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La virginiamycine S (VS) est un antibiotique de la famille des streptogramines de type B. Elle inhibe la biosynthèse des protéines chez les procaryotes ainsi que la respiration chez les mitochondries de levure.
Cette dernière observation a été basée sur une étude spectrophotométrique visant à mettre en évidence le transport de cations monovalents et bivalents aux travers de membranes.
Dans ce mémoire, la modification du rendement de fluorescence du groupement 3-hydroxy-picolinyl (3-OH-Pic) de la virginiamycine qui accompagne la complexation des cations bivalents, a été exploitée afin d’obtenir des renseignements sur le type de chélates formés et sur les atomes du cycle impliqués dans la liaison.
Cette étude montre que la liaison des cations de la série des alcalino-terreux est principalement de nature électrostatique.
Les constantes apparentes de complexation de la virginiamycine S (ou d’analogues) avec l’ion Mg2+ ont été mesurées à différents pH.
Les résultats permettent d’affirmer que la forme protonée P- est seule capable de complexer le cation.
Toutes ces indications favorisent le modèle suivant lequel l’ion Mg2+ forme un lien avec chacun des deux atomes d’oxygène du groupement 3-OH-Pic.
Deux formes protonées peuvent, par contre, fixer les ions Mn2+ et Co2+.
Finalement, des complexes du type 2 :1 (deux molécules d’antibiotique et un ion) existent avec le Cu2+.
Les valeurs comparables des constantes de complexation de VS et des analogues semblent exclure toute participation d’atomes du macrocycle.
Virginiamycin --- Cations Divalent --- Medical Laboratory Science
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Le diagnostic de la paratuberculose est gêné par le manque de sensibilité et de spécificité des tests immunologiques disponibles jusqu’à présent. En effet, ils permettent difficilement d’identifier les animaux infectés par Mycobacterium paratuberculosis en raison des nombreuses réactions croisées avec les autres espèces mycobactériennes.
Nous avons analysés, dans ce travail, les protéines antigéniques de Mycobacterium paratuberculosis afin d’y mettre en évidence des constituants intéressants pour la mise au point d’un test sérologiques spécifiques et sensible pour la paratuberculose bovine. Une quarantaine de protéines, situées dans une région allant de 18 à 75 KDa, ont été identifiées à l’aide d’un sérum de lapin hyperimmunisé contre Mycobacterium paratuberculosis : les composants les plus antigéniques sont situés dans la région allant de 25 à 40 KDa. Des résultats analogues ont été obtenus à l’aide de sérums de bovins paratuberculeux. La région allant de 25 à 40 KDa est particulièrement bien reconnus par les sérums d’animaux paratuberculeux et cela à différents stades de la maladie.
Nous avons montré que toutes les protéines, d’un poids moléculaire supérieur à 40 KDa, reconnues par les bovins paratuberculeux possèdent des épitopes communs avec Escherichia Coli et que la plupart des protéines antigéniques de Mycobacterium paratuberculosis possèdent des épitopes communs avec Mycobacterium avium, Mycobacterium bovis et Mycobacterium phlei. Seule une protéine de 18 KDa semble être entièrement spécifique à Mycobacterium paratuberculosis.
Comme la croissance de Mycobacterium paratuberculosis est lente, la purification des protéines antigéniques que nous avons identifiées est difficilement réalisable à partir de culture de la bactérie. Elles ont, de ce fait, été produites par génie génétique. Nous avons caractérisé neuf polypeptides recombinants antigéniques de Mycobacterium paratuberculosis isolés préalablement à ce travail après criblage d’une banque génomique de Mycobacterium paratuberculosis dans le vecteur λgt11. Nous avons déterminé leurs tailles et montrés que trois d’entre eux (A361, A362 et A363) correspondant à une protéine de 34 KDa du complexe antigénique A36. Les autres (A2, A4, A5, A6 et A7) correspondent à des protéines ne faisant pas partie de ce complexe. Les polypeptides recombinants A4 et A6 semblent être constitués uniquement d’épitopes conformationnels. Les polypeptides mycobactéries produits par les phages A2 et A362 sont spécifiques à Mycobacterium paratuberculosis vis-à-vis des autres espèces mycobactériennes et sont bien reconnus par des sérums de bovins paratuberculeux. Finalement, nous avons réalisé les premières étapes de mise au point d’un test ELISA spécifique pour la paratuberculose bovine à l’aide du polypeptide recombinant A362.
