TY - BOOK ID - 7912816 TI - L'Orient-Express : chronique d'un magazine libanais des années 1990 AU - Iché, Sandra AU - Ichâe, Sandra. PY - 2009 SN - 2351590848 2821815638 2351592727 PB - Presses de l’Ifpo DB - UniCat KW - Lebanese periodicals KW - Journalism & Communications KW - Journalism KW - Publishing KW - History and criticism KW - Periodicals KW - Orient-Express (Beirut, Lebanon) KW - History and criticism. KW - Lebanon KW - Politics and government KW - History KW - Liban KW - République libanaise KW - Libanon KW - Lubnān KW - Libanan KW - Livan KW - Mont-Liban (Turkey : Mutaṣarrifīyah) KW - Jabal Lubnān (Turkey : Mutaṣarrifīyah) KW - Levanon KW - Líbano KW - Livanos KW - Grand Lebanon KW - Grand Liban KW - Lebanese Republic KW - Jumhūrīyah al Lubnānīyah KW - Jumhouriya al-Lubnaniya KW - Republic of Lebanon KW - لبنان KW - جمهورية اللبنانية KW - Ліван KW - Ліванская Рэспубліка KW - Livanskai︠a︡ Rėspublika KW - Ливан KW - Република Ливан KW - Republika Livan KW - Λίβανος KW - Δημοκρατία του Λιβάνου KW - Dēmokratia tou Livanou KW - Jumhūrīyyah al-Lubnānīyyah KW - 레바논 KW - לבנון KW - רפובליקה הלבנונית KW - Republiḳah ha-Levanonit KW - Либан KW - Либанска Република KW - Libanska Republika KW - レバノン KW - Rebanon KW - レバノン共和国 KW - Rebanon Kyōwakoku KW - Ливанская Республика KW - Республіка Ліван KW - Respublika Livan KW - Ліванська Республика KW - Livansʹka Respublyka KW - Levonen KW - 黎巴嫩 KW - Libanen KW - magazine libanais KW - chronique KW - transculture KW - prise de position UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:7912816 AB - L’Orient-Express : du nom d’« un train qui se hâte lentement ». Dès sa naissance, le magazine jouait l’effronterie et la contradiction. Il affichait des ambitions assumées : « être un journal arabe en français », en renouant le lien rompu entre le Liban réel, « arabe d’identité et d’appartenance » comme le formule le texte constitutionnel, et un public francophone volontairement ou non ignorant de faits politiques, sociaux, culturels qui traversent le pays. Faire de la langue française un outil d’ouverture plutôt que d’exclusion. Faire qu’au sein du Liban, sédimenté de mémoires concurrentes et d’affrontements guerriers, un terreau commun se cultive, et que vers le reste du monde, les regards, rendus curieux, se tournent. Être « ici et ailleurs ». Créer des « transcultures » où se côtoieraient Fayruz et Patti Smith, Gilles Deleuze et Tayeb Salih, Portishead et Edward Saïd, Salman Rushdie et NTM, Allen Ginsberg et Ounsi El Hage. Cette identité multipliant les lignes, les facettes, n’empêchait nullement des prises de position continuellement réaffirmées. D’un mois à l’autre, L’Orient-Express n’a eu de cesse d’appeler de ses vœux un Liban démocratique, laïc et indépendant, dans le maintien des solidarités interarabes. La tragédie palestinienne est rappelée chaque fois que la ponctue un nouvel espoir, rare, ou un nouveau crime. C’est en priorité aux jeunes que L’Orient-Express désirait faire entendre ses appels au réveil politique, pour qu’ils se battent pour une individuation de l’espace public et leur droit au plaisir. Le premier numéro, novembre 1995 : « Quand la politique faisait rêver », saluait les révoltes estudiantines des années 1960 et 1970. Le dernier, février 1998 : « Étudiants, et maintenant que faire ? », était consacré aux manifestations étudiantes de décembre 1997. Et puis l’insolence pourtant salutaire de cette aventure journalistique a été intimée au silence. Trop de brèches ouvertes dans un après-guerre amnésique... Cette troisième édition des… ER -