TY - BOOK ID - 65529959 TI - "L'arabe" colonisé dans le théâtre français : de la conquête de l'Algérie aux grandes expositions coloniales (1830-1931) PY - 2020 SN - 9782729712167 272971216X 2729712178 PB - Lyon: Presses universitaires de Lyon, DB - UniCat KW - Théâtre (genre littéraire) français KW - Colonisation KW - Algérie KW - Expositions coloniales KW - Histoire des mentalités. KW - Thèmes, motifs. KW - Au théâtre. KW - French drama KW - Arabs in literature KW - Colonies in literature KW - Imperialism in literature KW - Theater and society KW - History and criticism KW - History KW - Algérie KW - Colonization in literature. KW - Colonies in literature. KW - Themes, motives. KW - History. KW - Algeria in literature KW - Algeria KW - In literature KW - French drama - 19th century - History and criticism KW - French drama - 20th century - History and criticism KW - Theater and society - France - History KW - Theater KW - colonisation KW - postcolonial studies KW - indigène KW - conquête de l’Algérie KW - Exposition coloniale KW - Le Simoun KW - Abd-el-Kader KW - théâtre KW - colonialisme KW - anticolonialisme KW - impérialisme KW - orientalisme KW - exotisme KW - histoire de l’art KW - sabir KW - Henri-René Lenormand UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:65529959 AB - Négligé par la critique postcoloniale, le théâtre, dans ses formes variées, et notamment populaires, a pourtant largement accompagné la colonisation française de l’Afrique du Nord et la formation d’un esprit colonial, depuis le débarquement des troupes françaises en Algérie en 1830 jusqu’au grand rendez-vous impérialiste que fut l’Exposition coloniale de 1931. S’appuyant sur des préjugés existants, les renforçant, en forgeant parfois de nouveaux pour les besoins du spectacle, les pièces écrites à l’époque coloniale ont donné de multiples représentations de la figure de « l’Arabe » : bestial, fourbe, idiot ou « exotique », dans tous les cas inférieur au « Blanc », cet « autre » apparaît toujours comme un être dominé. À partir de l’analyse historique, sociologique et esthétique d’un répertoire méconnu de près de deux cents pièces, mais aussi de leur mise en scène et de leur réception par la critique et des publics divers, Amélie Gregório interroge la transformation des représentations en discours, sans perdre de vue les enjeux proprement artistiques et sans prétendre a priori que toute pièce représentant des « Arabes » est obligatoirement, et de façon univoque, idéologique. ER -