TY - THES ID - 148645395 TI - Exploration des facteurs cognitifs et linguistiques sous-tendant l'acquisition d'une langue étrangère auprès d'adultes AU - Ayachi, Dorra AU - Poncelet, Martine AU - Ferrara, André AU - Lejeune, Brigitte PY - 2021 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - bilinguisme, aptitude langagières, sentiment d'auto-efficacité KW - Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148645395 AB - Le sujet de notre recherche porte sur l’exploration des différents facteurs cognitifs en jeu lors de l’apprentissage d’une seconde langue. Afin de réduire le sujet à un espace plus réaliste, nous avons choisi de lister les différents facteurs facilitants lors de l’apprentissage d’une seconde langue (L2) chez les sujets adultes. Ces différents facteurs ont été regroupés sous le nom « d’aptitude langagière » (Carroll, 1981). Dans notre partie théorique, nous avons pris soin de définir ce concept à sa parution ainsi que de présenter les différents outils permettant de le mesurer. Cette définition posée, nous nous sommes tournées vers la littérature plus contemporaine pour justifier la présence ou non de certains facteurs cognitifs tout en reconsidérant certaines spécificités de l’aptitude langagière pour aboutir à une vision plus moderne du concept. Au vu du poids considérable qu’un facteur psychologique tel que le sentiment d’auto-efficacité (Bandura, 1977) peut réaliser, nous avons pris la décision d’étudier le niveau de corrélation entre ce sentiment interne et des variables plus objectivables et dont le rôle dans l’apprentissage des langues étrangères a été démontré. Il a s’agit de comprendre si l’auto-évaluation des sujets sur leur capacité langagière (forte versus faible) est bien étayée par leurs résultats aux épreuves prédictives de succès d’apprentissage d’une L2 ainsi que sur leur niveau de maîtrise de la L2. Ainsi, la population testée (N=51) a été divisée en 2 groupes : un groupe A qui se considère en facilité et un groupe B qui se considère en difficulté lors de l’apprentissage d’une L2. Ces 2 groupes se sont vu attribuer les tests supposés prédictifs de leur aptitude langagière. Nous avons cherché à savoir s’il y a une corrélation entre le sentiment de douances des sujets et leurs résultats aux épreuves. Les résultats ont mis en lumière une corrélation entre le sentiment d’auto-efficacité des sujets avec leurs intérêts porter à la langue. Le groupe A a également présenté de meilleurs résultats face aux épreuves de maîtrise de la langue anglaise (notamment lors de la mesure de la richesse lexicale et traduction de phrase). Les épreuves prédictives mesurant le traitement phonologique (répétition de non-mots) présentent également une corrélation avec le sentiment d’auto-efficacité du sujet où le groupe A a présenté des résultats équivalents au groupe B sans profiter des bénéfices de la d’une deuxième écoute. En revanche, les épreuves portant sur la mémoire à court terme « ordre », l’épreuve supposée prédictive d’apprentissage de nouveaux mots ainsi que le contrôle cognitif (inhibition et flexibilité) ne présentent pas de corrélation avec ce sentiment d’auto-efficacité. ER -