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Exotic plant invasion is widely recognized as major threat to biodiversity. Exotics often occur in disturbed habitats, where the competing vegetation has been removed. Due to their high proportion of bare soil, active quarries may favour the installation of alien plant species if they are not well managed. Buddleja davidii was identified among the most frequent invasive plant in those disturbed areas. In many places, its eradication is no longer possible and the target is often to control its spread by mechanical, thermal and chemical methods. Fast growing and high covering species may also be sown on bare grounds to fight the establishment of this invasive plant. The aim of this study is to experimentally test, in plant containers, the ability of several native plant species to compete with Buddleja davidii. Two factors (seed mix, seeding period) were crossed to assess competition and temporal priority. The first factor was composed of four modalities: no seed mix (control), one forb seed mix, the forb seed mix along with Lolium multiflorum (grass) at 'low' density and the forb seed mix along with Lolium multiflorum (grass) at 'high' density. The tested mixtures were selected to be adapted to soil conditions of quarries. The second factor was composed of two objects: sowing at the same time as Buddleja daviddi and sowing one month after the invasive. On the basis of the results, Buddleja davidii seemed to benefit from a priority effect with one month planting advantage. Indeed, delayed seed mixes did not have a significant impact. However, all seed mixes sown at the same time as the invasive significantly affected its competitive performance. Forb seed mixes along with Lolium multiflorum were more aggressive than the forb seed mix alone. Nonetheless, no difference in effect between them was observed, despite different densities of grass.
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Senecio --- Invasive species --- phenotypes --- ecological succession --- Climatic change
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Crassulaceae --- Forecasting --- risk assessment --- Aquatic environment --- Invasive species --- Ammonium --- Belgium
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Some invasive plants which are managed by cutting or uprooting show a vegetative reproduction. Some treatment of plant material must be considered to avoid further invasion. Heat treatment may be an option to destroy the regenerative capacity of treated invasive plants. The aim of the present study is the establishment of heat resistance thresholds for selected invasive plant species (Buddleja davidii Franch., Fallopia japonica (Houtt.) Ronse Ducraene, Robinia pseudoacacia L., Solidago gigantea Ait.). This study consists of two parts, one on the exposure times and the temperatures reached during the composting of plant material and the other on thermal weeding. For the first part, seeds and samples of aboveground material and belowground material were placed in an oven for 2 to 10 days, with a step of 2 days. This operation was repeated for six temperatures (40, 45, 50, 55, 60, 65°C). The second part consisted of flaming the seeds and samples of aboveground and belowground material with a butane thermal weeder. The samples of aboveground and belowground material and the seeds were placed under a mesh at different heights and heated for 1s, 3s and 5s. Flame heights were 10 cm or 20 cm, giving six combinations " height-exposure time". For all considered species, treatment at composting temperatures and exposure times prevents vegetative regeneration from 40°C and seed germination from 45°C, except for the seeds of R. pseudoacacia that still germinated after 8 days at 60°C. In contrast, the thermal weeding is only fully effective on the aboveground material of F. japonica and R. pseudoacacia.
