Listing 1 - 2 of 2 |
Sort by
|
Choose an application
L’ouvrage retrace l’histoire de l’asile où Vincent Van Gogh fut interné. En 1807, à Saint-Rémy-de-Provence, le docteur Louis Mercurin achète l’ancien couvent Saint-Paul-de-Mausole. La petite maison de force tenue avant la Révolution par des moines devient un asile privé laïque dirigé de main de maître par le médecin. Pendant les décennies qui suivent sa mort en 1845, ses trois petits-enfants, un temps associés dans la propriété de l’établissement, président à sa destinée. Venus pour la plupart du quart Sud-Est de la France, des malades mentaux des deux sexes sont séquestrés à Saint-Paul. Vincent van Gogh y a vécu un an, de mai 1889 à mai 1890, séjour au cours duquel il a réalisé une part importante de son œuvre. Une autre célébrité, Marie Lafarge, condamnée pour le meurtre de son mari, l’avait précédé. D’abord effroyables, les conditions de vie des pensionnaires s’humanisent ; grâce à la vigilance des inspecteurs de la préfecture des Bouches-du-Rhône, les maltraitances les plus criantes sont supprimées. Mais les préoccupations de rentabilité et les problèmes de pouvoir entre propriétaires, directeurs, médecins et religieuses relèguent au second plan la question de la guérison alors aléatoire de la folie. L’histoire de Saint-Paul est aussi celle de sa féminisation : au départ majoritairement masculin, l’asile s’organise peu à peu autour des sœurs de Saint-Joseph et des malades femmes.
Art --- History --- asile --- Saint-Rémy-de-Provence
Choose an application
Les fêtes provençales constituent un aspect dynamique du patrimoine régional et sont depuis longtemps un sujet d’études pour historiens et ethnologues. L’introduction de l’ouvrage propose une rapide synthèse de cet héritage évolutif. Suivent treize études novatrices par leurs problématiques, leurs méthodes et leurs conclusions, qui privilégient la variété des approches et des spécialités. Les changements et permanences sont illustrés par les fêtes religieuses d’Ancien Régime, la dernière mise en scène de la Fête-Dieu d’Aix en 1851, l’étude sur la longue durée des « charrettes de la Saint-Éloi » dans l’ouest des Bouches-du-Rhône. Une caractéristique de la basse Provence est l’action qu’a pu y avoir le félibrige, à travers le discours sur les fêtes de F. Mistral dans Lou Tresor dóu Felibrige, les menus des banquets félibréens, les « virées » des Cigaliers à travers le Midi et plus largement les représentations des fêtes qu’ont promues les Félibres. Mutations et renouvellements récents sont manifestes dans les transformations du pèlerinage des Saintes-Maries-de-la-Mer, les danses folkloriques actuelles, la place de la pétanque et des spectacles tauromachiques, les reconstitutions historiques, la construction du lien festif par l’espace sonore. Une postface de Jean-Marie Guillon analyse l’imaginaire provençal de la fête en termes de « nostalgie d’un monde perdu ».
Festivals --- Provence (France) --- Social life and customs. --- Days --- Manners and customs --- Anniversaries --- Fasts and feasts --- Pageants --- Processions --- Provence --- fête --- fête provençale --- patrimoine régional
Listing 1 - 2 of 2 |
Sort by
|