TY - BOOK ID - 34850321 TI - La famille (de) Dorlodot : une famille de verriers et d'industriels de l'Argonne et de la région de Charleroi PY - 2014 VL - 67-68 SN - 2870181019 2870181027 9782870181010 9782870181027 PB - Bruxelles: Office généalogique et héraldique de Belgique, DB - UniCat KW - Noblesse KW - Héraldique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:34850321 AB - La famille (de) Dorlodot remonte à Jacques Dorlodot, cité en 1476 lorsqu’il reçoit avec ses beaux-frères un octroi pour établir un four à verre dans la forêt d’Omont à Vendresse (Ardennes françaises). Son fils Jehan Dorlodot fut seigneur des Sarts, à Vendresse, cité en 1523 dans le dénombrement de son fief. Plus tard, ses descendants s’établissent comme maîtres verriers en Argonne, à Vienne-le-Château et dans les villages environnants. Les Dorlodot se sont divisés en plusieurs lignes : d’Autrecourt, des Essarts, d’Armont, de Préville, de Vermauchamp, les sieurs de la Tomelle, les sieurs du Perche, d’Argicourt et de Servon, de la Brière, de la Charnoy et de Châtillon, et enfin les Dorlodot, établis en Belgique. Sous l’Ancien Régime, plusieurs Dorlodot étaient protestants. Seules deux lignes subsistent : les Dorlodot des Essarts et les Dorlodot belges. Au XIXe siècle, les Dorlodot des Essarts ont abandonné les verreries pour des carrières militaires. Citons principalement un chef de bataillon, un major, deux généraux, un capitaine de frégate et un vice-amiral, gouverneur de Tahiti de 1881 à 1883. Nombreux sont ceux qui furent décorés de l’ordre de Saint-Louis ou de la Légion d’honneur. Quant aux Dorlodot belges, ils arrivent à Charleroi vers 1687 avec François Dorlodot (1664–1727). Tant à Charleroi qu’à Lodelinsart ou à Couillet, les Dorlodot développent habilement l’art du verre, créant de nombreuses sociétés verrières. Les derrières verreries exploitées par la branche aînée ont fermé leurs portes à Lodelinsart après les grandes émeutes de Charleroi en 1886. Citons dans cette branche, Léopold de Dorlodot (1805–1870) qui participe activement aux évènements de la Révolution belge de 1830. Au début du XIXe siècle, Eugène-François de Dorlodot (1783–1869) en épousant Thérèse-Joseph Houyoux abandonne l’art du verre pour reprendre et développer les forges de son beau-père. Ses fils, Eugène et Léon de Dorlodot, créent la société des Aciéries de France à Isbergues, au moment où le chemin de fer se développe, constituant un véritable empire industriel. La descendance d’Eugène-François se divise en deux branches principales, celles de Floreffe-Vieusart et celle de Lausprelle (Acoz) et de France. Citons dans la première, le chanoine Henry de Dorlodot (1855–1929) et ses travaux scientifiques sur l’origine de l’homme, et dans la seconde, Léon de Dorlodot (1837–1918), président de la Société des Aciéries de France et propriétaire d’un équipage de chasse à courre, l’un des plus célèbres de France. ER -