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La recherche propose une identification des attributions causales inhérentes au mécanisme de changement épistémologique chez les étudiants universitaires débutants. Cette approche exploratoire qualitative et quantitative indique que les étudiants attribuent leur(s) changement(s) épistémique(s) à quatre dimensions : les contenus théoriques, les méthodes pédagogiques, les démarches ou exemples personnels et le fossé existant entre l'enseignement secondaire et universitaire. De plus, ce mémoire met en évidence l'articulation des croyances épistémologiques en théories ainsi qu'un faible degré de conscientisation des changements s'opérant au sein de leur épistémologie personnelle. Ce travail aborde également les liens existant entre les positionnements épistémologiques et les capacités cognitives et métacognitives des étudiants.
Université --- Elève --- Epistémologie --- Métacognition --- Stratégie cognitive --- Attribution --- Opinion individuelle --- Superstition --- Autorégulation --- Stratégie d'adaptation --- Université --- Elève --- Epistémologie --- Métacognition --- Stratégie cognitive --- Attribution --- Opinion individuelle --- Superstition --- Autorégulation --- Stratégie d'adaptation
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Les situations de travail génèrent de l’apprentissage, sur le lieu de travail les individus apprennent des situations qu’ils rencontrent. Elles permettent aux novices d’élargir leur panel de ressources et de modifier la perception de leur pratique. On sait à ce jour que l’analyse réflexive et rétrospective de l’action génère particulièrement de l’apprentissage chez le novice, tels les débriefings par exemple. Ce retour intentionnel à l’action dans un effort de compréhension lui fournit l’occasion de construire une représentation de ce qu’il doit faire pour atteindre son but. Cette étude ambitionne de comprendre le type d’éléments en jeu dans les interactions tuteur-tutoré lors de débriefings organisés. Les questions de recherche développées nous permettront de mieux cerner, d’une part, la manière dont le novice s’approprie ces retours sur son action et, d’autre part, de comprendre chez le tuteur ce qui anime ses actes de transmissions.Dans le cadre de cette recherche opérée dans le champ de la petite enfance, nous proposons à trois binômes, constitués chacun d’un professionnel expérimenté et d’un novice, des moments organisés pour réaliser le débriefing de situations vécues par le novice et filmées au préalable.Il s’avère que, pour une large partie des tutorés, le débriefing fournit une ressource pour agir en situation. Les propositions d’action répondent à une difficulté éprouvée en situation ou à des aspects de la séquence dont ils n’avaient pas conscience avant l’échange avec le tuteur.Largement immergé dans l’implicite de son discours, le tuteur indique ce qu’il y a lieu de faire sans pour autant expliciter ce à quoi cela contribue. Si généralement les indicateurs auxquels être attentif sont explicités, l’activité de diagnostic n’y est pas divulguée. L’alternative formulée devient pour eux la réponse type à appliquer pour éviter l’inefficacité.L’étude menée laisse à penser que cette construction de sens n’est pas garantie par l’analyse rétrospective de l’action accompagnée d’un tuteur plus expérimenté. Nous remarquons que l’analyse rétrospective de l’action, même avec support vidéo, ne suffit pas à permettre aux tuteurs de délivrer de manière intelligible sa représentation de l’action.
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Nous évoluons dans une société qui met l’individu au centre et ce en accord avec la philosophie libérale qui sous-tend celle-ci. Cependant, dans le monde du travail, la collaboration est mise en avant comme une compétence nécessaire à tous. Cette étude s’intéresse aux Communautés de Pratique (CoP). Ce concept, développé par Lave et Wenger dans les années quatre-vingts, se veut rassembleur. Il place la collaboration au centre d’un processus qui réunit des personnes partageant les mêmes pratiques. L’objet de cette recherche est de mieux appréhender les processus motivationnels qui poussent des personnes à s’engager et s’impliquer dans une Communauté de Pratique. Il s’agit d’une étude qualitative exploratoire réalisée au sein d’une Communauté de Pratique du projet Health CoP. Ce projet, mené par le Centre de Recherche sur l’Instrumentation, la Formation et l’Apprentissage de l’Université de Liège, a pour objectif la mise en place de CoP dans le domaine de la santé. Nous proposons et éprouvons un cadre conceptuel développé à partir de théories de la motivation issues du domaine professionnel et du contexte scolaire. Celui-ci pourrait servir à d’autres études afin d’affiner la compréhension de ces processus motivationnels. Les résultats obtenus nous permettent déjà de mieux comprendre ce qui motive les individus à s’impliquer dans une Communauté de Pratique.
