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UCLouvain (2)


Resource type

film (2)


Language

French (2)


Year
From To Submit

2012 (2)

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Film
Congo : terre d'eaux vives
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce documentaire, réalisé pour illustrer le Congo dans le cadre de l'Exposition Internationale de l'Eau à Liège (1939), est le premier film colonial officiel de l'Etat, patronné par son Fonds de Propagande Economique et Sociale. Sur un fond d'histoire coloniale assez romancée, Congo, terre d'eaux vives illustre, entre autres, les mille façons dont la vie congolaise dépend du fleuve et de ses eaux. Après un rapide état des lieux de la colonisation européenne, le film parcourt le pays, de Matadi au Katanga, pour s'achever au Ruanda-Urundi où la dernière partie fut tournée. De l'importance du passage des bateaux pour certaines populations à la vie des pêcheurs dans certaines régions, plusieurs exemples du rôle de l'eau dans la société congolaise à l'époque sont évoqués. Un bref passage, tourné alors que l'équipe quitte le fleuve pour continuer en pick-up, concerne les Pygmées de la forêt équatoriale. Plus loin, dans les environs de Stanleyville, une séquence sur les Lokele met en évidence la manière dont leur mode de vie, le long du fleuve, est indéniablement lié à leurs pirogues. Venant parfois de très loin pour vendre leurs produits (volaille, bananes) au marché de Stanleyville, ils y côtoient notamment des Wagenia qui, quant à eux, y vendent du poisson. Une séquence est d'ailleurs consacrée à ces pêcheurs chevronnés. La manière dont le fleuve fut apprivoisé par les Blancs est aussi abordée par le film, qui passe ensuite aux grands travaux entrepris en matière de construction de ponts (pont Kongolo, pont sur la Lukuga, pont métallique reliant le réseau navigable au réseau ferroviaire du Katanga, du Kasai et de l'Angola) et de barrages et centrales hydroélectriques (Chutes Cornet), dont la production était utilisée dans toutes les usines de la région. C'est ainsi que le secteur de l'industrie minière est passé en revue (mine d'étain à ciel ouvert, mine d'or de Kilomines, camp de travailleurs). Après une courte séquence sur l'industrie du bois, le film se penche sur la nature et le parc national Albert (sources chaudes, animaux) et passe très naturellement de l'autre côté de la frontière rwandaise, où des festivités ont lieu à l'occasion de la naissance d'un enfant Tutsi de sang princier. Le voyage de l'équipe se poursuit ensuite en bateau, puis en train, jusqu'à Elisabethville, "chef d’œuvre de l'urbanisme colonial belge", où le film s'achève dans un ultime et vibrant hommage à l’œuvre coloniale de la Belgique, sur fond de Brabançonne. Le film, distribué par Les Artistes Associés (United Artists), comporte plusieurs scènes visuellement réussies (image et montage): caravane des porteurs d'ivoire, porteurs de bois à la station de bois de chauffage, construction d'une pirogue, femmes à la rivière, danses au Rwanda. Quelques passages comportent de la musique ethnique


Film
Nos soldats d'Afrique
Authors: --- --- --- ---
Year: 2012 Publisher: Bruxelles: CUD,

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Abstract

Ce court métrage d'André Cauvin traite de l'organisation et du fonctionnement de l'armée coloniale du Congo, appelée "Force publique". A leur arrivée au bureau de l'enrôlement, les futures recrues passaient un examen médical et, si elles étaient considérées comme étant aptes, recevaient leur uniforme. Encouragés à vivre au camp militaire avec leur famille, ils étaient épaulés au quotidien par les femmes qui, indépendamment des tâches ménagères classiques, participaient au défrichage des cultures communes. Apres un passage concernant la vie domestique du camp, le film passe en revue plusieurs aspects davantage liés aux activités militaires de la Force publique et devient un véritable hymne à la patrie: les séances d'exercices, des soldats (transport d'armes à dos de mulets, entraînement de mitrailleurs, canons, soldats cyclistes, troupes du génie avec la fabrication de ponts flottants, pratique intensive de sports variés, gymnastique) deviennent des ballets agencés au rythme des tam-tams sur fond de salut au drapeau tricolore et Brabançonne. Réalisé sous le patronage du Fonds Coloniale de la Propagande Economique et Sociale, dans le cadre de la participation coloniale belge à l'Exposition Internationale de l'Eau (Liège, 1939), il est diffusé par Les Artistes Associés (United Artists)

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