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Suite aux ouvrages sur la Haute-Meuse, la CWEPSS a poursuivi son travail d'inventaire avec la Haute Meuse namuroise. L'inventaire localise et décrit 436 sites karstiques et 17 circulations d'eau souterraine; il comprend 14 extraits de cartes géologiques au 1/20.000è. La zone karstique étudiée est très diversifiée; elle comprends à la fois les cavités les plus profondes du pays (dans la région de Mont Godinne), des falaises verticales avec des abris accessibles aux seuls rapaces et aux grimpeurs, et des circulations d'eau souterraine qui définissent des axes de soutirage.
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Ce neuvième tome papier des Atlas du karst (une série entamée en 2008... déjà !) couvre l'Ourthe en Calestienne : une étroite bande de calcaire dévonien ne dépassant pas 1km de large, comprise entre Marche-en-Famenne et Bomal-sur-Ourthe. Coincée entre les roches métamorphisées du plateau ardennais à l'est et la dépression schisteuse de la Famenne à l'ouest, elle concentre un nombre très élevé de sites karstiques, tant de surface que souterrains. L'incision profonde de l'Ourthe y a dégagé des parois rocheuses, dont certaines atteignent 80m de haut. La capacité infiltrante de ces calcaires est telle que des cours d'eau comme que la Lembrée, l'Isbelle, le ruisseau de Pont-le-Prêtre et dans certaines conditions l'Aisne, se retrouvent totalement à sec pendant une partie de l'année. L'Ourthe elle-même subit des recoupements souterrains de méandre, qui ont creusé certains des plus beaux conduits rectilignes du karst wallon, comme les grottes de Warre et de Bohon.
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