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La technique de l’enseignement par les pairs est une initiative proposée à des étudiants intéressés par l’enseignement. Cette méthode pédagogique consiste en un encadrement d’étudiants inexpérimentés par des pairs plus éclairés. Ces derniers plus expérimentés ont l’occasion d’améliorer leurs compétences pédagogiques, tout en proposant un soutien aux étudiants juniors. Justement, à l'Université de Liège, au sein de la Faculté de Médecine, des étudiants-moniteurs participent aux travaux pratiques d'anatomie dispensés en deuxième et troisième bachelier. Ils sont vus comme des ressources auxiliaires auxquelles on délègue un nombre de responsabilités afin de seconder les encadrants académiques (professeurs, assistants, etc.) du cours. Portés volontaires pour diverses raisons, ils sont choisis parmi les meilleurs anciens étudiants de ce même cours. Mais suffit-il d’avoir d’excellents résultats et d’être passionné par l’anatomie ou d’aimer les contacts humains pour remplir un rôle spécifique comme celui-ci ? Ce présent mémoire, qui s’inscrit dans un projet mené par l’équipe pédagogique du service d’Anatomie Humaine de l’ULg, est principalement issu de l’expérience de terrain d’un observateur externe, à laquelle s’ajoute une réflexion alimentée par la littérature et par les contacts avec les étudiants-moniteurs dudit service. Cette recherche a pour but d’établir avant tout une connaissance globale de la pratique des étudiants-moniteurs ainsi que d’appréhender les conditions de leur encadrement et les compétences qu’ils mobilisent. Effectivement, à travers l’observation et l’analyse des conduites des étudiants-moniteurs, cette étude cherche à déceler si une formation serait nécessaire pour former davantage ces étudiants remplissant des fonctions monitorales et quelles catégories de compétences (professionnelles, techniques, personnelles et pédagogiques) il serait intéressant de cibler et de développer au sein de cette formation.
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Cette recherche tente d’analyser l’impact d’un jeu sérieux, en tant que soutien d’apprentissage, ici dans le cadre de la formation à la conduite automobile. Destiné à de jeunes adultes, il s’agit, en l’occurrence, de développer au moyen d’une application sur smartphone, les aptitudes et compétences spécifiques à la conduite, en mettant l’apprenant en situation virtuelle de pratique de la conduite, sans aucun risque pour lui ou autrui. En permettant à l’apprenant de s’exercer partout où il le désire, de commettre d’éventuelles erreurs sans conséquences matérielles, cette application lui fait acquérir des automatismes de base. En cas d’erreur, sans devoir arrêter de jouer, l’apprenant est averti et perd des points d’expérience, ce qui attire son attention sur les améliorations à mettre en place. Quels bénéfices en retire l’apprenant ? Il acquiert de la maîtrise et des réflexes sans devoir nécessairement faire appel à un tiers, à l’école de conduite. Ceci lui offre la possibilité de s’auto-évaluer, de mettre en lumière d’éventuelles lacunes ou, au contraire, de renforcer sa pratique et de se sentir rassuré avant le passage de l’examen pratique.
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Bien que définie par un cadre légal, la fonction de directeur d’école est emprunte de complexité et parfois source de contradictions. Dès lors, ce travail s’emploiera à tenter de comprendre au mieux l’exercice de la fonction de directeur d’établissement en termes d’exercice de leadership. Pour ce faire, une méthodologie qualitative sera employée. Elle se base sur un modèle théorique (Hallinger, 2011) et consiste en une série de neuf entretiens de 30 minutes menés avec les directeurs travaillant en Fédération Wallonie-Bruxelles. Au terme de ces entretiens, une analyse de contenus a été effectuée et a été mise en parallèle avec le modèle théorique cité plus haut. A la fin du traitement des informations collectées, quatre dimensions ont pu être mises en évidence. Il s’agit des valeurs, des similitudes entre les réseaux, de la multiplicité des tâches, des styles de leadership et de la dimension psychosociale de la fonction. Ces dernières semblent influer sur les stratégies mises en place par les chefs d’établissement auprès de leurs équipes éducatives. Les conclusions de ce travail rejoignent entre autres la description kaléidoscopique que fait Rich (2010) de la fonction.
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Depuis quelques années la thématique du harcèlement scolaire est de plus en plus abordée dans les médias qui relatent des faits graves concernant des adolescents victimes de harcèlement. Les pairs ainsi que les équipes éducatives sont au premier plan pour intervenir lors de ce type d’événements. Dès lors, il est pertinent de se demander comment les enseignants réagissent face à un cas de harcèlement scolaire. Dans la littérature scientifique, beaucoup d’auteurs s’intéressent au harcèlement scolaire mais essentiellement du point de vue des agresseurs ou des victimes. Très peu d’études s’intéressent aux méthodes/stratégies réellement mises en place par les enseignants pour contrer le harcèlement scolaire. À notre connaissance, aucune recherche n’a été réalisée pour faire un constat de cela en Fédération Wallonie-Bruxelles. C’est pourquoi l’objectif principal de ce mémoire est de comprendre le positionnement des professeurs de l’enseignement secondaire inférieur en Fédération Wallonie-Bruxelles à propos du harcèlement scolaire. Notre but est d’apprendre quelles sont les méthodes/les stratégies mises en place par ceux-ci face à cette problématique. Le présent travail consiste à mener une analyse quantitative auprès de quarante-neuf professeurs de l’enseignement secondaire inférieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Pour ce faire, un questionnaire a été distribué à ces enseignants. Ce questionnaire est constitué de cinq questions concernant les caractéristiques personnelles des enseignants et de quatre vignettes accompagnées de 41 items au total avec une échelle de Likert à six modalités. Nous avons effectué une analyse de la consistance interne du questionnaire ainsi qu’une analyse factorielle. À la lumière de la littérature scientifique, nous avons discuté et analysé nos résultats ainsi qu’abordé nos hypothèses émises à partir de notre question de recherche. Enfin, avant de conclure, nous avons parcouru les limites de cette étude ainsi que les éventuelles perspectives.
