TY - BOOK ID - 48212198 TI - S'exprimer en temps de troubles : Conflits, opinion(s) et politisation du Moyen Âge au début du XXe siècle AU - Agnès, Benoît AU - Barreyre, Nicolas AU - Berlière, Justine AU - Bernard, George AU - Braddick, Michael AU - Constant, Jean-Marie AU - Daireaux, Luc AU - Duhamelle, Christophe AU - Gantet, Claire AU - Guichard, Benjamin AU - Haffemayer, Stéphane AU - Hamon, Philippe AU - Hermant, Héloïse AU - Houllemare, Marie AU - Jané, Oscar AU - Kaci, Maxime AU - Karila-Cohen, Pierre AU - Landi, Sandro AU - Mercier, Franck AU - Michon, Cédric AU - Milliot, Vincent AU - Offerlé, Michel AU - Roux, Nicolas Le AU - Vissière, Laurent AU - Bourquin, Laurent PY - 2019 SN - 2753568464 2753516979 9782753516977 PB - Rennes : Presses universitaires de Rennes, DB - UniCat KW - History KW - opinion publique KW - liberté d'expression KW - politisation KW - conflit KW - Opinion publique KW - Conflit KW - Politisation KW - XVe-XXe s., 1401-2000 KW - World history KW - anno 1500-1799 KW - anno 1800-1899 KW - anno 1900-1909 KW - Public opinion KW - Political sociology KW - Sociologie politique KW - History. KW - Histoire KW - Communication in politics KW - Social conflict KW - Political participation KW - Communication en politique KW - Participation politique KW - Conflit (sociologie) KW - Débats et controverses KW - Europe KW - Débats et controverses UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:48212198 AB - Les conflits sont fertiles en discours d’accusation ou de justification. Ils provoquent des prises de position qui prétendent exprimer les sentiments d’une large opinion, ou la prendre à témoin. Et nombreux sont les acteurs qui veulent profiter des temps de troubles pour promouvoir un projet politique. D’ailleurs, n’est-ce pas par leur existence même que les conflits génèrent une politisation ? Cette approche croisée pose de multiples problèmes, à commencer par l’émergence de l’opinion publique : se produit-elle, comme le pensait Jürgen Habermas, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, ou bien plus tôt ? De même, la notion de politisation doit être maniée avec précaution, pour éviter toute forme d’évolutionnisme un peu naïf. Aborder ces questions sur le temps long, comme le propose cet ouvrage, permet ainsi d’ouvrir de nouvelles pistes et de se prémunir tout autant des fausses continuités que des ruptures illusoires. C’est donc un chantier conceptuel passionnant que les contributeurs de cet ouvrage ont ouvert. Leur pari : faire bouger les lignes en analysant la politisation et l’opinion par le biais de l’histoire des conflits. Ce livre voudrait ainsi sortir de certaines impasses nuisibles à la recherche historique et nourrir un dialogue constructif avec l’ensemble des sciences sociales. ER -