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Ce cours annuel d'actualisation organisé par le Groupe d'études et de recherches en dermato-allergologie (GERDA) fait le point sur les progrès réalisés en biologie cutanée et en immuno-allergologie, indispensables à la compréhension de la dermato-allergologie. Une mise au point attendue par les médecins internes de spécialités médicales, chercheurs et professionnels de la santé intéressés par l'allergologie dermatologique et l'immuno-dermatologie.
Contact dermatitis. --- Skin --- Diseases.
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The first part of this clinical research report aims to make a review of the literature about two molecules, octocrylene and ketoprofen, in order to explain their action on skin when they are topically applied and their cross-reaction.Octocrylene is a UV-filter used in most sunscreen products, because of its efficient covering against short UVB and UVA. This absorbent filter converts light energy into thermal energy, it is photolabile and therefore it may have an allergenic potential. Actually, many cosmetics, have in their compositions, UV filters stabilizers that provide the active ingredient of the composition with a greater resistance to photodegradation. Since 2003, lots of cases of photocontact dermatitis and contact dermatitis have been reported. Children prensent often contact allergy, while adults present photocontact allergy. Among adults, it is often find a contact photodermatitis story ta ketoprofen confirmed by photopatch tests positive. Conversely, in patients with photodermatitis ta ketoprofen, there is often a contact photodermatitis to octocrylene even in individuals who have never applied sunscreen. This association is too frequent to be accidental but remains unexplained. There is no chemical relative between octocrylene and ketoprofen. Various studies tried to explain these cross-reactions between these.two molecules. Sorne are now rather speaking of co-sensitization than cross-reaction because of their chemical difference.The second part of this clinical research report aims to support studies published on allergic and photoallergic dermatitis to octocrylene and ketoprofen based on photo- patch tests analysis conducted in the Dermatology Department of the University Clinics of Saint Luc.This retrospective study is based on the analysis of the positivity of 28 patients to photopatch tests. Different batteries were applied on the back of patients; especially the "sunscreen" battery and personal products. Reactions were evaluated according to the criteria of dermatological International Contact Dermatitis Research Group and diagnosis was made during the first and second reading, after 48 and 96 hours. La première partie de ce mémoire de recherche clinique [MRC) a pour but de faire une revue de la littérature sur l'octocrylène et le kétoprofène pour expliquer le potentiel allergisant de ces molécules lors de leur application topique et leur réaction croisée. L'octocrylène est un filtre UV utilisé dans la plupart des produits antisolaires, en raison de sa bonne couverture en UVB et UVA courts. Ce filtre absorbant convertit l'énergie lumineuse en énergie thermique, il est photolabile et de ce fait, peut avoir un potentiel allergisant. De nombreux cosmétiques ont aujourd 'hui, dans leurs compositions, des filtres UV photostabilisateurs qui permettent au principe actif de la composition une plus grande résistance face à la photodégradation. Depuis 2003, de nombreux cas d'allergie de contact et de photoallergie de contact ont été rapportés. Chez l'enfant il s'agit essentiellement d'allergie de contact, alors que chez l'adulte les photoallergies de contact dominent. Parmi les adultes, on retrouve fréquemment une histoire de photoallergie de contact au kétoprofène confirmée par des photopatchs tests positifs. Inversement, chez les patients ayant une photoallergie au kétoprofène, on observe souvent une photoallergie de contact à l'octocrylène même chez des sujets n'ayant jamais appliqué de photo-protecteurs externes. Cette association est trop fréquente pour être fortuite mais reste inexpliquée. Il n'existe pourtant pas de parenté chimique entre la molécule d'octocrylène et celle de kétoprofène. Différentes études tentent d'expliquer ces réactions entre le kétoprofène et l'octocrylène. Nombreuses sont cellesqui, aujourd'hui, parlent plutôt de « cosensibilisation » que de « réaction croisée » parce que ces deux molécules ne présentent aucune similitude.La seconde partie de ce MRC vise à appuyer les études parues sur les réactions allergiques et photoallergiques à l'octocrylène et au kétoprofène en se basant sur l'analyse de photo patch tests réalisés dans le service de Dermatologie des Cliniques Universitaires Saint-Luc. L'étude rétrospective se base sur l'analyse de la réactivité de 28 patients aux photo patchs tests. Différentes batteries étaient appliquées dans le dos des patients ; la batterie standard, les fragrance-mix 1 et II, la batterie « écrans solaires » et les produits personnels. Les réactions furent évaluées selon les critères dermatologiques de l'ICDRG et le diagnostic a été posé lors de la première et deuxième lecture, après 72 et 96 heures.
