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De nos jours, alors que la pratique de l'urbanisme continue d'aborder le thème de la production dans une optique utilitariste, un foisonnement d'initiatives échappe à ce cadre cognitif, en témoignant du travail comme valeur existentielle. Aussi artisans de leur vie, les acteurs de ces initiatives engagent de nouvelles mises en réseau qui structurent les lieux de l'habitat, du travail et de l'exercice de la vie publique dans des spatialités singulières, en transformant profondément la relation du travail à la ville. Loin de représenter une modalité inédite de construction de la ville, ce mouvement s'inscrit dans la tradition de l'artisanat urbain, comprise ici à la lumière des travaux de Hannah Arendt, Fernand Braudel, William Morris et Karl Polanyi. L'œuvre artisanale dans l'espace urbain propose une mise en récit de la production de l'espace par les artisans, à travers l'élaboration d'une méthode d'analyse originale, le lisuel cartographique. Bruxelles en est le cas d'étude, emblématique de la tertiarisation de la ville au 20e siècle et haut lieu de l'élaboration des politiques urbaines européennes de réindustrialisation. Marine Declève compose ainsi un atlas dynamique de la ville qui met en résonance trois plans relatifs à des moments clé de son histoire économique - la ville noble de 1770, le nouveau Bruxelles industriel de 1910 et Brussels productive city de 2018 - avec les récits de vies artisanales et leurs empreintes dans le tissu urbain. De cette recherche émergent des patterns spatiaux, issus des vies artisanales et figures d'une sociabilité urbaine singulière, ici définie comme communalité. Plus que l'architecture, c'est l'énergie sociale générée dans ces lieux qui fait signe, dévoilant l'intensité de l'action urbaine des métiers.
Villes --- Artisanat --- Urbanisme --- Art urbain --- Histoire --- Histoire. --- Histoire des villes --- Espace urbain --- Bruxelles --- 711.4 <493> --- 711.4 <493 BRUSSEL> --- 711.4 <493 BRUSSEL> Gemeentelijke planologie. Stadsplanning. Stedenbouw--België--BRUSSEL --- Gemeentelijke planologie. Stadsplanning. Stedenbouw--België--BRUSSEL --- 711.4 <493> Gemeentelijke planologie. Stadsplanning. Stedenbouw--België --- Gemeentelijke planologie. Stadsplanning. Stedenbouw--België --- Cities and towns --- Handicraft --- City planning --- Art, Municipal --- History.
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Tiers-lieux ? Différents récits pour mieux comprendre ces espaces qui m'interpellaient. Je voyais ce type de projet comme facteur de cohésion sociale, permettant à un lieu culturel d'être (peut-être) plus inclusif et facile d'accès. C'est donc dans une logique d'approfondissement de cet attrait que j'ai voulu étudier ce sujet en me restreignant au territoire bruxellois avec dix études de cas. Comprendre comment ces projets voyaient le jour, leurs conditions d'existence et d'émergence. Depuis quelques années, j'ai pu remarquer que ça soit à Paris ou à Bruxelles l'émergence en effet de ces lieux, pour autant je ne savais pas les nommer (je me demande si même après ce mémoire j'y arriverais), car il est difficile d'avoir une explication, une définition concise et suffisante pour ce type d'endroit. Le flou, du moins le hasard semble en être une partie intégrante. Lieux alternatifs, espaces hybrides, lieux infinis (« Lieux Infinis » de Encore Heureux Architectes), tiers-lieux... Tiers-lieux, comme concept opérationnel plutôt que théorique, dans le sens où il s'agit d'un concept dont la définition se nourrit du terrain, qui n'est pas défini à priori mais est en reconfiguration permanente.
Animation socioculturelle --- Tiers-lieu --- Chantier participatif --- Espace polyvalent --- Espace de transition --- Espace social --- Appropriation de l'espace --- Usager --- Écosystème urbain --- Friche urbaine --- Politique urbaine --- Innovation --- Action sociale --- Bruxelles
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Une ressource, une communauté et des règles de gouvernance établies afin de gérer équitablement la ressource : l’alliance de ces trois éléments constitue ce que l’on nomme aujourd’hui «le commun». Nous assistons ces dernières années à une véritable explosion des expérimentations et des réflexions autour de ce thème, qui est devenu une référence centrale de la lutte et de l’action politique, sociale, économique et urbaine. Toutefois, si l’on passe de la notion générale à son application à des cas concrets, nous nous apercevons que peu de travaux sont consacrés à la place que prennent les communs dans la ville et à la manière dont ils contribuent à la transformation de ses formes matérielles. Les communs sont des espaces d’actions collectifs, mais aussi des lieux et des formes spatiales et paysagères : il peut s’agir d’une cour africaine, de la cage d’escalier d’un immeuble collectif, d’une friche industrielle ou d’un potager urbain. Cet ouvrage étudie les modalités d’appropriation de ces espaces par celles et ceux qui les pratiquent et met en résonance l’approche des sciences sociales avec celle de l’urbanisme, pour tenter de répondre à la question : en quoi et sous quelles conditions les communs contribuent-ils à mettre en rapport harmonieux la cité et la ville, les formes matérielles et les modes d’habiter ? - 4e de couverture
Commons --- Sociology, Urban. --- Terres de communage --- Sociologie urbaine --- Urbanisme --- Biens communaux --- Participation des citoyens --- Démocratie participative --- Communauté
