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ULiège (4)


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dissertation (4)


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French (4)


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Dissertation
Voir la personne ou voir la maladie : Quel impact chez les proches de personnes présentant un vieillissement cognitif difficile ?
Authors: --- --- ---
Year: 2020 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Au vu du nombre croissant de cas de démence et, conséquemment, de l’importance grandissante des aidants proches, les recherches au sujet de ces derniers se sont récemment multipliées. Elles se sont, entre autres, intéressées aux facteurs qui peuvent influencer le vécu de l’aidant dans sa situation d’accompagnement (Pristavec, 2018 ; Broese van Groenou et al., 2013 ; Yu et al., 2018). Mais peu se sont intéressées à l’influence du cadre de référence biomédical dans lequel ces mêmes études prennent place. Le modèle biomédical est effectivement l’approche de référence lorsqu’il s’agit d’aborder la maladie d’Alzheimer et les démences apparentées. Pourtant, cette dernière est fort controversée puisqu’elle tend à se focaliser uniquement sur les symptômes et les déficits associés à la maladie et, conséquemment, à stigmatiser la personne malade (Van der Linden, 2012 ; 2013). Elle n’est cependant pas la seule à exister dans ce domaine. En effet, il existe notamment une approche plus globale, centrée sur la personne, considérant le malade comme un individu à part entière, avec son histoire, ses émotions, ses compétences, etc. (Cheston & Bender, 1999, cité dans Epp, 2003). Celle-ci semble d’ailleurs plus appropriée pour promouvoir des soins satisfaisants, autant pour la personne malade que pour les aidants (Doran et al., 2018 ; Gridley et al., 2015 ; Kellet et al., 2010 ; Mckeown et al., 2010). L’objectif de notre travail était d’analyser dans quelle mesure ces deux approches pouvaient avoir un impact différent sur la manière dont l’aidant évaluait son proche, lui-même et sa situation d’accompagnement. En regard de la littérature, nous imaginions que l’approche centrée sur la personne induirait un regard plus positif que l’approche biomédicale. Nous souhaitions évaluer ensuite l’influence de ces approches sur le niveau d’anxiété ressenti par l’aidant. Les résultats ne nous ont pas permis de nous positionner quant à un impact différentiel de ces deux approches, que cela soit sur la vision de l’aidant ou sur son niveau d’anxiété. Nous avons envisagé plusieurs hypothèses pour tenter d’expliquer cette absence de résultats : (1) la taille de l’échantillon, (2) l'impossibilité de vérifier l’effet de nos conditions et (3) le délai très court entre les deux entretiens qui a peut-être conduit à un effet de report. En plus de ces limites, certaines ont pu être créées dû à notre changement de méthodologie. A l’avenir, il nous paraît donc opportun, à minima, d’allonger le délai entre les deux entretiens et de mener ces derniers en face à face. Au vu de nos observations, il pourrait également être pertinent de s’intéresser davantage à la dyade aidant-aidé, d’un point de vue qualitatif par exemple. De manière générale, il serait intéressant de réaliser des études supplémentaires dans ce domaine au vu de l’impact positif qu’un regard plus ouvert et plus global pourrait avoir, autant sur l’aidant que sur l’aidé.


Dissertation
Voir la « personne » ou voir la « maladie » : quelles répercussions sur la perception d'une personne présentant une maladie d'Alzheimer ?
Authors: --- --- ---
Year: 2021 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

Compte tenu de l’évolution croissante de l’avancée en âge de la population et du taux de démence élevé qui y est associée. Les services de santé seront les premiers confrontés à cette population grandissante de personnes présentant des démences. Investiguer les représentations des professionnels du soin et de la santé à l’égard des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer et maladies apparentées afin d’améliorer les pratiques et la qualité de vie des professionnels et des personnes soignées paraît donc essentiel.
Depuis une vingtaine d’années, l’approche centrée sur la personne, basé sur les travaux de Kitwood (1997) envisage la personne atteinte de démence comme un individu à part entière, avec ses valeurs, désirs et choix propres. Celle-ci se trouve être en opposition avec le modèle biomédical dominant dans le contexte de la démence, modèle qui a tendance à définir la personne par sa maladie et les déficits qui en découlent.
L’objectif de notre travail est d’analyser la façon dont les deux approches influencent la perception qu’ont les professionnels du soin et de la santé sur une personne âgée avec un diagnostic de maladie d’Alzheimer et sur son accompagnement. Nous fondant sur la littérature scientifique, nous avons émis l’hypothèse que l’approche biomédicale induirait un regard plus négatif et l’approche centrée sur la personne un regard plus positif. Nous supposions également que l’approche biomédicale serait dominante dans la population des soignants et des professionnels de la santé et nous nous pensions également que ces deux approches auraient une influence sur l’accompagnement de la personne âgée démente.
Les résultats de notre étude ne sont pas significatifs. Cette recherche présente plusieurs limites conséquentes qui peuvent expliquer en grande partie cette absence de résultats. Toutefois, nous envisageons plusieurs pistes réflexives afin de réitérer cette recherche pour espérer obtenir des résultats probants.


