TY - BOOK ID - 3551351 TI - La loi de la chair : le droit au corps du conjoint dans l'œuvre des canonistes (XIIe-XVe siècle) PY - 2015 VL - 136 SN - 02904500 SN - 9782859449193 2859449191 9791035101459 PB - Paris: Publications de la Sorbonne, DB - UniCat KW - Marriage customs and rites, Medieval KW - Marriage (Canon law) KW - Marriage law KW - Customary law KW - Human body KW - Civilization, Medieval KW - Mariage KW - Droit coutumier KW - Corps humain KW - Civilisation médiévale KW - History KW - Religious aspects KW - Christianity KW - History of doctrines KW - Rites et cérémonies KW - Histoire KW - Droit canonique KW - Droit KW - Aspect religieux KW - Christianisme KW - Histoire des doctrines KW - 241.64*5 KW - 348.412.7 KW - Theologische ethiek: seksualiteit binnen het gezin KW - Canoniek zakenrecht: huwelijk--(canon 1012-1143) KW - 348.412.7 Canoniek zakenrecht: huwelijk--(canon 1012-1143) KW - 241.64*5 Theologische ethiek: seksualiteit binnen het gezin KW - Civilisation médiévale KW - Rites et cérémonies KW - Couples KW - Moyen âge. KW - Medieval & Renaissance Studies KW - chair KW - mariage KW - lien matrimonial KW - droit canon KW - régime juridique KW - histoire de la sexualité KW - relation charnelle UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:3551351 AB - En montrant que le droit au corps de l'autre est aussi, à partir du XIIe siècle, au coeur de l’institution du mariage, Marta Madero éclaire d’une manière nouvelle une histoire – celle des relations charnelles et des liens matrimoniaux – qui a fait pourtant l’objet de nombreux travaux ces dernières décennies. Elle a découvert en effet que les canonistes du XIIe au XVe siècle construisent un régime juridique des rapports de chair avec les règles que le droit romain appliquait aux rapports de possession et de propriété des hommes sur les choses et même à la subordination des choses entre elles. L’objet du consentement est bien, dès le XIIe siècle – on a eu tendance à l’oublier –, le droit au corps du conjoint. Mais est-ce que ce droit s’exerce sur une chose qui serait le corps, ou sur une partie du corps ? Ou bien s’agit-il d’une servitude réelle que ce corps porte comme l’on dit qu’un champ est grevé d’une servitude de passage attachée aux champs voisins ? Quels sont les actes qui font naître ou cesser ce droit au corps du conjoint ? Peut-il renaître, et comment ? Invoquer le droit au corps de l’autre, c’est aussi, on le comprend alors, une autre façon de purifier les liens de la chair comme les alchimistes éliminent les scories de la matière. Et l’œuvre au noir des canonistes et des juges ouvre ainsi le vaste espace d’une casuistique dont l’étude nous prépare à mieux comprendre sans doute les méthodes et l’historicité du droit contemporain, mais aussi peut-être la préhistoire de nos sexualités. ER -