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Analyse de l'urbanisme

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Quel est le lieu de vie dans la production de l'espace urbain ? Quelles sont vos capacités et vos limites dans la construction de la ville ? Et quelle est la nouvelle condition de l'urbanisme à partir du moment où l'habitant est reconnu comme un acteur urbanisant et pas seulement comme un acteur urbanisé ? La thèse aborde ces questions avec une méthodologie originale qui repose sur la conception de la ville comme sujet et phénomène vivant, plutôt que comme objet abstrait, pleinement appréhensible. Dans une approche par fragments, qui interroge les parties avant le tout, l'œuvre interroge les méthodes d'analyse conventionnelles et propose de nouvelles manières de lire et d'écrire la ville. Le domaine d'étude est Cochabamba en Bolivie, une ville latino-américaine moyenne comme les autres mais qui est elle-même. Pour la découvrir, l'œuvre construit un voyage à trois : le premier suit le quotidien de ses habitants, leurs pratiques, conflits et projets au sol.Le second prend la distance et regarde la ville comme une forme physique, structurée et utilisée. Le troisième la parcourt et plonge dans les mémoires et l'histoire de cette urbanité particulière. La thèse met en évidence la capacité de l'acteur habitant à construire la ville et soutient une double hypothèse : Premièrement, la complexité des relations entre les parties est la condition de la construction d'une continuité urbaine qui articule différentes échelles et dimensions. Deuxièmement, la justification d'une pratique institutionnelle d'urbanisme réside dans sa capacité à se réinventer comme outil et pour l'action collective, catalyseur de liens complexes et producteur de continuité. ¿Cuál es el lugar de habitar en la producción del espacio urbano ? ¿ Cuáles son sus capacidades y sus limitaciones en la construcción de la ciudad ? y ¿Cuál es la nueva condición del urbanismo a partir del momento en que se reconoce al habitante como un actor urbanizante y no sólo como un actor urbanizado ? La tesis aborda estas preguntas con una metodología original que se basa en la concepción de la ciudad como sujeto y fenómeno viviente, antes que como objeto abstracto, aprehensible en su totalidad.En una aproximación por fragmentos, que interroga las partes antes que el todo, el trabajo cuestiona los métodos convencionales de análisis y propone nuevas formas de leer y de escribir la ciudad. El terreno de estudio es Cochabamba en Bolivia, una ciudad media latinoamericana como cualquier otra pero que, al ser ella, no es ninguna otra. Para descubrirla, el trabajo construye un recorrido de tres vías : la primera acompana al ras del suelo la vida cotidiana de sus habitantes, sus prácticas, conflictos y proyectos.La segunda toma distancia y mira la ciudad como forma física, estructurada y utilizada. La tercera la atraviesa y se sumerge en las memorias e historia de esta urbanidad particular. La tesis pone en relieve la capacidad del actor habitante para construir la ciudad y sostiene una doble hipótesis : Primero, la complejización de las relaciones entre las partes es la condición para la construcción de una continuidad urbana que articule escalas y dimensiones diversas.Segundo, la justificación de una práctica urbanística institucional reside en su capacidad para reinventarse como herramienta de y para la acción colectiva, un catalizador de vínculos complejos y productor de continuidad.

Analyse de l'urbanisme --- Bolivie

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Analyse de l'urbanisme --- Urbanisme --- Pays-bas

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Durant ces 200 dernières années, notre société a considérablement évolué sous l'influence de multiples facteurs : l'effritement progressif des grandes institutions (famille, religion...), l'émergence de l'Individu, le développement progressif de la mobilité individuelle (voiture essentiellement), l'arrivée progressive de nouvelles technologies de communication, les conflits mondiaux, les crises économiques et politiques ou encore la mondialisation. Ces éléments ont eu des impacts sur la Ville et sur les "sciences, les techniques et les arts relatifs à l'organisation et à l'aménagement des espaces urbains, en vue d'assurer le bien être de l'homme et d'améliorer les rapports sociaux en préservant l'environnement" qu'est l'Urbanisme. Aujourd'hui nous constatons que le problème de la ville industrielle (des XIX et XXe siècles) demeure essentiellement non résolu, que les actuels mouvements massifs de réappropriation des villes par le piéton, le recul progressif de la voiture en centre-ville, le retour de la nature dans l'espace public, le rejet des barres d'immeubles ou encore les désillusions des villes-nouvelles sont des indications qu'un nouveau changement s'opère en Ville. L'une des conséquence de cette remise en question semble avoir pour volonté première de remettre l'Etre Humain au centre de la Ville, au coeur des préoccupations urbaines, de marquer une réelle rupture avec l'approche principalement routière de la Ville qui officie depuis la fin du deuxième conflit mondial. C'est dans ce contexte de transition que ce travail souhaite présenter de manière conceptuelle puis de manière plus concrète la portée de l'intégration d'une approche phénoménologique dans le domaine de l'Urbanisme. Ici dans le cas précis du réaménagement d'une place publique de grande envergure, la place Flagey qui a fait coulé beaucoup d'encre à l'époque de se rénovation. L'étude nécessite que l'on se focalise sur les perceptions singulières des individus par des entretiens.

Philosphie --- Espace public --- Analyse de l'urbanisme

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Analyse de l'urbanisme --- Esthétique urbaine --- Urbanisme --- Ville