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Senecio --- Invasive species --- Germination --- Phenology --- Adaptation --- Belgium --- France
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Robinia pseudoacacia --- Invasive species --- colonizing ability --- genotype environment interaction --- phenotypes --- Temperature. --- Temperature
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Le processus d'invasion est fondamentalement inscrit dans une dynamique temporelle et peut être décrit comme un phénomène durant lequel une espèce franchit différentes barrières. Une espèce doit en premier lieu franchir une " barrière géographique " pour être introduite dans un nouveau territoire. Une fois introduite, l'espèce doit survivre aux nouvelles conditions environnementales et être capable de se reproduire, afin de former des populations viables. Elle passe alors la " barrière environnementale " et peut être considérée comme naturalisée. Enfin, elle doit encore franchir la " barrière de la dispersion " et se répandre dans l'environnement pour être considérée comme une espèce invasive. En outre, sur un continent, une espèce peut être à différents stades de franchissement de ces barrières en fonction de la région considérée. On peut ainsi trouver, en fonction des zones géographiques, des populations non-naturalisées qui ne parviennent pas à se maintenir sans apport de propagules, des populations naturalisées, mais qui ne sont pas invasives, et des populations invasives. Cette variation géographique peut résulter, entre autres, d'une variation des conditions environnementales à l'échelle du continent. L'invasion de l'ambroisie à feuilles d'armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) constitue une excellente opportunité d'étudier cet aspect de la biologie des invasions. En effet, l'historique d'invasion et la répartition actuelle de l'espèce sont bien documentés, et mettent en évidence des variations géographiques dans la dynamique d'invasion. En Europe de l'Ouest par exemple, il existe des régions fortement envahies (comme la vallée du Rhône, en France) et des régions où l'espèce n'est pas considérée comme naturalisée ou invasive, plus au nord (comme le Nord de la France, la Belgique et les Pays-Bas). Dans ce travail de thèse, nous avons testé l'hypothèse que l'aire d'invasion actuelle d'A. artemisiifolia était limitée vers le Nord, du fait d'un climat local défavorable ou d'une compétition interspécifique trop importante. Afin d'atteindre cet objectif général, quatre questions ont été posées. 1) Le climat local et/ou la compétition interspécifique causent-ils une variation des performances des individus dans différentes zones de l'aire d'introduction en Europe de l'Ouest ? ; 2) Au nord des zones actuellement envahies, le climat permet-il à de nouvelles populations introduites dans un habitat agricole de se maintenir et de s'accroître ? ; 3) Quelle est l'importance de la variabilité morphologique des graines dans l'invasion de zones à climat rigoureux ? ; et 4) Quelle est l'importance de l'effet de priorité lors de l'établissement de l'espèce au sein d'une communauté rudérale ? Nos recherches ont abouti aux conclusions suivantes : ni le climat local, ni la compétition interspécifique ne semblent empêcher la naturalisation et la future progression de l'espèce au nord de l'aire actuelle d'invasion, que ce soit dans les habitats rudéraux ou agricoles. En situation agricole au nord de l'aire d'invasion actuelle, l'espèce est capable de former des populations dont la production de descendants est importante. En moyenne au cours de notre expérimentation, chaque plant a produit un nombre de descendants égal à 273 ± 18.4 (moyenne ± erreur standard). Dans les habitats rudéraux, des populations existent déjà en Belgique et dans le sud des Pays-Bas, et sont capables de produire une grande quantité de graines : en moyenne, les plants mesurés portaient 222 ± 32.0 graines. Les performances des individus de ces populations sont d'ailleurs similaires à celles des individus au centre du foyer d'invasion. Aucune limite à la colonisation des zones au nord de l'aire d'invasion actuelle n'a été mise en évidence dans ce travail. Ceci est cohérent avec les observations d'autres auteurs mettant en doute le statut " non-naturalisé " de l'espèce en Belgique, et illustre l'aspect dynamique de l'invasion. L'importance de la temporalité dans la colonisation des milieux perturbés apparait critique. Lorsque la plante se développe quelques semaines avant le reste de la communauté, elle bénéficie d'une augmentation de performances bien supérieure à ce que d'autres astéracées rudérales sont capables d'atteindre dans la même situation. Dans notre expérience, l'effet de priorité induisait une biomasse aérienne 30.5 ± 1.94 fois plus élevée, et un nombre d'inflorescences 570 ± 160 fois plus important. Par ailleurs, la grande variabilité de l'espèce joue probablement un rôle important dans le succès de l'invasion. Ainsi, la grande variabilité des graines augmente la gamme de conditions environnementales où l'espèce peut se développer. Nos observations laissent présager un potentiel d'invasion au nord de l'aire d'invasion actuelle. Dans cette situation incertaine, il nous apparaît important de mettre en place un système de détection précoce de l'ambroisie, afin de permettre son éradication et cela, avant que l'invasion ne soit aussi problématique qu'en France. Des campagnes de sensibilisation du secteur public et agricole devraient être envisagées en Belgique, afin que de nouvelles occurrences de la plante ne passent pas inaperçues et que la propagation de l'espèce puisse être endiguée.
