TY - BOOK ID - 2888223 TI - Le châtiment du crime au Moyen Âge, XIIe-XVIe siècles PY - 1998 VL - *9 SN - 2868473075 2753523207 9782868473073 PB - Rennes: Presses universitaires de Rennes, DB - UniCat KW - Punishment KW - Criminal justice, Administration of KW - Social history KW - Peines KW - Justice pénale KW - Histoire sociale KW - History. KW - History KW - Histoire KW - Administration KW - -Criminal justice, Administration of KW - -Punishment KW - -Social history KW - -Descriptive sociology KW - Social conditions KW - Sociology KW - Penalties (Criminal law) KW - Penology KW - Corrections KW - Impunity KW - Retribution KW - Administration of criminal justice KW - Justice, Administration of KW - Crime KW - Criminal law KW - Criminals KW - Law and legislation KW - -History KW - Justice pénale KW - Punishment - History KW - Punishment - France - History KW - Criminal justice, Administration of - History KW - Criminal justice, Administration of - France - History KW - Social history - Medieval, 500-1500 KW - Moyen Âge KW - institution judiciaire KW - histoire de France KW - justice pénale KW - crime KW - violence KW - Moyen Age KW - Justice KW - DROIT PENAL KW - JUSTICE KW - CRIMES ET CRIMINELS KW - HISTOIRE KW - MOYEN AGE UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:2888223 AB - Où s'achève le délit ? Où commence le crime ? Avant d'appréhender la question de la criminalité, ce phénomène inhérent à toute société humaine, les détenteurs de l'autorité, au cours du Moyen Âge, cherchent à qualifier le crime plus précisément, à partir des données juridiques - coutumières, canoniques et civiles dont ils disposent. Le crime désigné, des mesures de prévention tentent de réduire le nombre des criminels potentiels. Grande confiance est faite à l'éducation, celle des parents, dès la première enfance, celle des hommes d'Église auprès de leurs ouailles? celle que déploient aux yeux des citoyens les diverses pénalités publiquement infligées. Des contraintes policières visent à désarmer les populations et à réduire les déplacements ou les rassemblements suspects. L'ensemble de cette prévention comporte toutefois des lacunes liées aux manques de moyens ou aux principes qui l'inspirent. Quand la prévention a échoué, la justice s'abat sur les criminels. Une gamme très ouverte de pénalités, privilégiant les peines corporelles, gradue finement la signification de sanctions, de la simple compensation d'un dol à la marque d'infamie qui exclut définitivement le coupable, de la fustigation à la mutilation, voire à la peine capitale. Les variantes observées dans l'application de ces peines sont motivées par des considérations philosophiques, religieuses et politiques où entrent des débats sur l'intention, le niveau de conscience et de responsabilité, de caractère dangereux et pervers du criminel et même - avant l'ère de la toute puissance médiatique - des réflexions sur l'aspect scandaleux du crime. Plus l'Etat s'organise comme le garant de la paix, de l'ordre, du Bien Commun, plus les pénalités véhiculent un message à la fois politique et théologique. Assimilé au pécheur, au rebelle contre Dieu, le criminel ne doit pas seulement payer une dette, il doit demander son pardon, se purger d'une faute majeure contre la souveraineté du prince et contre son Créateur. De… ER -