TY - BOOK ID - 3346883 TI - Avant le contrat social : le contrat politique dans l'Occident médiéval XIIIe-XVe siècle AU - Foronda, François AU - Genet, Jean-Philippe AU - Nieto Soria, José Manuel AU - Boucheron, Patrick AU - Moeglin, Jean-Marie AU - Gauvard, Claude AU - Watts, John AU - Asenjo, Maria AU - Carrasco Manchado, Ana Isabel PY - 2011 VL - 107 SN - 02904500 SN - 9782859446642 2859446648 9791035101695 PB - Paris: Publications de la Sorbonne, DB - UniCat KW - Contrat politique KW - --XIIIe-XVe s., KW - Colloque KW - --2008 KW - --Madrid KW - --actes KW - --Contrat politique KW - --Political culture KW - Constitutional history, Medieval. KW - History KW - Europe KW - Politics and government KW - Political culture KW - XIIIe-XVe s., 1201-1500 KW - Madrid KW - Medieval & Renaissance Studies KW - Occident médiéval KW - contrat KW - contrat politique KW - pratique politique KW - Pratiques politiques KW - Moyen âge UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:3346883 AB - Dans son Contrat social, Rousseau noue définitivement l'articulation entre société, souveraineté et sujétion. Simplement l'évoquer, c'est d'un seul trait mettre en place tout un champ d'analyse : la production sociétale de l'État. Même s'il porte sur des situations et des expériences antérieures au moment du contrat rousseauiste, et qu'il ne prétende aucunement établir entre celui-ci et celles-là un quelconque lien généalogique, cet ouvrage prend bien place dans ce champ. Mais davantage à la manière d'un rappel : le Moyen Âge a connu lui aussi une certaine articulation entre société, souveraineté et sujétion. Elle est obtenue dans la plupart des cas, y compris dans les régimes politiques a priori les plus réfractaires à cette idée et à cette pratique, par le contrat. C'est ce passage obligé, qui fait continuum dans la société et la structure de manière proprement politique, que désigne l'expression « contrat politique ». Elle pointe aussi un rapport de stricte synonymie entre société politique et société contractuelle. Elle signale enfin un temps d'ouverture et d'expérience des possibles, dont l'historien doit tenir compte s'il ne veut pas manquer un maillon fondamental de l'histoire de la souveraineté. Ce sont ce passage, ce rapport et ce temps, dont la conjonction produit parfois une virtualité politique du nom de République, qu'entreprend d'analyser ce livre collectif. Il est le dernier acte de l'enquête lancée en 2004 par François Foronda. Jusqu'à présent centrée sur la Castille et la péninsule Ibérique, cette enquête prend ici toute sa dimension européenne, grâce à la collaboration d'une trentaine d'historiens, spécialistes de l'Italie, de l'Empire, de la France, de l'Angleterre et des Espagnes au Moyen Âge. ER -