Dermatitis, Photoallergic --- Dermatitis, Allergic Contact --- octocrylene --- Ketoprofen --- Review Literature as Topic --- Retrospective Studies
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Le psoriasis semble de plus en plus correspondre à une maladie systémique, au-delà de sa clinique purement dermato logique, associée à certaines pathologies chroniques telle que le diabète de type 2. Cette association n'est probablement pas fortuite : le rapport de causalité psoriasis - diabète de type 2 pourrait relever de mécanismes pathologiques immunitaires et inflammatoires res. Nous présentons une revue critique de la littérature relative aux aspects cliniques, cellulaires et moléculaires du rapport causal psoriasis - diabète de type 2, présageant de nouvelles approches thérapeutiques ciblées.Nous rapportons les résultats d'une étude rétrospective portant sur 235 patients psoriasiques suivis dans le service de dermatologie des Cliniques Universitaires Saint-Luc. Ceux-ci confortent l'hypothèse d'un rapport de causalité entre les deux maladies Psoriasis appears increasingly to correspond to a systemic disease behind its pure dermatology manifestations and is associated to several chronic inflammatory disorders like type 2 diabetes.This association is probably not fortuitous: the causal relation psoriasis - type 2 diabetes could be the result of several immune and inflammatory mechanisms. We present a critical review of literature relating to clinical, cellular and molecular aspects underlying causal relationships psoriasis type 2 diabetes, auguring new targeted therapeutic approaches.We report on a retrospective study including 235 psoriasic patients, followed in the dermatology department of Saint-Luc University Hospital. Our results reinforce the hypothesis of a causal link between the two disorders.
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The objective of this paper is to review the current literature data available for contact allergy to the MCI/MI mix(methylchloroisothiazolinone/methylisothiazolinone) and to MI(methylisothiazolinone), and to assess the prevalence and sources of exposure to the allergen from the patch test data of the Cliniques Universitaires Saint-Luc between 2010 and 2014.MCI/MI and MI are preservatives used in both industrial and domestic products (including cosmetics and household products) and have important allergenic properties that can cause contact dermatitis (type IV hypersensitivity).Since their introduction, sensitization rates to these allergens have continuously increased and, given the many cases reported in the literature, the current levels represent a real "epidemic". At Saint-Luc, 2887 patients were tested with MCI/MI between 2010 and 2014, and 1553 with MI alone. The sensitization rate to MCI/MI rose from 3.3% in 2010 to 6.3% in 2014 and from 2.1% to 8.4% for MI. Women were the most affected, with a median age of 47 years. The most reported lesion sites were the hands and face (frequently including the eyelids), with most sensitization linked to cosmetics.An alarming increase of MCI/MI and MI allergic contact dermatitis has been noticed among the patients tested in Saint-Luc, in the same way as reported in recent various European studies. Despite 2013 recommendations to no longer use MI in leave-on products and to reduce allowed concentrations in rinse-off products, no regulation has been introduced yet. Unregulated presence of MI in industrial products also remains a problem. A limitation of MI use appears to be urgent and critical to prevent new cases of sensitization in the future. L’objectif de ce mémoire est de faire le point sur les données de la littérature actuellement disponibles pour l’allergie de contact au mélange chlorométhylisothiazolinone/ méthylisothiazolinone (MCI/MI) et à la méthylisothiazolinone (MI) et d’évaluer la prévalence et les sources d’exposition à cet allergène à partir des données des patients de la consultation d’allergie de contact des Cliniques Universitaires Saint-Luc entre 2010 et 2014.Le mélange MCl/MI et la MI sont des conservateurs