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Ce travail a pour objet le film que Roberto Rossellini a réalisé en 1977 pour l'inauguration du Centre Georges Pompidou sur le plateau Beaubourg à Paris. Il analyse la manière dont ce film rend compte de la dimension utopique présente à l'époque dans le projet de Centre National d'Art et de Culture, et fait le lien avec le projet d'encyclopédie historique, visuelle et démocratique qui constitue l'horizon utopique du réalisateur italien. Le premier chapitre retrace le chemin parcouru par l'utopie depuis l'invention du terme par Thomas More en 1516. Il met en évidence le rôle de l'urbanisme et de l'architecture comme outil de concrétisation de l'idéal utopique et pose aussi la question du rapport de l'utopie à l'art telle qu'elle se posait à l'inauguration du Centre 1977. Le deuxième chapitre montre dans une première partie comment l'architecture du Centre Georges Pompidou ancre ses racines dans différents courants de l'utopie moderne : l'utopie saint-simonienne, les avant-gardes modernistes et le mouvement anglais Archigram. Il met en évidence les éléments qui permettent de considérer le Centre à la fois comme un bâtiment moderniste et postmoderne. Il analyse également la manière dont le Centre s'intègre dans Paris, ce qui permet de comprendre la place importante que la dimension urbaine occupe dans le film. La deuxième partie du chapitre fait un parcours à travers le programme du Centre pour découvrir comment l'utopie de l'accès à l'art pour tous se concrétisait, à l'époque du film, dans l'organisation et dans la pratique des deux départements (le MNAM et le CCI) et des institutions associées (la BPI et l'IRCAM). Le troisième chapitre est consacré à l'itinéraire de Roberto Rossellini, et détaille le projet d'encyclopédie historique auquel il a consacré les dix dernières années de sa vie. Il en présente les principales références : le mouvement du néo-réalisme italien (auquel Rossellini a été intimement associé et qui constitue son horizon esthétique), le matérialisme historique de Karl Marx (qui constitue son horizon philosophique), la pansophie coménienne et le principe de la vision directe (qui constitue sa référence méthodologique et pédagogique). Le travail met en évidence la continuité de la réflexion de Rossellini sur le rapport de l'homme à la société et l'originalité de son projet dans le contexte des années soixante et septante, marquées par l'émergence de la civilisation des loisirs et l'irruption de la télévision et de l'économie de la communication dans le quotidien des gens. Le quatrième chapitre intègre les enseignements des chapitres précédents et présente une analyse en profondeur du film sur le Centre Georges Pompidou. Il montre comment Roberto Rossellini, dans ce qui sera son dernier film, se sert de l'événement historique constitué par l'ouverture du Centre comme prétexte à un voyage éducatif qui nous pousse à réfléchir sur la condition du rapport entre histoire, art et société. La déambulation par les différents départements permet de prendre conscience de l'architecture et des orientations programmatiques du Centre. Ces dernières, focalisées sur l'utopie de l'art pour tous, la déconstruction du rapport linéaire à l'histoire et la recherche de l'interdisciplinarité, étaient considérées comme révolutionnaires à l'époque. L'étude s'arrête sur quatre situations rencontrées au cours du parcours, qui mettent en scène le face à face entre le public et l'oeuvre d'art : Obstruction (Man Ray, 1920/1964), Le Magasin de Ben (Ben, 1958-1973), Les Capétiens partout (Georges Mathieu, 1954), Accumulation d'éléments mécaniques (Arman, 1974). Ces quatre oeuvres expriment par différents moyens la fuite de l'art vers de nouvelles formes d'utopie. L'étude montre en synthèse comment l'oeuvre de Rossellini procède essentiellement d'une vision humaniste et sociale de l'art. Elle se conclut sur l'idée que la dimension utopique de son projet se matérialise surtout dans une éthique professionnelle. C'est elle qui, au-delà de l'intérêt du contenu et de la qualité de la démarche pédagogique, donne au film une vie poétique propre.
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Qu’entend-on par production urbaine ? Ce terme polysémique peut signifier au moins deux choses différentes. Tout d’abord, dans un sens très large, il se réfère à la manière dont les formes urbaines sont produites – que ce soit au quotidien ou à très long terme – par des acteurs sociaux qui ont accès à des ressources très contrastées, dans des relations de solidarité et de concurrence, de domination et de résistance, de négociation et de conflit. Si la ville est un espace produit, incarné par la morphologie de l’espace bâti, c’est aussi un espace productif, dans lequel une série de facteurs et d’acteurs participent tous à la production et à la circulation des matériaux.
Espace urbain --- Analyse urbaine --- Ecosystème urbain --- Economie circulaire --- Mode de production
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"Autodidacte, Chrystel Crickx découpait à la main et vendait à la pièce des lettres dans son magasin Publi Fluor à Schaerbeek. Découpées dans du vinyle adhésif entre 1975 et 2000 pour des usages signalétiques et publicitaires locaux, ces lettres ont depuis été numérisées et rendues plus largement accessibles à des utilisateur·ices en dehors des frontières belges et dans d’autres contextes. À la marge des moyens de communication normés, elles ont contribué et contribuent toujours à l’environnement visuel urbain, à Bruxelles et ailleurs. Cet essai collectif non standard tente à la fois de raconter la vie d’un modèle de lettres – avec celles de ses auteur·ices successif·ves et leurs outils – tout en élargissant le champ pour suivre les lézardes entre les différentes histoires que la pratique de Chrystel Crickx convoque."
Printing --- Type ornaments --- Type and type-founding --- Typographie --- Fleurons (Typographie) --- Caractères d'imprimerie --- Crickx, Chrystel --- Bruxelles --- Lettrage --- Enseignes / Design --- Arts graphiques --- Graphic design (Typography)
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