Dissertation
Voir la maladie ou voir la personne, quel impact pour les professionnels de la santé ?
Authors: --- --- ---
Year: 2022 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

La maladie de type Alzheimer (MtA) constitue la cause la plus courante de démence (Jedidi et al., 2010). Les conséquences sont physiques, psychologiques, sociales et économiques pour les personnes atteintes mais aussi pour les proches, le personnel en charge des soins et la société en général.
Les professionnels de la santé reçoivent une éducation biomédicale du vieillissement dont les effets délétères possibles sont un diagnostic stigmatisant et la tendance à voir la maladie avec les incapacités et déficits plutôt que les forces et les ressources de la personne (Sabat, 2003). Certains auteurs plaident l’importance de changer cette vision pour privilégier une approche intégrative qui soit davantage centrée sur la personne. Les études ont démontré des bénéfices de cette approche tant pour les personnes atteintes de MtA que pour les professionnels de la santé qui les prennent en charge. L’objectif de cette étude est de voir si les professionnels de la santé perçoivent davantage la maladie, selon une approche biomédicale, ou la personne, selon une approche centrée sur la personne. Les résultats indiquent que de manière générale, la perception d’une personne atteinte de MtA est négative. Cette perception est d’autant plus négative lorsque la personne est présentée avec des informations strictement médicales, comme c’est généralement le cas dans les milieux de soins. En revanche, la perception s’améliore positivement lorsqu’on donne aux professionnels de la santé des informations relatives à l’histoire de vie de la personne atteinte de MtA. 
En conclusion, l’application de l’approche centrée sur la personne via la transmission d’informations relatives à l’histoire de vie améliore la perception des professionnels de la santé au sujet d’une personne atteinte de la MtA. Elle permet aux soignants de voir la personne derrière la maladie.


Dissertation
Accompagnement en milieu institutionnel : de quoi les personnes âgées ont-elles envie ?
Authors: --- --- --- ---
Year: 2020 Publisher: Liège Université de Liège (ULiège)

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Abstract

En 1997, éclate aux États-Unis, un mouvement populaire voué à changer la culture du vieillissement et « des Soins de Longue Durée » (SLD) dans les maisons de repos (Rahman et Schnelle, 2008 ; Grabowski, et al., 2014). Ce mouvement, généralement connu sous le nom de « changement de culture ou culture change » des SLD, vise à transformer radicalement le modèle médical traditionnel au profit d’une approche holistique dans laquelle tous les aspects de la vie d'une personne âgée (choix, dignité, respect, …) soient considérés comme étant primordial (Hill et al., 2011 ; Van Haitsma, K., & al., 2012). A mesure que le mouvement se développe, plusieurs modèles sont mis en œuvre tels que : Wellspring, Planetree, l'Eden Alternative (Koren, 2010), Carpe Diem, ou encore le Green House (Robinson & Gallagher, 2008), ... 
Actuellement, au sein de la littérature, il n'existe peu d'études qui cherchent à comprendre l'avis et les intérêts des personnes âgées en termes de préférences institutionnelles. Préfèrent-elles rester au domicile ou aller en maison de repos (Eckert et al., 2004) ? ; préfèrent-elles des soins formels ou informels (Wielink and al., 1997) ? 

L'objectif de ce mémoire est d'étudier les préférences et le point de vue des personnes âgées en termes de soins de longue durée (SLD). Nous avons interrogé des personnes âgées vivant encore au domicile et pouvant être un jour amenées à intégrer une maison de repos (maisons de repos traditionnelles ou centrées sur la personne). Deux brochures leur ont été présentées : l’une « centrée sur la personne » avec des notions de « culture change » et l’autre dite « traditionnelle ». Par conséquent, deux hypothèses sont émises : Hypothèse 1 : Si les valeurs et les attentes que les personnes âgées ont à l’égard des maisons de repos sont respectées et valorisées, elles manifesteront davantage une vision positive des maisons de repos et seront donc plus enclines à accepter une prise en charge dans ces maisons de repos (Schoenberg & Coward, 1997). A l’inverse, si les valeurs prônées par les personnes âgées à l’égard des maisons de repos ne sont pas reflétées, alors les personnes âgées manifesteront une vision négative à leur égard et ne seront donc pas enclines à accepter une prise en charge dans ces maisons de repos (Rabiner, 1996). Hypothèse 2 : étant donné que la prise en charge centrée sur la personne fait davantage échos à des valeurs préconisées par les personnes âgées en termes de soins de longue durée, ces dernières seraient plus enclines à choisir ce type de prise en charge plutôt qu’une prise en charge traditionnelle » (Stewart, 2001 ; Little et al., 2001).

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