TY - BOOK ID - 1509827 TI - L'esthétique de la dérison dans les romans de la période réaliste en France (1850-1870): genèse, épanouissement et sens du grotesque PY - 2004 VL - 83 SN - 11692944 SN - 2745310623 9782745310620 PB - Paris Champion DB - UniCat KW - Fiction KW - Thematology KW - French literature KW - anno 1800-1899 KW - Groteske in de literatuur KW - Grotesque dans la littérature KW - Grotesque in literature KW - Ironie dans la littérature KW - Ironie in de literatuur KW - Irony in literature KW - Littérature réaliste KW - Neorealism (Literature) KW - Neorealisme (Literatuur) KW - Néoréalisme (Littérature) KW - Realism (Literary movement) KW - Realism in literature KW - Realisme (Letterkundige beweging) KW - Realisme (Literaire beweging) KW - Realisme in de literatuur KW - Realistische literatuur KW - Réalisme (Mouvement littéraire) KW - Réalisme dans la littérature KW - Littérature française KW - History and criticism KW - Histoire et critique KW - 82.015 KW - Literaire stromingen KW - 82.015 Literaire stromingen KW - Littérature française KW - Grotesque dans la littérature KW - Réalisme dans la littérature KW - French fiction KW - 19th century KW - Themes, motives KW - French literature - 19th century - History and criticism UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:1509827 AB - Comment expliquer le fait que les romans de la période réaliste en France (1850-1870) se caractérisent par leur sens de la dérision ? Doit-on considérer que la mimesis est indissociable de la satire et de la parodie du réel ? Dès lors, du réel à l'écriture, se pose le problème du grotesque que Victor Hugo intronise en 1827 dans la préface de Cromwell, point d'ancrage théorique pour notre recherche. Le grotesque renvoie à une nouvelle esthétique, en rupture complète avec les canons classiques. L'œuvre romanesque de Gustave Flaubert marquée au coin de l'ironie, et la référence systématique au grotesque que l'épistolier utilise pour évoquer la vanité bourgeoise - celle de Macaire ou de Prudhomme - ou la bêtise humaine, ont éveillé notre curiosité. Le grotesque renvoie aussi à la blague, trait distinctif d'une époque, qui fascine Edmond et Jules de Goncourt cependant qu'ils l'abhorrent.Nous avons choisi d'explorer ce champ du grotesque qui revêt, dans les romans à prétention réaliste, des aspects satiriques et parfois métaphysiques. Nous nous sommes donc intéressés aux premiers réalistes, petits écrivains de la bohème comme Henry Murger, Champfleury ou Louis-Edmond Duranty, qui abordent le réel par la dérision. Nous avons ensuite envisagé le grotesque flamboyantdes romans de Hugo, de Flaubert et des Goncourt qui paraissent sous le second Empire. ER -