TY - BOOK ID - 2913837 TI - Les Maures et l'Afrique romaine (IVe-VIIe siècle PY - 2003 VL - 314 SN - 2728306400 2821820488 2728310033 9782728306404 PB - Publications de l’École française de Rome DB - UniCat KW - Berbers KW - Romans KW - Berbères KW - Romains KW - Africa, North KW - Afrique du Nord KW - History KW - Civilization KW - Histoire KW - Civilisation KW - History & Archaeology KW - Regions & Countries - Africa KW - #GOSA:II.P.AU.1 KW - #GOSA:XI.Oud.M KW - #GOSA:XI.Lok.N-Af KW - Berbères KW - Amazigh KW - Imazighan KW - Imazighen KW - Mazigh KW - North Africans KW - Arab countries KW - Civilization. KW - Berbers - Africa, North KW - Romans - Africa, North KW - Maures KW - Africa, North - History - To 647 KW - Africa, North - Civilization KW - Afrique romaine KW - Empire bizantin UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:2913837 AB - L’effondrement final de la romanité en Afrique du Nord a longtemps été expliqué par ce que Christian Courtois appelait « l’insuffisante assimilation du monde berbère » : ceux que les Anciens désignaient par le nom de Maures se seraient, à partir de la fin du IVe siècle, détachés progressivement de la civilisation romaine, avant, grâce à l’aide de «Néoberbères» chameliers venus de Libye, de multiplier les révoltes à l’époque byzantine, préparant ainsi en quelque sorte le succès de la conquête arabe au VIIe siècle. Constamment réaffirmée depuis presque deux siècles, cette théorie n’était pourtant en fait qu’une hypothèse, qui n’avait jamais été vérifiée par une véritable recherche scientifique. Fruit d’une enquête de près de vingt ans entreprise pour mettre fin à ce paradoxe historiographique, l’ouvrage place pour la première fois les Maures eux-mêmes au centre de la problématique, en s’interrogeant longuement sur l’identité et la construction identitaire des populations que ce nom recouvrit du IVe au VIIe siècle. Après avoir établi le caractère mythique de la migration des Néoberbères, il met ainsi en évidence l’existence et la constitution progressive non d’une, mais de deux communautés maures, différenciées fondamentalement par leur rapport à la romanité et au christianisme, et il montre comment cette bipartition permet d’expliquer la nature et les incohérences apparentes des révoltes africaines des IVe-VIIe siècles, et aussi les réactions contrastées des «Berbères» face à la conquête arabe de 643 à 698. ER -