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Les infections mycobactériennes restent une source majeure de maladie et de mortalité dans le monde. Il serait donc nécessaire de faire la distinction entre ces différentes mycobactérioses par un test ELISA rapide et sensible. Le pourcentage d’anticorps dirigés contre les constituants de l’A60 dans des sérums de malades a été estimé à environ 85 à l’aide de tests ELISA. D’autres part, les protéines de M.bovis et de l’A60 ont été transférées sur membrane de nitrocellulose après séparation par SDS-PAGE et révélées à l’aide de sérums de tuberculeux épuisés ou non avec de l’A60. Ces tests indiquent que la majorité des protéines fortement antigéniques font partie de l’A60.
Une banque génomique de M.tuberculosis a été criblée ç l’aide d’un mélange de sérums de tuberculeux. Sur 40000 phages criblées, 6 se sont avérés positifs. Parmi ces clones, 4 exprimaient des polypeptides mycobactériens appartenant à l’A60. De ces 4 phages, le plasmide pBluescript. SK(-) a été excisé in vivo pour une meilleure production des polypeptides. Ceux-ci ont été testés pour leur spécificité vis-à-vis d’autres mycobactéries. Un de ces clones possède un épitope spécifique vis-à-vis de M.Avium. Le polypeptide codé par ce clone correspond à une protéine de 61 kDa de l’A60 de M.bovis BCG.
Mycobacterium tuberculosis --- Epitopes --- Medical Laboratory Science
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Le bactériophage 2C, phage lytique de Bacilius subtilis, possède un génome constitué d’une molécule d’ADN linéaire double brin d’une taille de 150.000 paires de bases où la thymine est entièrement remplacée par une base anormale : l’hydroxyméthyluracile.
Ce travail vise à étudier le mode de réplication du génome viral. A cette fin, deux voies différentes ont été utilisées : la caractérisation de mutants thermosensibles permettant de sélectionner les mutants de réplication et l’isolement par clonage d’éléments auto réplicatifs viraux.
Des mutants thermosensibles du virus 2C ont été isolés, puis caractérisés par trois techniques différentes :
une méthode fluorimétrique, la biosynthèse d’ADN en présence d’uridine marquée et la biosynthèse d’ADN dans des cellules perméabilisées.
La spectrofluorimétrie a permis de mesurer in vivo la quantité d’ADN présent dans des cellules infectées, en utilisant deux fluorochromes qui ont un comportement différent vis-à-vis des ADN bactériens et viraux en fonction de la composition en base de ceux-ci et de la présence de la base anormale dans le génome viral. Cette méthode a permis de regrouper les mutants du phage 2C en trois grandes familles d’après les fonctions qui seraient affectées :
- synthèse ou incorporation de la base anormale
- réplication de l’ADN viral
- absence d’inhibition de la synthèse de l’ADN bactérien ou réplication ralentie de l’ADN viral.
Pour quelques mutants caractéristiques de chaque famille ainsi définie, nous avons mesuré la biosynthèse de l’ADN viral en présence d’uridine marqué au tritium, dans une souche déficiente dans le système de réparation de l’ADN (rec E4) de B. subtilis, après perturbation du système réplicatif bactérien par les rayons ultra-violets. Cette méthode regroupe les mutants en deux classes :
1. synthèse normale de l’ADN viral
2. réplication ralentie.
Ces données permettent de supposer que le virus 2C peut utiliser certaines fonctions bactériennes pour assurer la réplication de son génome.
La caractérisation par ultracentrifugation isopycnique et par hybridation de l’ADN synthétisé dans des cellules infectées rendues perméables a permis de confirmer les fonctions affectées pour quelques mutants. L’un de ceux-ci serait affecté dans l’inhibition de la synthèse de l’ADN bactérien, un autre dans la biosynthèse de la base anormale ou dans son incorporation dans l’ADN viral.
En utilisant la technique de clonage, nous avons permis à un plasmide (pCM3) ne se répliquant pas initialement dans B. subtilis, de se répliquer dans cet hôte grâce à l’insertion d’un fragment d’ADN provenant du virus 2C. Ceci laisserait supposer que ‘l’origine de réplication virale peut-être reconnue par le système réplicatif bactérien et que l’initiation de la réplication du génome viral peut se dérouler en absence de la base anormale
Bacteriophages --- Replica Techniques --- Bacillus subtilis --- Cloning, Molecular
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