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Les patients schizophrènes présentent des perturbations dans divers domaines (affectif, social et cognitif) entrainant souvent des difficultés à maintenir un fonctionnement quotidien adapté. Ces difficultés ayant de lourdes conséquences sur la qualité de vie du patient, leur évaluation constitue une dimension fondamentale. L'évaluation des difficultés dans la vie quotidienne se fait principalement à l'aide de questionnaires et d'observations directes qui présentent une série de limites : capacités prédictives, nombre de variables mesurées simultanément, coût élevé ... Une solution à ces problèmes consiste à évaluer le fonctionnement des patients à l'aide de simulations informatisées. C'est dans ce contexte que nous avons créé la tâche (3D) de préparation d'une réunion qui plonge le patient dans une situation nouvelle mais proche de situations de la vie quotidienne nécessitant l'utilisation de ses capacités de planification, la réalisation de sous-buts et faisant appel à diverses fonctions neuropsychologiques. 21 patients schizophrènes appariés à 21 sujets contrôles ont été comparés sur leur performance à la tâche informatisée. Le groupe de patients a également été soumis à un bilan neuropsychologique, une évaluation des symptômes et du fonctionnement quotidien. Les résultats ont montré que certaines variables de la tâche informatisée différenciaient les groupes : vérification des actions, le temps total, la distance parcourue, l'ordre de placement des objets, la séquence des actions et le temps de consultation des consignes, ces variables étant corrélées avec divers domaines neuropsychologiques (vitesse de traitement, attention sélective, mémoire épisodique, attention soutenue, flexibilité, planification) ainsi qu'avec les mesures fonctionnelles de la vie quotidienne.
Schizophrénie --- Vie quotidienne --- Testing assisté par ordinateur --- Simulation informatique --- Processus cognitif --- Stratégie cognitive --- Schizophrénie --- Vie quotidienne --- Testing assisté par ordinateur --- Simulation informatique --- Processus cognitif --- Stratégie cognitive
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Fonctionnement multitâche. --- Psychoses. --- Computer multitasking. --- Psychoses
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L’objectif de ce travail était d’une part, d’explorer l’évolution du sentiment d’auto-efficacité suite à une modification de comportements alimentaires à l’aide de la formation des intentions d’implémentation et d’autre part, de démontrer une évolution dans le processus de changement à travers la transition dans les stades de changements du modèle transthéorique de Proschaska et DiClemente (1982). Pour ce faire nous avons suivi une cohorte de 25 personnes âgées de 18 à 21 ans et présentant un indice de masse corporelle traduisant un poids dit « normal » (BMI compris entre 18,5 et 24,99). 15 individus ont du former des intentions d’implémentation dans le but d’une alimentation plus saine au cours de deux entretiens espacés de une à deux semaines. 10 individus ont été vu deux fois avec un intervalle de 3 semaines sans devoir former d’intentions d’implémentation. Le recueil des données s’est fait par le biais de questionnaires et d’entretiens. Nous n’observons pas de résultats significatifs des intentions d’implémentations sur l’auto-efficacité. Cependant, nous avons pu constater que l’auto-efficacité a évolué au cours du temps. En ce qui concerne l’évolution dans le processus de changement, nous n’avons pas pu mettre d’effets en évidence également
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Se souvenir d'aller chercher un ami à la gare à 16h30 est une manifestation de notre mémoire prospective time-based. Elle est impliquée de façon permanente dans notre quotidien sans même que nous nous en rendions compte. La littérature scientifique a montré ces dernières années que bien des variables influençaient la récupération de cette action à réaliser à un moment bien particulier. Dans la présente étude, nous allons étudier l'impact des fonctions exécutives, de la métamémoire et de la stratégie de monitoring dans une population en développement (groupe de 4, 6 et 9 ans) mais aussi l'influence de l'expertise lors de la tâche en cours (tâche interférente) sur les performances en mémoire prospective (PM). Pour cela, un groupe d'expert aura reçu un entrainement préalable à la tâche en cours 7 jours plus tôt. Les résultats indiquent un effet significatif de la variable âge et de la variable expertise sur les performances en PM et sur la stratégie de monitoring. Cela démontre que les enfants ont de meilleures capacités de PM quand ils grandissent, mais également que le groupe expert réalise mieux la tâche. Par conséquent, cela implique que lorsque le groupe est entrainé à la tâche en cours, il a automatisé certains processus de réalisation et il a donc plus de ressources cognitives disponibles pour se souvenir de réaliser l'action au moment opportun (tout cela en fonction de son âge). Cette recherche montre également l'implication des fonctions exécutives et de la métamémoire sur les performances en PM, et même si on retire la part de variance expliquée par ces deux variables, on observe toujours un effet de l'âge et du niveau d'expertise. En conclusion, la plupart des hypothèses de notre travail ont été démontrées concernant la mémoire prospective, son développement et les variables qui l'influencent.