utilisés tant dans des produits industriels que dans des produits d'utilisation domestique (notamment cosmétiques et produits d'entretien) et ont des propriétés allergéniques importantes pouvant entrainer une dermatite allergique de contact (hypersensibilité de type IV).Depuis leur introduction, les taux de sensibilisations à ces allergènes de contact n'ont fait qu'augmenter et au vu des nombreux cas rapportés dans la littérature, on observe actuellement une véritable « épidémie » d'allergie de contact à ces conservateurs. Entre 2010 et 2014, 2887 patients ont été testés par tests épicutanés pour le MCI/MI -et 1553 pour la MI -à Saint-Luc. Le taux de sensibilisation au MCI/MI est passé de 3,3% en 2010 à 6,3% en 2014, et de 2,1% à 8,4% pour la MI. Les personnes les plus touchées sont les femmes, avec un âge médian de 47 ans. Les lésions qui prédominent sont celles des mains et du visage (avec bien souvent atteinte des paupières), avec le plus souvent une sensibilisation due aux cosmétiques.A l'image des différentes études européennes réalisées ces dernières années, on constate, parmi les patients testés à Saint-Luc, une augmentation de prévalence préoccupante des dermatites allergiques de contact au MCI/MI et à la MI. Malgré les recommandations datant de 2013 de ne plus utiliser la MI dans les produits non rincés et de diminuer les concentrations autorisées de celle-ci dans les produits rincés, aucune réglementation n'a encore vu le jour. Il reste aussi la problématique de la MI dans les produits industriels, dans lesquels elle est actuellement utilisée sans limites réglementaires de concentration. Une limitation de l'utilisation de la MI semble urgente et primordiale afin de prévenir de nouveaux cas de sensibilisation dans le futur.
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In this Master’s thesis we set out to explore the association existing between chronic spontaneous urticarial and thyroid auto-immunity. The first part of our work consists in a comprehensive review of all the available open scientific literature on the subject, whereas the second part details the results obtained by a retrospective clinical study led in the dermatology department at the cliniques universitaires Saint-Luc. Our Study spanned over a period of three years and included 65 patients. We chose to distribute the patients into two different groups: the cases are the 26,2% of the patients whose urticarial is associated with elevated levels of thyroid antibodies and the controls are the 73,8´% of the patients whose of the patients whose urticarial is not associated with thyroid auto-immunity. The data obtained were statically compared then put into perspectives with the input drawn from the literature review. By doing so, we found many similarities between the fruit of our work and numerous relevant publications on our subject. Our observations lead us to the conclusion that patients with thyroid auto-immunity in addition to chronic spontaneous urticarial could present a singularity of their immune system. However, the precise nature of this remarkable association of events has yet to be understood and further studies on this subject are required. Indeed, chronic spontaneous urticarial is a frequent although poorly known disease. The main mechanism resulting in the urticarial reaction is the cutaneous mast cells release of numerous mediators, predominantly histamine. However, this release seems to be triggered differently depending on the urticarial subtypes. It was suggested that an autoimmune process could be at work in over half all cases of chronic urticaria. This assumption is supported by the fact that thyroid auto-immunity is often observed in parallel with chronic spontaneous urticaria. The causes and consequences of this clinical association on the management and therapeutic care of our patient are still far from being fully elucidated. A direct pathogenic action of the thyroid antibodies has not yet been demonstrated and their presence is so far considered as a probable marker of latent autoimmunity. Our observations are in keeping