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Un commissariat de police, un dimanche. Dans la salle d’interrogatoire, Hubert Verkamen, un commerçant est soupçonné d’être l’un des plus gros trafiquants d’héroïne du pays et d’avoir participé au massacre de la famille d’un de ses associés, deux jours plus tôt. Impliqué dans de multiples affaires, interrogé vingt-trois fois, Verkamen n’a pourtant jamais craqué ni rien avoué… N'ayant jamais réussi à le coincer, ils se réjouissent d'avoir enfin l'occasion de l'arrêter et tentent par tous les moyens de le faire parler, de l'avoir à l'usure. Mais rien n'y fait, la manipulation n'est pas là où on l'attendait. Cela arrive de temps à autre: un film dont vous n'attendiez pas grand-chose et qui s'avère une petite claque cinématographique. C'est précisément le cas d'un honnête commerçant, et ce d'autant plus que le début, poussif et lourdaud, ne laissait rien présager de bon. Pourtant, très vite, les choses se mettent en place, et c'est un régal. Que ce soit à travers un huit-clos étouffant et remarquablement menée ou de longs flashbacks subtilement intégrés, la construction est passionnante et sans failles. D'ailleurs, Philippe Blasband a su trouver un équilibre presque parfait entre ces deux parties se complétant admirablement et ne s'écrasant jamais l'une l'autre, d'autant que la qualité d'écriture est à chaque fois au rendez-vous. Beaucoup de situations subtiles, de retournements habilement menés font que notre intérêt pour le récit est constamment relancée, proposant au passage de très intéressantes réflexions et surtout une figure du « Mal » aussi complexe que captivante. Il faut dire que si Philippe Noiret est magistral, il a pour une fois quelqu'un pour lui tenir la dragée haute: le brillant et charismatique Benoït Verhaert, invraisemblablement peu revu depuis. Reste peut-être un petit manque de moyens et un dénouement légèrement décevant (quoique, celui-ci reste suffisamment ouvert pour rester efficace), mais qu'importe: ce polar belge s'avère suffisamment énorme à quasiment tout point de vue pour le rendre hautement recommandable. Chapeau.

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Tim Dirven won a World Press Photo Award with his picture of an Afghan woman, taken shortly after 9/11. Another photo of dancing flight attendants on a KLM airplane became famous after being bought by people around the world. Tim Dirven has been capturing iconic images for over 20 years. He defines his collected works as Karkas (carcass), because it centralises the architecture of man and animal, defining the essence of bodily existence. When everything has been eaten, the carcass is all that is left behind: the last witness. Similarly, this book is a search for the essence of existence. Dirven portrays no-nonsense people hardened by life, who are trying to find balance in an often insecure religious, cultural, political and ecological context. In dit boek bundelt World Press Photo Award-winnaar Tim Dirven 25 jaar fotografie. Van Brussel naar Mostar, Sar-e-Pol, Suusamyr, Damascus, Darfur, Kinshasa, Antananarivo. Van zwart-wit naar kleur. Karkas, noemt hij zijn levenswerk, omdat de architectuur van mens en dier erin centraal staat. En omdat het duidt op een essentie. Fotografie tot op het bot. Dirven toont de mens, zoekend naar een wankele balans tussen cultuur, religie, politiek en ecologie. Met een voorwoord van Daan Stuyven.

Photography --- Photography, Artistic --- Documentary photography --- 761.2 fotografen afzonderlijk --- Dirven, Tim --- reportagefotografie (documentaire fotografie) --- Photography, Documentary --- Artistic photography --- Photography, Pictorial --- Pictorial photography --- Aesthetics --- Dirven, Tim. --- Art --- 790 --- België fotografie --- kunstenaars --- artistes