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L’imitation des mouvements constitue un facteur important dans le fonctionnement mental humain. C’est partiellement en imitant autrui, en l’action exercée sur les objets, que l’enfant acquiert une certaine compétence sensorimotrice. Pour Piaget, le développement de la manipulation contribuera à la formation de symboles et de la pensée.
Le processus d’imitation en lui même reste toutefois un phénomène relativement mystérieux pour les chercheurs en psychologie. Dans la genèse de l’imitation du mouvement semblent intervenir des facteurs d’ordre perceptif, mnésique et pratique. Les facteurs perceptifs comportent eux-mêmes des aspects visuels (l’image du corps d’autrui), des aspects sensitifs, quand il s’agit de manipuler des objets, et en dernier lieu, des aspects kinesthésiques qui vont permettre l’élaboration du schéma corporel dans l’expérience des structures posturales et des mouvements. Les facteurs mnésiques assurent le maintien temporaire du mouvement dans le moment précédant son exécution. Les facteurs praxiques ou moteurs concernent le déclenchement, le déroulement, et l’aboutissement d’une séquence motrice qui s’organise dans le temps et dans l’espace. C’est ainsi que le maladroit, ou le cérébrolésé, effectue soit une analyse visuelle ou contextuelle Inadéquate, soit oublie en cours du mouvement des éléments de la séquence, ou encore réalise mal le mouvement prévu.
C’est principalement au moyen d’une analyse des erreurs d’exécution que l’on peut étudier le processus d’imitation, et que l’on peut révéler les facteurs de correction et de contrôle qui sont en jeu Ces facteurs sont de même ordre que ceux intervenant dans d’autres types de mouvements, qualifiés de volontaires. Le facteur visuel, d’une part, contrôle l’adéquation des éléments de la forme ou des directions du mouvement par rapport au modèle interne, et fournit les bases d’une correction comparative. Le facteur kinétique et postural, d’autre part, intervient soit par les ajustements en cours de route, soit en mettant en œuvre un schéma moteur déjà acquis.
Pour concrétiser ces notions, nous pouvons penser aux nombreuses activités de la vie quotidienne qui sont tributaires de notre capacité d’imiter d’autrui (par exemple, conduire une voiture, utiliser un appareil électronique, faire la cuisine). Nous pouvons nous demander si ces acquisitions font l’objet d’un codage verbal, ou si nous recourons à un autre type de codage qui serait de nature visuelle (apprendre à faire la cuisine au moyen d’un cours par correspondance), spatiale ou motrice. Nous pouvons également mentionner des observations plus anecdotiques ; par exemple, comment expliquer le fait que nous reproduisons, le plus souvent à notre insu, les postures ou gestes de la personne avec laquelle nous vivons ? Ou encore l’observation particulière chez le sourd qui apprend un langage gestuel par imitation de gestes ou d’un mouvement articulaires… Ces questions concernant le lien entre le geste et le type de langage et la diversité des mouvements évoqués ici, nous ont conduits au choix de deux types de gestes différents dans notre étude expérimentale : les gestes verbalisables et les gestes non verbalisables.
De nombreux chercheurs se sont centrés sur la production des gestes ou des mouvements corporels. Ce sont des mouvements de la main qui ont été principalement étudiés, notamment les mouvements lors de la saisie d’un objet dans l’espace. Ces études se basent sur les troubles dans l’exécution du mouvement en pathologie (par exemple la perturbation de la coordination des actes moteurs ou les désordres de la conduite symbolique chez les patients aphasiques-apraxiques), ainsi que sur la corrélation entre la production de gestes et la compréhension verbale. Ou encore, elles examinent l’acquisition de gestes chez le jeune enfant (tests d’imitation de gestes…)
Notre travail, réalisé sur des sujets normaux, mais néanmoins mis au point dans l’intention d’apporter quelques éclaircissements sur les phénomènes pathologiques, concerne essentiellement la rétention des mouvements au sein de la mémoire à court terme. Depuis la distinction entre les mémoires de travail, c’est la rétention du matériel verbal et spatial qui a attiré l’intérêt de la plupart des chercheurs.
Le premier chapitre de la partie théorique de notre étude traite de la mémoire de travail et de la représentation générale qu’en fournit Baddeley. Nous présenterons quelques notions théoriques les composantes de la mémoire de travail qui sous-entendent notre expérience. Nous supposons que l’imitation des mouvements implique le stockage de ces mouvements entre leur présentation et leur reproduction. Cet intervalle peut être minimal ou être d’une durée de plusieurs secondes.
Etant donné que peu de travaux sont consacrés à l’imitation des mouvements vue sous cet angle, la présentation des recherches réalisées par Smyth et son équipe à l’Université de Lancaster fait l’objet de notre deuxième chapitre. Nous décrirons en détail leurs expériences qui ont guidé notre étude expérimentale.
Dans les études sur la reproduction immédiate de divers éléments, les erreurs commises par les sujets constituent la variable essentielle. De ce point de vue, il nous paraît intéressant d’observer les sujets qui sont plus enclins à ces erreurs que d’autres. Dans un troisième chapitre traitant de la mémoire chez les sujets âgés, nous examinerons le point de vue de différents auteurs quant aux effets de l’âge sur la mémoire de travail. En ce qui concerne les personnes âgées, nous savons qu’elles se plaignent d’oublier les faits récents et se souviennent relativement mieux des événements anciens. La psychologie expérimentale s’étant essentiellement consacrée à l’étude des phénomènes du vieillissement normal ou pathologique dans le domaine verbal, il serait intéressant de voir ce qu’il en est de la rétention des mouvements. Est-ce que celle-ci est sujette à des altérations liées à l’âge quand elle est mesurée au moyen de tâches complexes impliquant la mémoire de travail ? C’est à cette question que nous tenterons de répondre dans la partie expérimentale qui constitue l’essentiel de notre recherche.
Par rapport à Smyth et collaborateurs, les trois points originaux de notre étude sont les suivants : premièrement, c’est l’analyse systématique de la mémoire des mouvements en relation avec la composante verbale et Visio-spatiale de la mémoire de travail ; deuxièmement, la comparaison de trois types de mouvements (corporels symboliques, corporels arbitraires, et les mouvements vers des points de l’espace). Le troisième aspect original est notre échantillon est composé de sujets âgés et de sujets jeunes. La comparaison de ces deux groupes nous permettra de mettre en évidence la variation et un éventuel déclin de la capacité des diverses composantes de la mémoire de travail lié à l âge.
Movement --- Memory --- Orientation --- Kinesthesis
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Kinesthesis --- Muscles --- Vestibule, Labyrinth
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Kinesthesis. --- Muscles. --- Muscles --- Vestibule, Labyrinth. --- Innervation.
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Kinesthesis --- Muscles --- Muscles --- Vestibule, Labyrinth --- innervation
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Motor learning. --- Motor Activity --- Learning --- Psychomotor Performance --- Kinesthesis
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Kinesthesis. --- Movement. --- Stress, Psychological --- Movements --- Motion --- Kinesthetic Sense --- Movement Sensation --- Kinesthesia --- Kinestheses --- Kinesthesias --- Kinesthetic Senses --- Movement Sensations --- therapy. --- Kinesthesis --- Movement --- therapy --- Alexander, Gerda
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Learning. --- Motor Activity. --- Kinesthesis. --- Psychomotor Performance. --- Motor learning --- Apprentissage moteur --- Textbooks. --- Manuels d'enseignement supérieu
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Fractures, Bone --- Bone and Bones --- Fracture Fixation --- Joints --- Kinesthesis --- Postoperative Care --- surgery
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