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Issu d'un enseignement universitaire d'introduction à la science politique, ce livre a plusieurs objectifs : en premier lieu, mettre à la disposition du plus grand nombre le fruit d'un travail pédagogique collectif ; en second lieu, témoigner de la situation paradoxale de la science politique française contemporaine. En effet, cette discipline issue des sciences de gouvernement et du droit public est aujourd'hui largement ouverte et influencée par l'ensemble des sciences sociales, notamment par la sociologie ; au point même qu'il est courant de parler de sociologie politique pour la désigner. Toutefois cette ouverture sur les sciences sociales a initié une diversification infinie, réjouissante pour le chercheur, mais qui ne facilite pas l'enseignement de la science politique aux non-spécialistes et la comparaison des travaux. En ce sens, ce volume est aussi un pari : s'appuyer à la fois sur des travaux récents, sans limites préconçues, et sur les acquis de la sociologie, au premier chef sur des auteurs dont les livres et articles sont aujourd'hui largement disponibles en langue française (Max Weber, Norbert Elias, Pierre Bourdieu) pour proposer une perspective unifiée sur des éléments de science politique. C'est pourquoi, le titre de l'ouvrage n'est pas seulement un clin d'oeil à un " classique " italien, il souligne aussi les limites de l'approche sociologique en science politique, approche qui n'a pas encore permis, loin s'en faut, d'intégrer l'ensemble des objets de recherche constitutifs de l'activité politique et de répondre à l'ensemble des questions qui sont posées aujourd'hui, ou qui devraient l'être, aux politistes.
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Elections --- Political candidates --- Candidats (Elections) --- History --- Histoire --- France --- Politics and government --- Politique et gouvernement
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"L'élection est de nos jours une pratique si familière qu'elle pourrait sembler consubstantielle à la démocratie et à la politique. Le bulletin de vote, l'urne ou l'isoloir sont devenus les compagnons habituels de l'électeur, à tel point qu'on peine à imaginer une élection sans eux. Or, de l'Antiquité romaine à la Ve République, de la monarchie française à la Venise du XVIIIe siècle, on découvre non seulement que l'élection est présente là où on ne soupçonnerait pas son existence, mais qu'elle recouvre une grande variété de pratiques et de sens : vote auriculaire à l'oreille d'un secrétaire, « à la ballotte » par boule d'approbation ou de réjection, vote à main levée, par appel nominal, par correspondance, par procuration ou plus récemment par voie électronique, etc. De même, en portant son attention au-delà du champ politique, l'ouvrage explore d'autres univers sociaux au sein desquels l'élection, bien présente, prend encore d'autres formes et d'autres significations : l'Église, la justice, l'université, le champ syndical, etc. Comment alors penser l'élection en tenant compte de l'ensemble de ces expériences sociales et politiques ? Histoires d'élections, en associant historiens et politistes, est une histoire polyphonique où coexistent et s'entremêlent à travers le temps et l'espace des pratiques et des représentations bien plus variées que l'élection contemporaine ne le laisse supposer."
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La défaite électorale est un phénomène structurant de la vie politique démocratique. Rares sont les hommes politiques à ne jamais y avoir été confrontés, soit directement en tant que candidats, soit indirectement en tant que militants, collaborateurs ou membres d’un comité de campagne. Cet ouvrage propose une plongée du côté de ces battus des élections, qui, éclipsés par les glorieux vainqueurs, n’ont jusqu’à présent suscité qu’un intérêt de recherche réduit. En réunissant des contributions empiriquement fondées sur des expériences variées de défaites électorales, dans différents contextes historiques, géographiques et politiques, il se donne pour objectif de mieux saisir les enjeux symboliques et matériels de la défaite aux niveaux individuel et collectif. Trois angles d’analyse complémentaires sont plus particulièrement explorés par les auteurs : le premier centré sur la production du verdict de défaite, le deuxième sur les potentielles bifurcations biographiques des battus et enfin le troisième sur les appropriations partisanes de la défaite. Les études de la défaite « au concret » ici réunies ouvrent ainsi des pistes de recherche originales pour interroger de manière novatrice les processus de (dé)construction des carrières politiques, d’engagement et de désengagement politique, de transformation des milieux partisans ou encore de définition des règles de la compétition électorale.
Elections - Congresses --- Political campaigns - Congresses --- Politics, Practical - Congresses --- Political Science --- politique --- élection --- parti --- Elections --- Political campaigns --- Politics, Practical
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Publié en 1913, le Tableau politique de la France de l’Ouest d’André Siegfried s’est imposé comme un ouvrage fondateur de la sociologie électorale, de géographie électorale et plus globalement de l’étude de l’« opinion politique ». La figure elle-même d’André Siegfried est apparue comme majeure à la fois en science politique et en géographie. Cette célébration du centenaire du Tableau d’André Siegfried fut l’occasion d’un bilan, à la fois de l’évolution politique de l’ouest français depuis 1913 (en particulier la spectaculaire mutation à gauche de la Bretagne, le maintien d’une tradition modérée face aux extrêmes, l’évolution de l’influence de la religion, la transformation des opinions urbaines), mais également de la postérité d’André Siegfried face aux débats idéologiques et méthodologiques traversant les sciences électorales. Cet ouvrage, issu d’un colloque tenu à Cerisy-la-Salle en juin 2013, rassemble les contributions de politistes, géographes, sociologues, historiens, français et étrangers, dressant à la fois un portrait inédit de l’héritage de Siegfried et de son modèle explicatif, une mise en perspective historique et géographique de l’évolution des lieux siegfriediens emblématiques (canton de Talmont, vallée du Layon…), pour aboutir in fine à une discussion renouvelée sur les modèles explicatifs des opinions politiques spatialisées.