with the current literature consensus recommending to spontaneous urticaria by reason of the high frequency of thyroid disorders in this subgroup of the population. Ce mémoire a pour but d'explorer le lien existant entre l'urticaire chronique spontanée et l'auto·immunité thyroïdienne. La première partie de notre travail consiste en une revue a littérature exhaustive des connaissances disponibles sur le sujet, tandis que la seconde partie expose les résultats d'une recherche clinique rétrospective menée au sein du service de dermatologie des cliniques universitaires Saint-Luc. Celle-ci s'est déroulée sur une période de trois ans et a rassemblé 65 individus. Notre série de patients est divisée en deux groupes : les cas sont les 26,2% des patients dont l'urticaire chronique spontanée est associée à des taux élevés d'anticorps antithyroïdiens et notre groupe témoin rassemble les 73,8% restant des patients dont l'urticaire chronique n'est pas associée à une auto-immunité thyroïdienne. Les caractéristiques cliniques des deux groupes ont été comparées statistiquement et les résultats obtenus ont été mis en perspective avec les données recueillies dans notre revue de littérature. Nous avons constaté de nombreuses similitudes entre le fruit de notre travail et les publications anciennes et récentes pertinentes à notre propos. Ces observations nous poussent à conclure à l'existence d'une singularité immunitaire chez les patients urticariens chroniques présentant de surcroît une auto-immunité thyroïdienne. Cependant la nature de ce lien doit encore être définie et d'autres études sont nécessaires à ce sujet. En effet, l'urticaire chronique spontanée est une pathologie fréquente mais encore peu comprise. Le mécanisme principal de la formation des papules urticariennes repose sur la libération de différents facteurs par les mastocytes cutanés, en particulier de l'histamine, cependant l'enchaînement des évènements y menant diffère d'un type d'urticaire à l'autre. Un processus auto immunitaire pourrait être à l'œuvre dans la pathogenèse de l'urticaire chronique spontanée d'un patient sur deux, cette hypothèse étant entre autre confortée par l'observation de l'existence fréquente de cette maladie en parallèle avec les pathologies auto-immunes thyroïdiennes. Les causes et les implications de cette association clinique sur la prise en charge et le traitement des patients urticariens sont encore loin d'être complètement élucidées.Un rôle pathogénique direct des anticorps antithyroïdiens sur la survenue de l'urticaire chronique n'a jusqu'à présent pas été mis en évidence, la présence de ceux-ci étant probablement un simple marqueur d'une auto-immunité latente. Nos observations s'alignent avec le consensus en vigueur dans la littérature reconnaissant l'utilité du dépistage des anomalies de la fonction thyroïdienne chez tous les patients souffrant d'urticaire chronique réfractaire au traitement antihistaminique, en raison de la fréquence élevée de dysfonctions thyroïdiennes dans cette population.
Urticaria --- Autoimmunity --- Thyroid Gland --- Review Literature as Topic
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Facial angiofibromas are one one of the key features of tuberous sclerosis complex (TSC). They impair quality of life by disfiguring the patients who find them being affected in their body image. Several types of treatment have been tested over time; yet they were all disappointing in the long term. We tried to verify whether topical rapamycin is an efficient and safe therapeutic option in the management of facial angiofibromas. We used sirolimus (Rapamune) 0, 1% in petrolatum, twice a day. It is a retrospective, non-double-blind, non-randomized study, conducted in our Dermatology department at Saint-Luc University Hospital in Brussels from April 2013 to August 2015. The follow-up duration varied between 1 to 27 months depending on the patient (average of 14, 5 months). The safety evaluation was possible through a complete blood count ant dosage of sirolimus every 1-2-6 months then every 3 to 6 months. In order to assess the