TY - BOOK ID - 7986942 TI - L'Institut international de coopération intellectuelle et le Brésil (1924-1946) : le pari de la diplomatie culturelle AU - Dumont, Juliette AU - Compagnon, Olivier PY - 2008 SN - 2915310866 2915310408 PB - Éditions de l’IHEAL DB - UniCat KW - General KW - Academies & Learned Societies Publications KW - International Institute of Intellectual Co-operation. KW - Brazil KW - Foreign relations KW - League of Nations. KW - Institut international de coopération intellectuelle KW - Institut de coopération intellectuelle de la société des nations KW - International Institute of Intellectual Cooperation KW - I.I.I.C. (International Institute of Intellectual Co-operation) KW - IIIC (International Institute of Intellectual Co-operation) KW - IICI (International Institute of Intellectual Co-operation) KW - UNESCO KW - Unesco KW - I.I.C.I. (Institut international de coopération intellectuelle) KW - IICI (Institut international de coopération intellectuelle) KW - Instytut Międzynarodowy Współpracy Intelektualnej KW - Intellectual Co-operation Organisation. KW - Internationales Institut für Geistige Zusammenarbeit KW - Mezinárodní institut pro intelektuální spolupráci KW - Intellectual Co-operation Organisation KW - League of Nations KW - institut international KW - politique culturelle KW - coopération intellectuelle UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:7986942 AB - Dès les années 1920, le Brésil élabore les outils d’une diplomatie culturelle, suivant ainsi de près la France et devançant bien des pays dont les États-Unis. Il le fait notamment par le biais de l’Institut International de Coopération Intellectuelle, ancêtre de l’UNESCO créé sous les auspices de la Société des Nations. Le présent ouvrage étudie les modalités de cette participation, ainsi que ses motivations. On découvre un Brésil soucieux de son image à l’extérieur, désireux de briser le cliché d’un pays encore « dans l’enfance de la civilisation ». On retrouve là les termes du débat sur l’identité brésilienne qui agite les milieux intellectuels brésiliens dans l’entre-deux-guerres, désireux de briser l’hégémonie du « modèle » culturel européen. Plus pragmatiquement, l’élaboration d’une image positive à destination de l’extérieur - clé de voûte du soft power - doit permettre à ce pays, secondaire sur la scène internationale, de servir son ambition d’y jouer un rôle plus conséquent, mais aussi de favoriser les intérêts économiques mis à l’honneur par le projet de développement national de Getúlio Vargas à partir de 1930. La participation du Brésil aux travaux de l’Institut est également pour celui-ci un moyen de ne pas être totalement absent de la scène européenne, malgré son départ de la SDN en 1926. Cela lui permet, d’une part, de garder une certaine autonomie vis-à-vis des États- Unis et, d’autre part, d’offrir des garanties aux démocraties soucieuses de voir le plus grand pays d’Amérique latine développer ses relations avec les régimes d’inspiration fasciste. La collaboration du Brésil avec l’Institut peut donc être comprise comme une illustration de l’« équidistance pragmatique » qui caractérise alors la politique extérieure brésilienne ; mais cette politique est également destinée à acquérir le prestige international nécessaire au leadership régional, dans le cadre des relations interaméricaines. ER -