TY - THES ID - 148645527 TI - Réalité virtuelle et dépression : les ruminations mentales, liées à un faible niveau d'engagement dans des activités, sont-elles un frein à l'immersion ? AU - De Battice, Mireille AU - Wagener, Aurélie AU - Simon, Jessica AU - Krings, Audrey PY - 2021 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Ruminations KW - Depression KW - Behavioral activation KW - Virtual reality KW - Immersion KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148645527 AB - La dépression, psychopathologie dont la prévalence est en constante augmentation, est notamment caractérisée par la diminution de l’engagement dans des activités obligatoires et plaisantes (Lewinsohn & Amenson, 1978). L’activation comportementale, protocole visant spécifiquement ce symptôme, a déjà démontré son efficacité dans le traitement de la dépression (Carvalho & Hopko, 2011). Les tailles d’effet pouvant être améliorées, il semble pertinent de potentialiser les effets de cette prise en charge en y ajoutant d’autres outils. La réalité virtuelle (RV) pourrait être un de ces outils. Cette étude a deux objectifs. D’abord, elle vise à investiguer si les ruminations et d’autres variables psychologiques (dépression, activation, évitement) sont susceptibles d’impacter la propension à l’immersion. Nous visons également à déterminer si des personnes souffrantes d’une symptomatologie dépressive sont favorables à un traitement impliquant l’utilisation de la RV. Nous avons récolté les données de nos participants au moyen d’un questionnaire en ligne. Cette étude a d’abord permis de constater que d’autres variables que la dépression, l’activation, l’évitement et les ruminations entrent en jeu dans la propension à l’immersion. Les résultats de notre étude suggèrent que les évitements sont prédicteur d’une difficulté à l’immersion. La dépression et les ruminations, au contraire, semblent être liées à une plus haute propension à l’immersion. Notre étude a également permis de constater que la majorité des participants composant notre échantillon sont favorables à une prise en charge par réalité virtuelle. Ces résultats suggèrent que le traitement d’activation comportementale combiné à la réalité virtuelle est envisageable pour des personnes avec une symptomatologie dépressive et une tendance aux ruminations. ER -