efficacy of our treatment, we based our conclusions on the comparison between before and after treatment pictures and on an estimated percentage expressed by the patient himself on his clinical improvement. All our patients, except for one who has interrupted the treatment, showed a clinical enhancement of their lesions: angiofibromas appear to have shrunk and they are less inflamed. Side effects are essentially limited to an irritative dermatitis. Rapamycin was never detected in the blood of these patients. Our results globally reflect what other case reports and studies say in medical literature. Topical rapamycin seems to be a safe and efficient strategy to manage facial angiofibromas for a period over 2 years. However, we need more comparative studies to definitively establish the ideal dose of sirolimus and the ultimate duration of the treatment. Les angiofibromes du visage sont une des atteintes cutanées les plus emblématiques de la sclérose tubéreuse de Bourneville. Ils portent un préjudice esthétique considérable à l’image corporelle de ces patients, menaçant ainsi leur qualité de vie : un grand nombre de stratégies thérapeutiques ont été mise en œuvre dans le temps ; elles se sont démontrées insatisfaisantes sur le long terme. Vérifier si le sirolimus topique constitue une option thérapeutique efficace et sure dans le traitement des angiofibromes du visage. 13 patients (dont 9 de sexe féminin et 6 mineurs) avec un diagnostic clinique de sclérose tubéreuse de Bourneville, ont donné leur accord pour essayer une crème à base de rapamycine sur leurs lésions angiofibromateuses du visage. Il s’agit de sirolimus (Rapamune) 0,1 % dans du pétrolatum appliqué 2 fois par jour. C’est une étude rétrospective, non double aveugle et non randomisée, menée dans le service de dermatologie des Cliniques Universitaires Saint-Luc, à Bruxelles du mois d’avril 2013 au mois d’août 2015. Le temps de suivi varie entre 1 et 27 mois selon le patient (moyenne de 14,5 mois). L’évaluation de la sécurité est effectuée via un hémogramme et un dosage sanguin de sirolimus à 1-2-6mois puis tous les 3 à 6 mois. On a évalué l’efficacité du traitement en comparant les photos avant et après traitement et selon un pourcentage arbitraire que le patient exprime à propos de son degré d’amélioration clinique. Tous les patients, sauf un qui a arrêté le traitement, montrent une amélioration clinique de leurs lésions : les angiofibromes sont réduits en volume et inflammation. Les effets indésirables se résument essentiellement à une dermatite irritative aux endroits d’application (8 patients sur 13). Le sirolimus n’est jamais détecté dans le sang chez les patients bénéficiant de contrôles biologiques réguliers. Nos résultats sont globalement en accord avec d’autres case reports et études à ce sujet. La rapamycine topique semble être une option sûre et efficace dans le traitement d’angiofibromes du visage pendant une durée qui dépasse les 2 ans. Plus d’études comparatives sont nécessaires pour établir de manière définitive la concentration idéale en principe actif, la meilleure forme galénique et la durée de traitement qui permettraient un effet bénéfique prolongé dans le temps.
Sirolimus --- Angiofibroma --- Tuberous Sclerosis
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Staphylococcus aureus (SA) colonizes the skin and mucosa of about 30% of healthy adults. lt is also the most common cause of skin and soft-tissue infections, such as abscesses and wound infections. Some strains of SA can produce a toxin named Panton-Valentine leucocidin (PVL). This toxin PVL is frequently associated with cutaneous infections. PVL toxin is most frequently associated with methicillin sensitive Staphylococcus aureus (MSSA) but some methicillin resistant Staphylococcus aureus (MRSA) may also be implicated. The prognosis may be influenced by the strain involved in the infection. Although the pathophysiology of the PVL toxin is well known, the clinical outcome remains unclear. Some PVL strains seem to cause invasive infections such as pneumonia or necrosing fasciitis with poor