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UCLouvain (1)


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book (1)


Language

French (1)


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1993 (1)

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Etude des effets, in vivo et in vitro, des anticorps monoclonaux LO-CD2-a, sur les différentes populations de lymphocytes T et sur les cellules NK

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Abstract

Depuis déjà longtemps, les transplantations d’organes entre individus d’une même espèce ont permis de guérir de nombreux patients présentant des pathologies telles, qu’ils s’agissait du dernier acte thérapeutique envisageable.
Malgré les fantastiques progrès réalisés en ce domaine, tous les problèmes ne sont pas encore solutionnés et dans certains cas, la greffe est rejetée.
Nous assistons néanmoins aujourd’hui à une demande si importante d’organes sains, qu’un état de pénurie se fait durement ressentir, limitant les chances de guérisons voire de survie des patients. Cette situation conduit la recherche à envisager un autre type de greffe : la greffe entre individus d’espèces différentes. Outre les inévitables problèmes éthiques qu’elle pose, il est à espérer qu’un jour cette thérapeutique pourra être appliquée avec succès.
La tolérance d’une greffe dépend essentiellement de l’histocompatibilité existant entre le donneur et le receveur.
celle-ci est définie génétiquement par le complexe majeur d’histocompatibilité (CMH), représenté chez l’homme par le système HLA.
Toutefois, d’autres systèmes peuvent jouer un rôle non négligeable dans l’apparition du rejet, tels sont, le système d’antigènes érythrocytaires ABO et les antigènes mineurs d’histocompatibilité.
De manière générale, il existe 4 types de greffes :
- L’autogreffe ; le greffon est prélevé et transplanté chez un même individu.
- La greffe syngénique ; le donneur et le receveur sont génétiquement identiques (jumeaux homozygotes).
- L’allogreffe ; le donneur et le receveur sont génétiquement différents, mais appartiennent à la même espèce.
- La xénogreffe ; le donneur et le receveur sont génétiquement différents et appartiennent à des espèces différentes.
De ces 4 types de greffes, l’allogreffe est la plus pratiquée, ne serait-ce que par le biais de la transfusion sanguine.
Le succès à long terme dépend de la création d’un état de tolérance immunologique prolongé qui nécessite une connaissance des mécanismes du rejet et la recherche de moyens de le prévenir.
Les réussites actuelles ne sont obtenues que grâce à l’administration continue d’une immunosuppression non spécifique dont les complications immédiates (infectieuses et hématologiques) et retardées (risque carcinogène) ne sont pas négligeables.
Parmi les méthodes immunosuppressives, la sérothérapie faisant appel à des sérums polyclonaux de cheval ou le lapin contenant des anticorps contre les lymphocytes humains , est utilisée avec succès depuis deux décennies dans le traitement et la prévention du rejet d’allogreffes.
L’apparition des anticorps monoclonaux a permis une autre approche du traitement immunosuppresseur. Ces anticorps, par leur capacité de reconnaissance spécifique d’un déterminant antigénique préalablement choisi des cellules lymphocytaires immunocompétentes, permettent d’espérer une efficacité mieux ciblée et une réduction des effets secondaires observés avec les sérums polyclonaux.
Actuellement, un seul anticorps monoclonal est utilisé dans le traitement des rejets de greffes, il s’agit d’un anticorps de souris anti CD3 humain, appelé OKT3. Malheureusement, des effets secondaires peuvent survenir lors de son utilisation, tel qu’un choc anaphylactique, des complications infectieuses majeures et le développement de lymphomes.
Dans des études thérapeutiques en transplantation, d’autres anticorps monoclonaux ont également été utilisés.
Au sein de notre Laboratoire d’immunologie expérimentale, le LO-TACT-1, un anticorps de rat récepteur de l’interleukine 2 (IL-2) humaines, a été produit et testé in vitro et in vivo.
la synthèse de l’IL-2, facteur de croissance des lymphocytes T, ainsi que l’expression de son récepteur membranaire (IL-2R), sont deux éléments fondamentaux impliqués dans le phénomène du rejet de greffes. D’autres anticorps monoclonaux, capables d’inhiber in vitro des cultures lymphocytaires mixtes humaines ont été produits par notre laboratoire.
Au cours de ce travail, nous avons étudié l’anticorps monoclonal LO-CD2-a, IgG2b-Kappa-1a de rat dirigé contre l’antigène de différenciation CD2 humain. La molécule CD2 est exprimée à la surface de tous les lymphocytes circulants, de la plupart des thymocytes et sur presque toutes les cellules « Natural killer ».
La première étape de caractérisation in vitro a déjà montré que cet anticorps est un puissant immunosuppresseur de réactions mixtes lymphocytaires, modèle d’une réactions mixtes lymphocytaires, modèle d’une réaction de rejet.
Notre travail consistera donc à effectuer une série d’expériences, visant à mieux comprendre les mécanismes d’action de cet anticorps monoclonal, aussi bien ion vitro que in vivo

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