TY - BOOK ID - 3148355 TI - Les trois états : science, théologie et métaphysique chez Auguste Comte PY - 2006 VL - *5 SN - 12754927 SN - 9782204080804 2204080802 PB - Paris: Cerf, DB - UniCat KW - History KW - Sociology KW - Science KW - Philosophical theology KW - Metaphysics KW - Philosophy KW - Comte, Auguste, KW - French philosophy - 20th century - Criticism KW - French Philosophy KW - 20th Century KW - Criticism KW - 215.1 KW - 1 COMTE, AUGUSTE KW - Verhouding godsdienst en filosofie KW - Filosofie. Psychologie--COMTE, AUGUSTE KW - 1 COMTE, AUGUSTE Filosofie. Psychologie--COMTE, AUGUSTE KW - 215.1 Verhouding godsdienst en filosofie KW - Normal science KW - Philosophy of science KW - Theology, Philosophical KW - Philosophy and religion KW - Theology, Doctrinal KW - God KW - Ontology KW - Philosophy of mind KW - History, Modern KW - Comte, Auguste KW - History - Philosophy KW - Sociology - Philosophy KW - Science - Philosophy KW - Comte, Auguste, - 1798-1857 UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:3148355 AB - Le nom d'Auguste Comte nous arrive d'ordinaire précédé d'une réputation peu flatteuse. Le présent ouvrage voudrait montrer combien l'image du positivisme qui a cours aujourd'hui s'applique mal à celui qui en fut le fondateur, et rendre à nouveau compréhensible l'accueil plus que favorable réservé, il y a quelque cent cinquante ans, à la philosophie positive par des esprits aussi éminents que Mill ou Littré. A cette fin, il prend pour fil conducteur la loi des trois états, que l'auteur du Cours a toujours donnée comme la matrice de son œuvre et qui résume l'histoire de l'humanité dans la succession de trois états, théologique, métaphysique, puis positif. Après Auschwitz ou Hiroshima, le lecteur du XXIe siècle a toutefois du mal à se reconnaître dans la croyance au progrès que Comte partageait avec ses contemporains et dont cette loi est l'expression emblématique. C'est pourquoi les états sont présentés ici comme autant de formes d'esprit dont Comte était le premier à admettre qu'ils avaient très souvent cohabité. Il en résulte un double avantage. Tout d'abord, alors que, en partie sous l'influence du néopositivisme, le positivisme en était venu à ne plus être qu'une philosophie des sciences, il devient possible de refaire une place à la politique positive et de montrer comment, dans le projet comtien, la philosophie politique et la philosophie des sciences s'appellent l'une l'autre. De plus, un exposé en deux temps permet de faire le partage entre ces aspects de la pensée de Comte qui correspondent à peu près à l'image que l'on s'en fait d'ordinaire et ceux qui, aujourd'hui encore, continuent à nous paraître extravagants et qui ne sont pas toujours les moins intéressants. ER -