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Les plantes invasives sont des plantes introduites volontairement ou non par l'homme en dehors de leur aire de distribution naturelle et qui présentent une grande capacité à se disperser dans leur nouvel environnement. Certaines de ces espèces ont des effets très négatifs sur les habitats qu'elles colonisent et sur la diversité qu'ils abritent. La Région Wallonne n'est pas épargnée par ce phénomène et le contrôle des espèces exotiques envahissantes est un véritable enjeu dans la préservation de la biodiversité et de certains habitats de haute valeur biologique. Parmi les milieux clés pour la conservation de la biodiversité en Wallonie, les carrières occupent une place importante. La grande diversité d'habitats résultant de l'extraction de la pierre qu'elles abritent sont les refuges ou constituent des milieux de substitution pour de nombreuses espèces dont les habitats naturels sont sans cesse réduits par l'activité humaine. Ces milieux très perturbés font cependant l'objet de colonisation par certaines espèces de plantes invasives. Cela inquiète les carriers car la loi leur demande de restaurer les sites d'extraction et d'y garder une qualité biologique la plus grande possible. Les invasives sont un obstacle à cet objectif et l'image de marque des entreprises est en jeu.Cette étude vise à établir un état des lieux des plantes invasives dans les carrières calcaires de la Région Wallonne. L'objectif de ce travail est d'identifier les espèces invasives présentes en carrière,de déterminer leur occurrence et d'identifier les habitats les plus sensibles aux invasions dans les carrières. Un inventaire a donc été réalisé dans 31 carrières calcaires réparties sur l'ensemble du territoire wallon. Les 67 espèces de la liste de référence belge (Harmonia) ont été prises en compte pour cette étude. Au total 14 espèces de cette liste ont été observées lors des relevés. Il ressort que près de 30% des placettes échantillonnées possédaient du recouvrement d'au moins une espèce invasive et que seul 1 site visité était totalement indemne. Les trois espèces les plus fréquemment rencontrées sont Buddleja davidii, Robinia pseudoacacia et Senecio inaequidens. Les carrières en activité semblent plus sensibles aux invasions que les sites désaffectés, probablement en raison d'une plus grande proportion de sol nu et donc de niches disponibles pour les espèces exotiques envahissantes. De même, les remblais sont les habitats les plus envahis, il s'agit en effet de milieux perturbés et souvent plus riches que les autres. Ils sont donc plus accueillants pour les plantes invasives.Certaines pratiques peuvent être modifiées comme la plantation d'espèces invasives pour végétaliser et stabiliser les remblais. Des mesures peuvent également être prises pour limiter les arrivées de nouvelles espèces au sein des sites, notamment en favorisant le recolonisation par des espèces indigènes.