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Le harcèlement scolaire est devenu aujourd’hui une véritable question sociétale et est au centre des préoccupations du monde éducatif. En effet, un enfant sur trois à l’école est victime de harcèlement. Le harcèlement est une des formes les plus courantes de violence à l’école (CPCP, 2015 ; Sciences de la Famille). La recherche de ce mémoire porte sur la présence du dispositif de prévention et prise en charge du harcèlement développé par l’équipe universitaire de Mons. Celui-ci comprend trois dispositifs : la régulation des espaces, les espaces de parole régulés et les conseils de discipline. L’objet de ce travail sera dès lors de relever ce que ces dispositifs ont changé ou pas au sein des établissements primaires. Pour ce faire, nous avons constitué un échantillon de sept écoles. Nous avons pu récolter un corpus de données grâce aux entretiens menés auprès des directions et enseignants. Cinq catégories ont émergé de ces entretiens : la justification des dispositifs, la mise en œuvre des dispositifs, les moyens et ressources pour sa mise en place, les difficultés rencontrées et l’efficacité perçue. Nos analyses n’ont pas pu apporter de réponse concrète sur l’efficacité du dispositif. Cependant, les différents acteurs interrogés aperçoivent tout de même des effets positifs sur la violence et les conflits au sein des cours de récréation.
éducation --- enseignement --- harcèlement --- dispositif --- prévention --- violence --- Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement
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En raison des migrations, les Mineurs Etrangers Non Accompagné (MENAs) sont de plus en plus nombreux aux portes de l’Europe. Les recherches les concernant sont récentes et encore peu nombreuses. (Laurent, 2007). Leur situation est complexe, dans la mesure où s’est posée la question du statut juridique de ces enfants sans parents (Laurent, 2007). Par ailleurs, en raison de la fuite de leur pays, de l’intégration dans un nouveau pays et ayant subi de multiples traumatismes, les MENAs connaissent souvent des problèmes psychologiques et juridiques conséquents (Derluym & Broekaert, 2008). Un enjeu sociétal majeur pour les MENAs concerne leur insertion dans le système scolaire (UNICEF Belgique, 2004). En effet, les MENAs arrivés en Belgique sont des enfants qui ont une obligation de scolarisation (Déclaration universelle des droits de l'homme, 1948). Quelle importance les MENAs accordent-ils à l’école ? L’école leur permet-elle de pouvoir avancer dans la vie ? L’école peut-elle être une source de résilience (Gakuba, 2004) ? A l’exception de la recherche « L’école : facteur de résilience des jeunes rwandais réfugiés en France et en Suisse » (Gakuba, 2004) (cf. point 5.3), la littérature en sociologie et en sciences de l’éducation ne s’est que peu penchée sur l’intégration des migrants vivant dans des centres de demandeurs d’Asile. Les études réalisées se préoccupent plutôt du vécu et des troubles psychologiques de ces mineurs, ce qui est, bien entendu, très important pour comprendre les MENAs. Mais, selon certains témoignages, les MENAs expriment aussi un réel problème avec l’école, surtout sur le plan de l’intégration scolaire. Comme les autres jeunes de leur âge, les MENAs passent huit heures par jour à l’école. La recherche envisagée dans ce travail permet de se centrer sur la vision de l’intégration scolaire et les perspectives d’avenir d’adolescents en marge de la société. L’objectif principal de notre recherche est la compréhension du sens de l’école pour les MENAs, ce sens passant par leur objectif de vie et leurs perspectives d’avenir. Trois lignes directrices dirigeront notre recherche : il s’agira d’une part de comprendre le sens et l’intérêt de l’école pour les MENAs, d’autre part de questionner la place de l’école par rapport à leurs perspectives d’avenir et enfin, de pouvoir comprendre en quoi l’école peut être un facteur/vecteur de résilience pour ces mineurs. « Comment l’école peut-elle être tuteur ou vecteur de résilience selon le sens que les Mineurs Etrangers Non Accompagnés (MENAs), de 14 à 17 ans, vivant dans un Centre de demandeurs d'asile, en Fédération Wallonie Bruxelles, lui accordent et par rapport à leurs perspectives d’avenir ?»
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