prognosis. When the toxin infects the skin, we mainly observe infections such as abscesses and furuncle’s. This skin infection seems to be more recurrent when the SA is PVL positive. The fact that PVL is either a pathogenic or an epidemiological marker is unclear. Our retrospective study aims to identify the type of skin disease associated with the PVL toxin. The database was provided by the Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles) which saved SA isolates throughout the year 2014. Some clinical information has also been analyzed. The objective is to identify epidemiological and clinical aspects of SA PVL+ cutaneous infections and in particular to determine the role of this toxin in the severity of cutaneous infections and then propose an optimized treatment for the affected patients. Le Staphylococcus aureus (SA) colonise la peau et les muqueuses de 30% des adultes sains. Il est également la cause la plus commune des infections de la peau et des tissus mous telles que les abcès et les infections de plaies. Certaines souches de SA possèdent des gènes codants pour une toxine particulière : la leucocidine de Panton-Valentine (PVL). Elle est fréquemment retrouvée dans les frottis d'infections cutanées. La toxine PVL est le plus souvent produite par des SA sensibles à la méthicilline (MSSA), mais on retrouve parfois des M RSA (methicillin-resistant Staphylococcus aureus) capables de produire cette toxine. Le pronostic pourrait être influencé par le type de souche impliqué dans l'infection. Si la physiopathologie de la toxine PVL est bien étudiée à l'heure actuelle, son implication clinique reste imprécise. Au niveau systémique, elle semble très invasive et donne des infections type fasciites et pneumonies nécrosantes. Au niveau cutané, elle serait responsable de furonculoses récurrentes. La virulence et la tendance épidémique de cette toxine sont sujettes à débat. Notre étude rétrospective vise à identifier le(s) type(s) de lésion(s) cutanée(s), dans le(s)quel(s) on retrouve un Staphylococcus aureus avec la toxine de PVL positive. La base de données est fournie par le laboratoire des Cliniques universitaires Saint-Luc (Bruxelles) qui a recensé les frottis à SA sur l'année 2014. Cette étude compare les frottis où la toxine PVL est détectée avec ceux où la toxine n'est pas détectée. Elle a également pour objectif d'analyser les différences épidémiologiques et cliniques entre les lésions cutanées PVL positives et négatives, afin de mieux identifier le rôle de cette toxine dans la sévérité des infections et d'optimiser le traitement des patients atteints.
Staphylococcus aureus --- Bacterial Toxins --- Leukocidins --- Panton-Valentine leukocidin --- Staphylococcal Skin Infections
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Introduction: nowadays, often in the medical practice, when a patient is confronted to a hypersensitivity reaction due to an iodine derivative, we mostly consider this case as an iodine’s allergy”. Unfortunately, this quick diagnosis leads that all contact with iodine or iodine products is often avoided. Our study attempted to demonstrate the lack of connection between hypersensitivity reactions to iso-Betadine (or iodine providone), to iodine, to iodine contrast media (ICM) and to seafood (fish and crustaceans). This work has also allowed creating an informative poster for patients and physicians using iodine products. This was in order to avoid any confusion between allergies to these products. Material and methods: we have realized a retrospective study from patient’s files who had been tested for allergies to iodine, iso-Bétadine and /or different ICM in the department of Dermatology at the Cliniques Universitaires Saint-Luc (CUSL) between 2011 and 2015. We also added patients, who reacted significantly to one more cutaneous test for ICM, from the department of Pneumology in CUSL. The patients from the department of Pneumology were tested between 2005 and 2015. Results: in the department of Dermatology at the CUSL, only 2 out of the 22 tested patients had positive cutaneous tests for one or more ICM (9,09%). 