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Le processus de recherche que nous avons mené tout au long de ce TFE nous a permis d’aborder la question des loge¬ments inoccupés dans la ville à travers différentes facettes. Au départ, un questionnement simple : la réhabilitation des logements inoccupés n’est elle pas une réponse à l’accession d’un logement pour tous? Dans un premier temps, nous avons explicité le sujet de manière théorique. L’objectif de cette démarche consiste à pouvoir maîtriser parfaitement les codes politiques et sociaux de cette problématique afin de mieux en discerner les limites. Une fois ces limites assimilées, nous nous sommes intéressés aux initiatives à échelles locales. Le projet a pris une tout autre ampleur avec une seconde question: «Est il judicieux de s’interroger sur les logements inoccupés en les considérant comme des unités détachées d’un contexte urbain défini?» Pour répondre à cette question, nous avons analysé deux villes, Bruxelles et Tournai, afin de les comparer sur le point historique et socio-spatial. Cette compa¬raison nous permet de mesurer l’impact sur la ville, l’archi-tecture et la population. Dès lors, nous remarquerons que les logements inoccupés ne se présentent pas de la même ma-nière. Ils seront localisés pour la ville de Bruxelles et diffus pour Tournai. Nous allons développer des hypothèses et nous nous concentrerons principalement sur la ville de Tournai avec cette nouvelle question : quels sont les phénomènes à l’origine de la désertification urbaine d’une ville comme Tournai? En quoi l’architecte est il en mesure de répondre à ces enjeux?

Ville --- Espace urbain --- Jardin --- Promenade plantée --- Tournai