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La sclérose en plaques (SEP) est une maladie auto-immune du système nerveux central (SNC). Outre les atteintes motrices et sensitives plus connues, elle engendre chez de nombreux patients différents déficits cognitifs qui peuvent être invalidants. Afin d'améliorer la qualité de vie de ces patients, il serait important de mieux cerner ces troubles cognitifs qui sont très hétérogènes. L'objectif principal de ce travail était d'identifier des profils cognitifs distincts que nous avons tenté de relier aux données quantitatives de l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et ainsi associer deux domaines complémentaires : la neuropsychologie et la neuroimagerie. En effet, à l'heure actuelle, la classification phénotypique (forme récurrente-rémittente - RR, forme progressive primaire - PP, et forme progressive secondaire - SP) utilisée en routine (Lublin et Reingold, 1996) ne permet pas d'établir des patterns cognitifs différenciés selon ces formes cliniques. A l'aide d'un bilan neuropsychologique complet que nous avons administré à quarante patients SEP et trente-huit sujets contrôles, nous avons pu déterminer cinq facteurs cognitifs : Vitesse de traitement de l'information, Ressources attentionnelles et de traitement/manipulation, Mémoire visuelle, Exécutif et Double-tâche. Ensuite, pour dix-neuf patients, nous avons confronté ces cinq facteurs à trois données quantitatives de l'IRM appréciant l'atrophie de la substance grise, l'atrophie de la substance blanche et la charge lésionnelle. Aucune de ces trois données IRM ne semble expliquer à elle seule les performances dans les cinq facteurs cognitifs. Enfin, nous avons comparé les performances aux cinq facteurs cognitifs dans les trois phénotypes cliniques (17 RR, 16 PP et 7 SP) pour tester notre deuxième hypothèse. Seul le facteur "Vitesse de traitement de l'information" diffère entre les trois formes de la maladie. La maladie étant fort complexe dans tous ses aspects, ces résultats sont discutés en regard des données démographiques et cliniques ainsi que de certains facteurs confondants non neurologiques. Ils sont également nuancés compte tenu du degré de l'atteinte cognitive de nos patients, des limites présentes dans ce travail, de l'existence d'une hétérogénéité dans l'évaluation des données neuropsychologiques et du manque d'uniformité entre les différentes techniques de mesure de l'atrophie.
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Environ 7% de la population générale fait l’expérience au cours de sa vie d’idées délirantes de persécution. Ces expériences, situées sur un continuum entre leur absence et leur présence clinique sévère (psychoses), souffrent de n’être évaluées qu’à partir de questionnaires auto-rapportés ; mesures a posteriori, sensibles aux biais mnésiques et aux capacités d’introspection du sujet. Ce projet de recherche avait pour but de créer, à partir de dispositifs de réalité virtuelle, de nouveaux outils sensibles appelés environnements immersifs permettant d’éliciter et d’évaluer de façon écologique et standardisée les idées délirantes de persécution. Les environnements immersifs sont des scènes filmées à l'aide d'une caméra à 360 degrés qui sont projetés dans un casque de réalité virtuelle dans lesquelles des acteurs ont pour objectifs d'avoir des attitudes neutres voire ambiguës envers le participant (des regards, des sourires) pouvant être interprété comme une menace par certains sujets. Les résultats ont permis de valider cet outil, et ce dernier pourra être réutilisé par la suite en tant que mesure contrôlé pour les futures recherches sur le sujet.
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La pandémie de Covid-19 à des répercussions a échelle mondiale. Elle a des effets néfastes sur la santé mentale et la qualité de vie de toute la population. Or le coping adapté et la résilience sont tous les deux reconnus par la littérature comme des moyens efficaces pour faire face aux situations difficiles. Cette étude a examiné les relations entre 14 stratégies de coping et 6 facteurs de résilience avec les symptômes de dépression, d’anxiété et avec la qualité de vie. Le but était d’identifier quelles stratégies de coping et quels facteurs de résilience étaient associés à une meilleure qualité de vie et à une santé mentale basse. Pour cela, 91 participants ont répondu à une série de questionnaires évaluant : le niveau de résilience, les stratégies de coping, la qualité de vie liée à la Covid-19 et la fréquence de respect des restrictions liées à la Covid-19. Il était attendu qu’un haut niveau de résilience et une utilisation de coping adapté soit liée à une bonne qualité de vie, une symptomatologie dépressive et anxieuse faible. Un autre objectif était d’explorer les liens entre les stratégies de coping et les facteurs de la résilience. Les résultats ont montré que la perception de soi, la perception de l’avenir, et le recours à l’humour étaient associés à moins de dépression, moins d’anxiété et à une meilleure qualité de vie. En revanche les stratégies de blâme et le désengagement comportemental étaient associés à plus de dépression, plus d’anxiété et à une moins bonne qualité de vie. De plus, d’autres stratégies de coping ont montré des relations fortes avec les autres variables. Ainsi l’acception est liée à plus d’anxiété et une qualité de vie plus haute, mais à un respect des règles plus fréquent. Et la réinterprétation positive est associée à plus de dépression et à une qualité de vie basse. Pour finir, concernant les relations entre stratégies de coping et la résilience, les résultats révèlent que le blâme et le désengagement comportemental sont associés à une moins bonne perception de soi et de l’avenir. Alors que l’humour est lié à une meilleure perception de soi. En conclusion, les étudiants qui avaient une faible symptomatologie dépressive et anxieuse et une bonne qualité de vie, présentaient une meilleure perception de soi et de leur avenir, moins de désengagement comportemental et moins de blâme. Précisons qu’au vu de ces associations fortes et nombreuses, le blâme serait la cible à privilégier afin d’améliorer à la fois la qualité de vie, la santé mentale, et la résilience pendant la pandémie. L’amélioration de la perception de soi et de l’avenir, ainsi que la réduction des comportements de désengagement seraient également bénéfique en période de Covid-19. Ces résultats suggèrent qu’une intervention axée sur l’amélioration de la perception de soi, de l’avenir et sur le blâme, peuvent être les plus bénéfiques pour améliorer le bien-être général des étudiants. Nous invitons les chercheurs à s’intéresser au rôle médiateur de ces stratégies de coping et de ces facteurs de résilience, dans la relation entre la pandémie et ces conséquences négatives sur la santé mentale et la qualité de vie des étudiants.
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