5 patients from the department of Pneumology also presented positive cutaneous tests for one or more ICM. Among the 7 patients, 2 presented an anaphylaxis reaction and 5 presented a delayed hypersensitivity reaction. For Iso-betadine, 23 out of 1756 patients presented positive skin tests (1, 31%).All of them had presented suggestive symptoms of an allergic contact eczema. For iodine, 8 out of 673 patients presented positive skin tests (1, 19 %). No association could be identified between the allergy to ICM and the one to iso-Betadine or iodine. However, 6 out of the 23 patients (26, 09%) who were tested positively for iso-Betadine had also positive results for iodine. We did not find an allergy to fish or crustaceans for any of the patients. Conclusion: allergies to ICM and iso-Betadine are rare. No connection between the allergy to ICM, to iso-Betadine and to fish or crustaceans has been identified. Indeed, the allergens implicated in these allergies are different for each of them and are generally not iodine. So there is no cross-reaction between the different products. Moreover, our study suggests that in some cases, iodine may be one of the allergens implicated in the hypersentivity to iso-Betadine. Introduction : en pratique médicale, lorsqu’un patient présente une réaction, d’hypersensibilité à un produit iodé, il est souvent directement étiqueté « allergie à l’iode » avec comme conséquence, l’éviction de contact avec tous les produits contenant de « l’iode’. Dans notre étude, nous avons tenté de démontrer l’absence de lien entre les réactions d’hypersensibilité à l’iso-Bétadine ® (ou providone iodée), à l’iode, aux produits de contraste iodés (PCI) et aux produits de la mer (poissons et crustacés). Ce travail a également débouché sur la réalisation d’une affiche destinée à informer les patients et les soignants dans les services ayant recours aux produits iodés, afin d’éviter la confusion qui persiste autour des allergies à ces produits. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude rétrospective à partir des dossiers de patients ayant bénéficié d’un bilan allergologique pour l’iode, l’iso-Bétadine ® et/ou différents PCI dans le service de Dermatologie des Cliniques universitaires Saint-Luc (CUSL), entre 2011 et 2015. Les patients qui ont présenté des tests cutanés positifs pour un ou plusieurs PCI au sein du service de Pneumologie des CUSL ont également été ajoutés à l’étude. Ces tests ont, dans ces derniers cas, été réalisés entre 2005 et 2015. Résultats : dans le service de Dermatologie des CUSL, seuls 2 des 22 patients testés (9,09%) ont eu des tests cutanés positifs pour un ou plusieurs PCI. 5 autres patients issus du service de pneumologie des CUSL ont également présenté des tests cutanés positifs pour un ou plusieurs PCI. Sur l’ensemble de ces 7 patients, 2 avaient présenté une réaction d’anaphylaxie et 5 avaient présenté une réaction d’hypersensibilité retardée. Pour l’iso-Bétadine, 23 patients sur 1756 (1,31%) ont présenté des tests cutanés positifs. Ils avaient tous présenté des symptômes évocateurs d’un eczéma de contact allergique. Pour l’iode, 8 patients sur 673 (1,19 %) ont présenté des tests cutanés positifs. Aucune association n’a pu être mise en évidence entre l’allergie aux PCI et celle à l’iso-Bétadine ou à l’iode ; Par contre, 6 des 23 patients (26, 09%) testés positivement pour l’iso-Bétadine avaient des tests positifs pour l’iode également. Nous n’avons retrouvé d’allergie objectivée aux poissons ou crustacés chez aucun des patients. Conclusion : Les allergies aux PCI et à l’iso-Bétadine sont rares. Il n’existe aucun lien entre l’allergie aux PCI, celle à l’iso-Bétadine et celle aux poissons ou crustacés. En effet, les allergènes mis en cause dans ces allergies sont différents pour chacune de ces allergies et ne sont généralement pas de l’iode. Il n’y aura donc pas de réaction croisée entre ces différents produits. Par ailleurs, notre étude suggère que dans certains cas, l’iode pourrait être un des allergènes incriminés dans la sensibilisation à l’iso-Bétadine.