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In Western Europe, abandonment of traditional forms of agriculture has caused the fragmentation of semi-natural grasslands, affecting ecosystems functioning as well as population survival. Habitat restoration has become a crucial aspect of grasslands conservation, and one of the main issues is evaluating restoration success and setting appropriate criteria to do so. Indicators used to judge whether a restoration has been successful may concern a wide range of organisms. They may be defined at different geographical scales and may concern various levels of biodiversity organization. Among them, population parameters are less represented despite their usefulness. To consider restoration as a success, restored populations of targeted species should demonstrably possess characteristics allowing their dispersal, reproduction, growth and adaptation to the environment. In this thesis, the use of plant population parameters for evaluating grassland restoration was assessed based on a literature review. Then, the success of calcareous grassland restoration was determined regarding colonization of restored grasslands by five calcareous grasslands species; Helianthemum nummularium, Hippocrepis comosa, Potentilla tabernaemontani, Sanguisorba minor and Scabiosa columbaria. Population establishment and intra-specific functional trait variability in response to the environment were observed and compared among restored and reference populations of those species, through field inventories and in-situ traits measurements in calcareous grasslands of south Belgium. Moreover, a glasshouse experiment was set-up with the aim to evaluate the intra-specific variability in response to drought stress in reference populations of P. tabernaemontani. The results indicated that population parameters were less well studied for evaluating grassland restoration success compared to indicators related to ecosystems and communities. The population parameters used to assess the success of calcareous grassland restoration showed that the study species colonized restored sites and established new populations. The fitness of the restored populations was very high. High intra-specific trait variability was highlighted at a very local scale in the reference habitat. Individuals exhibited high leaf dry matter content (LDMC), low specific leaf area (SLA) and low vegetative height in relation to low soil depth and high potential incident radiation (PDIR). These environmental variables are possibly linked to the availability of soil moisture. Further, the relationship between traits and environmental variables was not always consistent in restored sites. However, the intra-specific variability of plant traits was similar in the reference and restored grasslands. Finally, the findings from the glasshouse experiment suggested that individuals originating from drier parts of calcareous grasslands better survive drought stress. The overall conclusion of this thesis is rather optimistic concerning restored populations of the five specialist plant species studied, specifically regarding their colonization, persistence and response to the environment or to potential climate change. The conclusions must, however, be modified depending on the reference ecosystem used as a model. This approach has to be integrated into a multi-scales and a multi-species approach to fully evaluate restoration outputs. Yet, this thesis has contributed to the understanding of population responsiveness to habitat restoration, as well as to the evaluation of restoration success of calcareous grasslands in Belgium.
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Les biochars sont connus de l'Homme depuis plusieurs siècles puisque les Amérindiens amendaient déjà leurs terres de culture avec du charbon de bois (terra preta). L'intérêt initial des biochars résidait donc avant tout dans l'amélioration des rendements agricoles même si, depuis lors, d'autres avantages, notamment la mitigation de l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre ont été révélés. Cependant, si des effets positifs nets sur les rendements agricoles sont observables pour des sols altérés, on sait assez peu de choses sur les potentiels intérêts à additionner des biochars à des sols fortement productifs, comme les sols wallons. De plus, l'impact du vieillissement de ces biochars sur les propriétés physico-chimiques des sols ou sur le rendement agronomique de ceux-ci reste assez méconnu. Dans ce contexte, il est intéressant de mettre en place des expériences qui permettraient de comparer les effets de biochars d'âges différents sur les paramètres précités. Les échantillons de sols (forestier et agricole) ont été collectés en début Septembre 2015. Lors de l'échantillonnage, trois répétitions du prélèvement ont été réalisées dans une aire de faulde et six en dehors. L'expérience de culture de froment a été réalisée en pot dans des chambres de cultures contrôlées. Les concentrations et contenu en composants élémentaires (carbone organique, azote,nutriments), diverses autres propriétés physico-chimiques (pH, CEC, %BS) ou encore certains traits physiologiques remarquables (biomasse, taux de germination, taille et nombre de feuilles, SLA, minéralomasses) ont été analysés. Les résultats ont montré que l'ajout de jeunes biochars permettait d'augmenter, dans les écosystèmes étudiés, la biodisponibilité des nutriments dans une gamme de variation allant de+13% à +127% en fonction de l'élément. Cependant, il a été remarqué que l'association de vieux biochars et d'un sol dont le pH est fortement acide était hautement contraignante pour la biodisponibilité des éléments, particulièrement celle du phosphore. Aucune variation substantielle de pH n'est observée après l'ajout des jeunes biochars. La production de biomasse en fonction des modalités est significativement variable. Cette variation entre modalité est observable dans les deux écosystèmes étudiés et peut être reliée à la biodisponibilité de certains nutriments essentiels.
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