Geography --- sociologie --- sociologie politique --- opinion publique
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En inventant la droite et la gauche comme forme de positionnement politique, la Révolution française voit poindre, aux confins d’un échiquier ainsi redéfini dès la fin de 1789, des formes de radicalité qui ont contribué à rendre le débat plus tendu. En même temps que la politique naît une forme d’« extrémisme » à droite comme à gauche, qui se caractérise par une grande attention théorique tout autant que par des pratiques de rupture avec le débat supposé plus calme des Assemblées. Les actes de ce colloque se proposent d’interroger la notion d’« extrême » depuis son apparition dans le débat révolutionnaire jusqu’à ses plus récentes manifestations, en France ou en Italie par exemple, où une gauche radicale a pu se manifester et continue d’exister sous différentes formes. Ce sont de multiples facettes de cette réalité mouvante qui sont ici proposées et étudiées. Qu’en est-il d’une définition précise de l’« extrême » ? Est-ce une posture idéologique revendiquée dans une Assemblée représentative ? Ou bien, de par sa radicalité, ne peut-elle se déclarer que dans un espace autre, celui de la militance, de la société civile et de l’action sociale ? Est-elle une réalité homogène ou bien à son tour traversée de nuances, voire d’oppositions qui la divisent ? Ne serait-elle pas plutôt une réalité et un mot imposés par ses détracteurs inquiets ou agressifs, sous la forme d’un stigmate visant à décrédibiliser depuis deux cents ans ceux dont la politique est dite d’« extrême gauche » ? « Extrême » devient alors un stigmate qui permet de ranger sous un même mot le terroriste, le partageux, la pétroleuse, ou le militant syndical trop actif. Qu’en est-il des acteurs de cette radicalité de gauche ? Qu’en est-il des systèmes de représentations qui, depuis plus de deux cents ans, tentent de la marginaliser au nom d’une politique du bon sens, au nom d’un centre modéré rejetant à sa périphérie celles et ceux qui sont considérés comme des dangers pour l’ordre public et social ? Il…
History --- gauche politique --- histoire politique --- extrémisme --- Europe
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« Belle Époque », « Trente glorieuses », « Années de plomb » : les noms de période ont servi aux historiens de « divisions imaginaires du temps ». Peut-on parler des « Dix décisives » pour la décennie 1869-1879, soulignant ainsi la continuité de l’influence libérale ? Cent cinquante ans après l’effondrement du Second Empire, de l’écrasement de la Commune de Paris et de la lente et incertaine conquête de la République, la décennie 1869-1879 mérite d’être revisitée. Le temps est venu d’offrir une synthèse renouvelée, prolongée d’une réflexion mémorielle sur les ressorts de l’établissement de « la plus longue des Républiques ». Quel est le moment décisif ? Sans doute celui durant lequel les choses se décident, où les acteurs sortent du provisoire, saisissent l’opportunité de l’instant de la décision. Les « Dix décisives » s’inscrivent en amont de l’installation durable de la Troisième République, enfin solidement aux mains des républicains : l’alliance politique et intellectuelle entre républicains modérés et libéraux orléanistes, préparée par une maturation et des échanges intellectuels, a servi de clé de voûte à la fondation durable de la République parlementaire en France.
History --- Law --- France --- 19th Century --- Empire libéral --- orléanistes --- lois constituionelles --- Politics and government --- Bro-C'hall --- Fa-kuo --- Fa-lan-hsi --- Faguo --- Falanxi --- Falanxi Gongheguo --- Faransā --- Farānsah --- França --- Francia (Republic) --- Francija --- Francja --- Francland --- Francuska --- Franis --- Franḳraykh --- Frankreich --- Frankrig --- Frankrijk --- Frankrike --- Frankryk --- Fransa --- Fransa Respublikası --- Franse --- Franse Republiek --- Frant︠s︡ --- Frant︠s︡ Uls --- Frant︠s︡ii︠a︡ --- Frantsuzskai︠a︡ Rėspublika --- Frantsyi︠a︡ --- Franza --- French Republic --- Frencisc Cynewīse --- Frenska republika --- Furansu --- Furansu Kyōwakoku --- Gallia --- Gallia (Republic) --- Gallikē Dēmokratia --- Hyãsia --- Parancis --- Peurancih --- Phransiya --- Pransiya --- Pransya --- Prantsusmaa --- Pʻŭrangsŭ --- Ranska --- República Francesa --- Republica Franzesa --- Republika Francuska --- Republiḳah ha-Tsarfatit --- Republikang Pranses --- République française --- Tsarfat --- Tsorfat --- Γαλλική Δημοκρατία --- Γαλλία --- Франц --- Франц Улс --- Французская Рэспубліка --- Францыя --- Франция --- Френска република --- פראנקרייך --- צרפת --- רפובליקה הצרפתית --- فرانسه --- فرنسا --- フランス --- フランス共和国 --- 法国 --- 法蘭西 --- 法蘭西共和國 --- 프랑스 --- France (Provisional government, 1944-1946)
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