Hypersensitivity, Immediate --- Iodine --- Iodine Compounds --- Dermatitis, Contact --- Skin Tests --- Review --- Retrospective Studies
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The syndrom of drug reaction with eosinophila and systemic symptoms (DRESS syndrom) is a severe toxidermia caused by the taking of certain medication. More and more stud ies suggest a direct relationship between the apparition of a DRESS syndrom and the reactivation of certain herpesviruses. Hu man Herpesvirus 6 (HHV-6) seems to be mainly involved. And yet, the precise etiopathogeny of DRESS syndrom and the role played by HHV-6 remam unclear. Methods: We performed a prospective longitudinal case-control study with an etiological aim. The main goal of the study is to confirm whether herpesviruses are involved in DRESS syndrom . The secondary aim is to determine whether the search for those viral reactivations and alteration of immune cell s in doubtful DRESS syndrom is relevant. To perform the study, we recruited subjects using the diagnostical criteria settled by the European research group RegiSCAR. Results: Within two years, 4 patients developed a toxidermia compatible with a DRESS syndrom. One of them passed away and could therefore not be included in the study. The second refused to take part to the study. The diagnosis of DRESS syndrom could not be confirmed for the third patient. Therefore only one subject could be included up to now in our study. Th is patient developed a relapse of DRESS syndrom caused by allopurinol, 5 years after a first episode. In this subject, an early reactivation of EBV and later reactivation of CMV and HHV-6 were discovered. We compared these results with a patient with a benign drug-related rash caracterized as a delayed maculopapular rash caused by amoxici llin-clavulanic acid in which no viral reactivation was found. Discussion and Conclusion DRESS syndrom is extremely rare (10 cases per million patients per year) and hence, a two yea rs lasting study was not enough to collect a significant sample of patients. As a consequence, no conclusion can be drawn from this study. However, our results are in agreement with the actual data of the medical literature. As a conclusion, we think that this study must be carried on and could be a model for other studies aiming to improve the diagnosis of DRESS syndrom . Le syndrome de réaction médicamenteuse avec une éosinophilie et des symptômes systémiques (DRESS) est une toxidermie sévère due à la prise de certains médicaments. De plus en plus de publications suggèrent qu'il existe un lien direct entre le développement d'un syndrome DRESS et la réactivation de certains herpèsvirus. Le virus qui est le plus souvent mis en cause est l'herpèsvirus humain de type 6 (HHV-6). L'étiopathogénie exacte du DRESS et l 'implication de HHV-6 restent pourtant incertains. Matériel et Méthode: Nous avons réalisé une étude cas-témoins prospective à visée étiologique. Le but principal de l 'étude est de confirmer l 'implication des herpèsvirus dans le syndrome DRESS. L'objectif secondaire est d'évaluer l'intérêt de la recherche de ces réactivations virales et des altérations des cellules de l'immunité dans les cas de syndromes DRESS douteux. Pour réaliser cette étude, nous avons recruté les sujets en utilisant les mêmes critères diagnostiques que le groupe d'étude européen RegiSCAR. Résultats :En 2 ans, 4 patients ont présenté une toxidermie compatible avec un syndrome DRESS. L'und'entre eux est décédé et n 'a donc pas pu être inclus dans l 'étude. Le deuxième a refusé de participer à l'étude. Le d iagnostic de DRESS n'ayant pu être confirmé pour le troisième, seul un patient a pu être inclus jusqu'à présent. Ce patient présentait une récidive de syndrome DRESS à l 'allopurinol, 5 ans après un premier épisode. Celu i-ci a présenté une réactivation précoce du virus d'Epstein -Barr et la réactivation tardive de H HV-6 et du cytomégalovirus. Ces résultats ont été com parés à ceux d'un patient présentant une éruption médicamen teuse bénigne à type d'exanthème macu lopapuleux retardé à l'amoxicilline-clav ulanate et chez lequel aucun virus ne s'est réactivé .Discussion et Conclusion.Le syndrome DRESS étant extrêmement rare (10 syndromes DRESS / millions de personnes et par an), les 2 années d'étude n'ont pas été suffisantes pour obtenir un échantillon significatif de patients. Ceci ne nous permet donc pas de tirer de conclusion. Cependant, nos résultats concordent avec les données de la littérature. Dès lors, nous pensons que cette étude doit être poursuivie et pourrait servir de modèle à d'autres études destinées à améliorer le diagnostic de DRESS syndrome.
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