet ou comme outil. Dans ces textes, Elias réévalue le rôle de l'imagination, interroge notre rapport au « réel » et rejette l'inéluctabilité du devenir historique, en suggérant que le réalisable est aussi du côté de l'utopie et en proposant de nouvelles catégories d'action. À l'heure du « réalisme » imposé aux choix politiques, de la prépondérance de l'expertise scientifique, du rétrécissement des attentions sur le présent ou de la supposée crise des sciences humaines, cette grille d'analyse reste aujourd'hui d'une pleine actualité.
Utopias --- Utopies --- More, Thomas, --- Wells, H. G. --- Wells, Herbert George, --- Criticism and interpretation --- Idées politiques --- Critique et interprétation --- Wells, Herbert George --- Critique et interprétation. --- Utopies. --- Idées politiques. --- More, Thomas, - Sir, Saint, - 1478-1535. - Utopia --- More, Thomas, - Sir, Saint, - 1478-1535 - Criticism and interpretation --- Wells, Herbert George, - 1866-1946 - Criticism and interpretation --- Wells, Herbert George, - 1866-1946 --- More, Thomas, - Sir, Saint, - 1478-1535
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C'est une part largement méconnue du travail de Norbert Elias, et jusque-là inédite en français, que nous convient les textes majeurs qui composent cet ouvrage. Elias y déploie en effet une véritable sociologie de la connaissance et des sciences. En mobilisant une impressionnante culture classique ainsi qu'une large palette de connaissances scientifiques (de la physique à la biologie), il se confronte à la fois à l'"absolutisme philosophique" et au "relativisme" de certains historiens et sociologues. Au premier, et à travers une discussion extrêmement serrée et sans concession avec Karl Popper et Imre Lakatos, il reproche de prétendre dire ce qu'est la Science, et même ce qu'elle doit être, sans considérer ce que les savants font réellement dans leurs domaines scientifiques respectifs. Quant au second, il regrette qu'il ne pose pas explicitement la question des conditions historiques dans lesquelles certains savoirs peuvent réellement gagner non seulement en autonomie vis-à-vis des intérêts des groupes qui en sont porteurs, mais aussi en pertinence par rapport à la réalité observable. Ce faisant, Elias poursuit un double objectif : substituer à l'"homme" de la métaphysique transcendantale, les êtres humains au pluriel interdépendants par nature et dans des cultures spécifiques ; remplacer les théories de la science au singulier (reposant sur le postulat d'une science universelle et d'une méthode unique) par une théorie des sciences au pluriel - soit les sciences employant différentes méthodes, reliées, en partie, à la diversité de leurs objets respectifs. Le caractère radical de cette authentique révolution copernicienne de la théorie des sciences et de la connaissance reste tout entier à découvrir
Knowledge, Sociology of --- Science --- Social aspects --- Philosophy --- Sociologie de la connaissance --- Sociologie des sciences --- Epistémologie --- Philosophie des sciences --- Social aspects. --- Sociologie de la connaissance. --- Sociologie des sciences. --- Épistémologie. --- Philosophie des sciences. --- Science - Social aspects --- Science - Philosophy --- Épistémologie.
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Quelle est l’utilité des comparaisons internationales en éducation ? Comment des comparaisons telles que PISA sont-elles reçues et utilisées dans notre pays à travers le temps ? Peut-on en tirer des leçons en termes de pratiques à importer ou exporter d’un système éducatif à l’autre ? Des questions telles que la dyslexie ou l’autonomie des écoles signifient-elles la même chose dans n’importe quel pays ? Comme à l’occasion de chaque Entretien, des chercheurs et des praticiens confrontent dans ce volume leurs visions dans l’objectif de favoriser les interactions entre recherches universitaires et pratiques professionnelles.
Education --- éducation --- international --- comparaison --- PISA --- dyslexie --- education --- comparison --- dyslexia
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