TY - THES ID - 148648503 TI - Influence implicite en mémoire épisodique : amorçage conceptuel et reconnaissance AU - Elhadar, Dylan AU - Delhaye, Emma AU - Bastin, Christine AU - Jeunehomme, Olivier AU - Simoes Loureiro, Isabelle PY - 2022 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - masked KW - primes KW - conceptual KW - memory KW - recognition KW - priming KW - recollection KW - familiarity KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Neurosciences & comportement UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148648503 AB - La recollection est définie comme un processus de récupération par lequel les individus vont se souvenir d'informations qualitatives détaillées sur des événements vécus, suite à la présentation d’un stimulus connu (Yonelinas et al., 2010). Par contraste, la familiarité est plutôt un sentiment subjectif qui nous indique que quelque chose a été vécu dans le passé mais sans avoir conscience de détails qualitatifs spécifiques). Lorsqu’on étudie les deux processus de la mémoire de reconnaissance (recollection/familiarité), on peut notamment contrôler des effets comme la profondeur d’encodage. Cette profondeur d'encodage est basée sur le fait que plus on a un item traité en employant des processus de haut niveau, tels que la sémantique, et mieux il sera retenu et augmentera la contribution de la recollection lors de la reconnaissance (Craik & Lockart, 1972). Toutefois, il existe plusieurs types de liens sémantiques, tels que les liens taxonomiques ou thématiques, impactant différemment ces deux processus. Par contre, plus un item est traité avec des processus de bas niveau (perceptifs ou phonologiques), moins il sera mémorisé, étant reconnu majoritairement sur base de la familiarité. Par ailleurs, notre mémoire utilise aussi des signaux implicites pour générer une expérience de reconnaissance, par exemple au moyen du phénomène d’amorçage. On distingue l’amorçage perceptif de l’amorçage sémantique. En réalisant cette étude, notre objectif sera d'explorer sur quel processus (recollection/familiarité) va agir (1) le type de traitement lors de l’encodage (profond taxonomique, profond thématique, ou superficiel) et (2) une présentation subliminale d’une amorce sémantiquement liée (taxonomiquement ou thématiquement) lors d'une tâche de reconnaissance. Nous émettons l’hypothèse qu’en manipulant le type de traitement sémantique à l’encodage, nous allons contrôler le type d’informations qui sera activé au sein du réseau sémantique. Pour ce faire, notre tâche inspirée de Taylor et al. (2012) a été administrée. Elle consistait en une tâche d'amorçage de mémoire avec une phase d'encodage ou les sujets devaient retenir une série de mots, traités de façon profonde ou superficielle (64 mots-cibles par condition). Ensuite, lors de la tâche de reconnaissance, les 64 cibles précédentes ont été présentées parmi 64 distracteurs. Pour chaque stimulus, on présentait une amorce (liée ou non) durant 33 ms qui était suivie par le mot cible ou le distracteur. Trois groupes ont pris part à l’étude, avec un encodage différent dans chacun des trois groupes (encodage superficiel, profond taxonomique et profond thématique). La récupération s’effectuait au moyen du paradigme « Remember/Know/Guess ». Notre hypothèse principale n’a pas été démontrée. Nos résultats montrent principalement un effet de la condition d’encodage. L’encodage profond sémantique (taxonomique et thématique) présente davantage de mots rappelés que l’encodage superficiel. Notons la présence d’une amorce perceptive liée donnant lieu à plus de hits de type « Remember » que l’amorce perceptive non liée. Ces résultats de priming contradictoires vis-à-vis de la littérature ont été interprétés en comparaison avec diverses études sur l’effet d’amorçage en mémoire de reconnaissance et notamment au niveau de la méthodologie. Enfin, des limites et perspectives ont été suggérées. ER -