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"Tervueren, cité africaine" de Paulo Van Den Hove et Michel Amaury, une production RTBF qui date de 1958. En cette année de l'exposition universelle, 450 congolais rejoignent Bruxelles pour représenter *leur* pays. Ils seront logés dans des conditions idylliques à la CAPA (Centre d'accueil pour personnes africaines) et découvriront avec un étonnement émerveillé Bruxelles, la Belgique et les Belges? ."Albert et André visitent Bruxelles" (Inforcongo, 1949), film mis à la disposition de la RTBF par la Cinémathèque Royale de Belgique, organisme co-organisateur des Rendez-vous littéraire Bruxelles. Albert et André, deux congolais de Matadi débarquent du port d'Anvers et rejoignent Bruxelles où ils se baladent toute la journée, à la découverte épatée et impressionnée de la capitale? Interviews: Kristien Hemmerechts (Ecrivain néerlandophone).

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Cette fiction mélodramatique réalisée par le rédemptoriste André Cornil vise à expliquer au public congolais les bienfaits de l’engagement religieux du mariage chrétien.Elle se base sur une histoire simple : Catherine Mongo et Pierre Kwali sont amoureux. Elle habite Matadi et lui est marin sur un paquebot qui fait la traversée Matadi-Anvers. Or, Catherine est également convoitée par Emmanuel, docker à Matadi, mais qu’elle n’aime pas. Pour épouser Catherine, Pierre doit aller au village de sa promise et demander à sa main à ses parents et aux membres du clan en échange de présents qui constitueront la dot. L’union des deux jeunes congolais est acceptée.Les fiançailles et le mariage des deux héros sont l’occasion pour le réalisateur missionnaire de montrer comment s’inscrit la religion catholique parmi les rites et les gestes traditionnels des Congolais modernes. Le jeune couple se marie dans la cathédrale de Matadi et s’installent bientôt à la cité. Leur habitation est coquette et de type européen ; tout présage à un bonheur sans nuage. Pourtant, à chaque étape de leur union, Emmanuel apparaît dans l’ombre. Il ne se résout pas à oublier Catherine et jure qu’un jour elle sera sienne ! Peu de temps après les noces, Pierre doit reprendre le travail pour quelques semaines, laissant sa jeune épouse esseulée. Cette absence est une chance inespérée pour Emmanuel qui en profite pour proposer aux membres du clan une dot pour Catherine qui est beaucoup plus élevée que celle proposée par Pierre. Contre toute attente, le clan accepte le marché. Emmanuel a payé : Catherine deviendra sa femme. Accompagné de gros-bras, il l’emmène de force vers le village de ses parents où ils habiteront désormais ensemble. Elle ne peut se résigner à l’imposition de cette nouvelle vie et essaye de s’enfuir.Pierre, de retour à Matadi, trouve la maison vide et apprend qu’elle vit désormais dans le villages des parents d’Emmanuel qui, ayant à son tour appris la venue de Pierre, veut cacher Catherine dans les montagnes. Approchant rapidement du village, Pierre aperçoit Catherine et Emmanuel au loin, les poursuit et arrive bientôt à leur hauteur. Un combat s’ensuit entre les deux hommes avant que des membres du clan, reconnaissent leur erreur de jugement, les séparent et chassent Emmanuel qui est tenu de laisser dorénavant le couple en paix.Le message de l’histoire est clair : il s’agit du choix entre le maintien de la tradition villageoise, dont la vie est gérée par le clan (représenté par Emmanuel) et l’entrée dans la modernité dont la vie citadine, la maison individuelle et l’adhésion à la religion catholique forment les principaux ferments. Il montre aussi le caractère sacré de l’union mariale consacrée devant Dieu et sa supériorité sur les cultes païens, considérés comme rétrogrades et portant atteinte à la liberté de conscience individuelle

Colonie --- Cinéma --- Sources --- Fiction --- Congo belge