TY - THES ID - 148646908 TI - Troubles aérodigestifs chez le chien : les micro- et macroaspirations AU - Durand, Sara AU - Clercx, Cecile AU - Marlier, Didier AU - Seabra Campos, Sonia PY - 2022 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148646908 AB - L’objectif de ce travail est de synthétiser les informations les plus récentes disponibles dans la littérature vétérinaire mais aussi humaine concernant les troubles respiratoires liés aux troubles digestifs (que l’on appelle ‘aérodigestifs’) chez le chien et plus précisément ceux liés aux (micro- ou macro-) aspirations. Savoir les identifier, connaitre les moyens de diagnostic, ainsi que leurs conséquences possibles sont des éléments importants pour la gestion des troubles aérodigestifs chez nos canidés domestiques dont la physiopathologie est encore méconnue à l’heure actuelle. Les facteurs de risques majeurs pouvant entrainer des troubles aérodigestifs sont : les vomissements, les régurgitations, le reflux gastro-œsophagien ou laryngophargyngé, la dysphagie. Il existe aussi des facteurs de risques moins fréquents comme la perte de conscience, l’anesthésie, les déficits neurologiques au niveau de certains nerfs crâniens, le megaoesophage, les maladies du larynx, mais aussi l’obésité. Les conséquences pour le système respiratoire sont larges également, les chiens pourront éventuellement souffrir d’une pneumonie par aspiration, de bronchiectasie, de bronchiolite diffuse, de bronchite chronique, de pneumopathies interstitielles comme la fibrose pulmonaire ou encore de dysfonction laryngée. Les moyens de diagnostic actuels disponibles et fiables en médecine vétérinaire sont plus limités qu’en médecine humaine et comprennent bien sûr l’imagerie de base (radiographie, éventuellement CT-Scan ou échographie) complémentée par la vidéofluoroscopie qui, elle, est le gold standard actuel pour détecter des anomalies de la déglutition, évaluer la fonction œsophagienne ainsi que détecter des volumes importants aspirés, qui sont tous des facteurs de risques majeurs comme expliqué ci-dessus. D’autres moyens plus expérimentaux sont encore à développer et à étudier comme la mesure du pH, la manométrie, scintigraphie ou encore les biomarqueurs protéiques, ces méthodes étant déjà plus avancées en médecine humaine. La prise en charge de ces pathologies concernent essentiellement le traitement symptomatique des conséquences et parfois si diagnostic il y a, de la cause primaire, mais c’est là que réside le défi. ER -