TY - BOOK ID - 32364426 TI - Le plaisir au temps de la Renaissance AU - Jones-Davies, Marie-Thérèse AU - Jones-Davies, Margaret AU - Société internationale de recherches interdisciplinaires sur la Renaissance PY - 2010 SN - 9782503532479 2503532470 PB - Turnhout: Brepols, DB - UniCat KW - Pleasure KW - Pleasure in literature KW - Plaisir KW - Plaisir dans la littérature KW - History KW - Histoire KW - Ethics [Renaissance ] in literature KW - Ethiek [Renaissance ] in de literatuur KW - Genot in de literatuur KW - Jouissance dans la littérature KW - Lust (Gevoel) in de literatuur KW - Morale de la renaissance dans la littérature KW - Plaisir dans la littérature KW - Ethics, Renaissance, in literature KW - Ethics, Renaissance, in literature. KW - European literature KW - English literature KW - History and criticism KW - History and criticism. KW - 1400-1599 (Renaissance) KW - 1450-1600 (Renaissance) KW - Themes, motives KW - Early modern, 1500-1700 KW - Pleasure in literature - History and criticism KW - European literature - Renaissance, 1450-1600 - History and criticism KW - English literature - Early modern, 1500-1700 - History and criticism KW - Plaisir (morale) KW - Renaissance KW - Congrès UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:32364426 AB - Le Plaisir est-il le Bien ? La Renaissance reprend à son compte cette question débattue depuis le Philèbe et le livre X de l’ Ethique à Nicomaque. Au XVe siècle, Lorenzo Valla, dans son dialogue Sur le Plaisir de 1430 tranche dans le sens d’une identification entre le plaisir et le Bien suivi un siècle plus tard par Erasme qui n’hésite pas dans l’Epicurien (1533) d’assimiler le Christ à Epicure. Et Montaigne dans sa critique du stoïcisme stigmatise le danger des vertus immodérées qui excluent le plaisir. Le problème que posait Platon de la possibilité d’un faux plaisir à nouveau fascine les esprits. Et si le plaisir pensé, imaginé, rêvé pouvait réveiller les sens, toucher le corps ? Et si les barrières s’effaçaient entre le corps et l’âme ? Réhabiliter le plaisir, c’est pouvoir assumer sa part d’ombre, le déplaisir, refuser l’abstraction de leur dissociation. Accepter le plaisir, c’est accepter la mort. C’est l’une des leçons paradoxales de Peines d’Amour Perdues que la pensée baroque ne cessera d’illustrer. La Renaissance reste vigilante, comme l’avaient été les périodes précédentes, car il est un plaisir auquel il ne convient pas de laisser libre cours : le bon plaisir du monarque absolutiste. ER -