TY - BOOK ID - 77832763 TI - Pie VII face à Napoléon : la tiare dans les serres de l'Aigle : Rome, Paris, Fontainebleau 1764-1814 PY - 2015 SN - 9782711862474 271186247X PB - Fontainebleau (Seine-et-Marne) Château de Fontainebleau DB - UniCat KW - 262.13 PIUS VII KW - 262.13 PIUS VII Pausschap. Heilige Stoel. Vaticaan. Paus als soeverein--PIUS VII KW - Pausschap. Heilige Stoel. Vaticaan. Paus als soeverein--PIUS VII KW - Exhibitions KW - Christian religion KW - International relations. Foreign policy KW - History of France KW - international relations KW - emperors KW - popes KW - Napoleon I Bonaparte [Emperor of the French] KW - Pius VII [Pope] KW - anno 1700-1799 KW - anno 1800-1899 KW - Catholic Church - Foreign relations - France - Exhibitions KW - Church and state - France - History - 19th century - Exhibitions KW - Art, European - 19th century - Exhibitions KW - Napoleon I, Emperor of the French, 1769-1821 - Relations with popes - Exhibitions KW - Pius VII, Pope, 1742-1823 - Exhibitions KW - France - Foreign relations - Catholic Church - Exhibitions KW - France - History - Consulate and First Empire, 1799-1815 - Exhibitions UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:77832763 AB - Le palais impérial de Fontainebleau accueillit le pape Pie VII à deux reprises, dans des circonstances radicalement différentes : il y fut d'abord hôte sur le chemin du sacre en novembre 1804, puis prisonnier dans une geôle dorée de juin 1812 à janvier 1814. Au-delà de la confrontation entre deux personnalités hors du commun, l'ancien bénédictin élu pape et le lieutenant d'artillerie proclamé empereur des Français, l'ambition de cet ouvrage est plus largement d'explorer les relations tourmentées entre l'Église et l'État, des débuts italiens de Bonaparte en 1796 au rétablissement du pouvoir temporel du pape en 1814, en passant par le Concordat de 1801. Cet affrontement entre les deux pouvoirs eut d'emblée une traduction artistique : des oeuvres d'art furent confisquées et restituées, tel le monumental "Jupiter d'Otricoli" exceptionnellement prêté par les musées du Vatican, ou commandées et offertes, telle la somptueuse tiare exécutée par l'orfèvre Auguste et le joaillier Nitot, cadeau de l'Empereur au pape en 1805 au temps de la concorde, ordinairement conservée dans le trésor de la Sacristie pontificale des Sacrés Palais. Par ailleurs, une ample moisson iconographique rassemble, rapproche et confronte des oeuvres exposées au Salon à Paris en 1810 et 1812 ou conçues en Italie. À Rome, déclarée "seconde capitale de l'Empire", la décoration du Quirinal, devenu palais impérial de Monte-Cavallo, multiplia les références antiques au service du César moderne, tandis qu'à Paris, où foisonnaient les projets à la gloire de l'Empereur, le Salon des artistes vivants était une scène où se livrait une guerre des pinceaux. Après la chute de Napoléon en 1814 se poursuivit, par une explosion de créations graphiques, cette guerre d'image entre les deux souverains rivaux, l'un restauré, l'autre déchu, chacun également habile à mobiliser à son profit l'opinion par les arts. ER -