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Social sciences --- Humanities --- Sciences sociales --- Sciences humaines --- Research --- Methodology --- Recherche --- Méthodologie --- Moral and ethical aspects --- Méthodologie --- Social sciences - Methodology - Moral and ethical aspects --- Social sciences - Research - Moral and ethical aspects
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Television broadcasting --- Culture --- Télévision --- Social aspects --- Aspect social --- Télévision --- Culture. --- Television - Cultural Elite - Sociology. --- France --- 1990-.... --- Enquêtes
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Intégration sociale. --- Handicapes sociaux. --- Exclusion sociale. --- Social integration --- People with social disabilities
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Cell phones --- Interpersonal communication. --- Smartphones --- Social aspects. --- Social aspects.
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Une enquête menée auprès de 527 personnes non équipées d'un portable et un décryptage des témoignages de 270 d'entre eux. S'il s'agit d'un choix personnel pour certains, qui avancent des arguments en faveur de la dépossession, d'autres subissent cette situation. ©Electre 2016 Tout le monde en a un. Eux non ! Ils se tiennent à l'écart de l'élan majoritaire et ne désirent pas a priori ce qui apparaît comme socialement désirable. Dans la sphère privée comme dans la sphère professionnelle, ils sont sans " mobile ", terme générique couvrant les différentes générations : du téléphone à carte au smartphone, de l'outil d'oralité à l'outil d'écriture et de lecture. Qui sont-ils ? L'intrigue du non-équipement ne peut être résolue par un simple renversement des observations des possédants et de leurs usages. Au fil du questionnaire déployé auprès de 527 ascètes mobiphoniques et de l'analyse des récits de 270 d'entre eux, l'enquête dévoile une population hétérogène jouant sur une trentaine de " bonnes raisons ". Ces " sans mobile " ne sont pas sans voix. S'entremêlent des arguments parlant à la fois de l'objet et du sujet social qui les avance. Le dire peut défendre des convictions (argumentation identitaire), insister sur les circonstances de lieu et de temps propices au non-équipement (argumentation contextuelle), se focaliser sur les caractéristiques et propriétés de la chose jugée (argumentation matérielle et technique), faire valoir le passé pour expliquer le rapport actuel au " mobile " (argumentation historique) ou encore pointer le rôle joué par autrui (argumentation s'appuyant sur un tiers). Les " sans " comptent dans leurs rangs des " ex " qui se sont détournés de l'objet, l'ont cédé sans regret ou l'ont simplement perdu ; mais aussi des frustrés s'insurgeant contre un non-équipement subi. Ces scenarii de non possession ou de dépossession ne nous renseignent pas sur les (non) usages. Ces non-équipés peuvent solliciter autrui, emprunter l'outil à l'occasion, voire fréquemment. Ils peuvent a contrario ne l'avoir jamais manipulé et dépeindre un quotidien analogue à celui des équipés ayant désinvesti la chose. Si le non-équipement autorise et produit des usages spécifiques du mobile, l'équipement n'interdit pas le non-usage. Il ne s'ensuit pas que ces non-usagers équipés se confondent avec les non-usagers non équipés. Les premiers ayant, à la différence des seconds, un statut de joignable. D'où l'intérêt d'une approche paradoxale séparant et fusionnant les niveaux : équipement et usage.
Cell phone systems --- Téléphonie cellulaire --- Social aspects --- Aspect social
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98 % des Français regardent la télévision. Eux, non. Ils la refusent sous toutes ses formes, quel que soit l'écran de réception. Qui sont ces réfractaires ? Que font-ils de leur « temps libre » ? Ce voyage au pays des « sans-télé » nous fait découvrir une élite culturelle avec ses écarts de conduite (culturels), des adultes au passé plus ou moins cathodique selon les générations, des fratries où les enfants sont plus rebelles que les adolescents. L'enquête, menée pendant trois ans auprès des 566 ménages, dévoile des abstinents surdiplômés exerçant dans les champs de l'enseignement, de la santé, de l'art et du travail social, mais aussi 25 % d'individus n'ayant pas fait d'études dans l'enseignement supérieur, 15 % d'ouvriers-employés... L'auteur s'attarde sur les apprentissages, les contraintes et les primes de circonstance qui rendent possible le choix de s'en passer ou de prolonger l'absence. Il repère les réactions de l'entourage et les subtilités de la distinction d'un « on n'a pas la télé » glissé dans les conversations où le « parler télé » est une monnaie d'échange. Loin d'être repliée sur elle-même, cette population atteste une culture de sortie et compte, dans ses rangs, des natifs du numérique, avant-garde d'un mouvement générationnel délaissant la petite lucarne au profit d'Internet. Atypique aujourd'hui, elle contient en germe le typique de demain.
Television --- Journalism & Communications --- Radio & TV Broadcasting --- Social aspects --- France --- France --- Social life and customs. --- Civilization. --- Television --- Cultural Elite --- Sociology
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Ils ont redoublé deux à cinq fois entre la maternelle et le bac, ils ont été orientés vers des cycles courts ; sixième de transition, CPPN, CAP, BEP, ils ont parfois été rétrogradés ou ont décroché. Leur entourage n'imaginait pas qu'ils puissent " aller loin ", voire les déclarait " incapables ", " nuls ", " inaptes aux études ". Et pourtant ces élèves ont tous validé au minimum un second cycle de l'enseignement supérieur : ici une maîtrise en sciences de la vie et de la terre, en lettres et arts, là un troisième cycle en sciences humaines et sociales ou en droit, ou encore ils sont devenus ingénieurs, médecins, avocats... Pourquoi et comment ces élèves, qu'ils soient issus de milieux populaires ou d'origine bourgeoise, malmenés au cours de leur traversée scolaire, parviennent-ils à accéder aux sommets de l'enseignement supérieur ? Quelles ont été les conditions et les dynamiques de ces parcours scolaires atypiques ? Même si ces itinéraires ne concernent qu'une minorité, l'analyse conduite par Bertrand Bergier et Ginette Francequin est porteuse d'espoir pour tous les jeunes en délicatesse aujourd'hui avec l'école. Parents, éducateurs, enseignants, professionnels de l'orientation scolaire trouveront là matière à réfléchir sur les outils à leur disposition, les passerelles existantes ou à créer, les relations qu'ils établissent avec les jeunes, la manière dont ils peuvent valoriser les compétences et éviter les jugements définitifs.
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