TY - THES ID - 148642810 TI - Travail de fin d'études: Caractérisation des cacaoyères de la région de Man (Côte d'Ivoire) et recommandations agroforestières AU - Heymans, Robin AU - Doucet, Jean-Louis AU - Haurez, Barbara AU - Lejeune, Philippe AU - Monty, Arnaud PY - 2020 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - agroforestry KW - agroecology KW - cocoa KW - Ivory Coast KW - agroforesterie KW - agroécologie KW - cacao KW - Côte d'Ivoire KW - Sciences du vivant > Agriculture & agronomie UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148642810 AB - Mondialement, le changement d’occupation des terres et plus particulièrement la déforestation est la deuxième source d’émission de CO2 dans l’atmosphère. Cette déforestation provient à 40% de l’agriculture de rente. La Côte d’Ivoire, premier producteur de cacao du monde, a vu son couvert forestier diminuer de 84% entre 1960 et 2009 à cause des cultures de rente et particulièrement du cacao. Aujourd’hui, les producteurs de cacao vivent dans l’extrême pauvreté et sont contraints de dégrader les écosystèmes forestiers restants pour poursuivre leurs activités. De plus, le changement climatique menace la cacaoculture dans certaines zones. Dans ce contexte, le projet « People, Planet and Cocoa », en partenariat avec le chocolatier « Galler », propose un projet d’agroforesterie à destination des producteurs de cacao d’une coopérative située dans le centre-ouest de la Côte d’Ivoire. Ce travail a pour objectif, à partir d’un échantillonnage de 103 producteurs, de caractériser les cacaoyères de cette coopérative et de formuler des recommandations agroforestières adaptées au contexte local. Des recommandations spécifiques sont faites pour trois secteurs de la zone d’étude où des caractéristiques bien distinctes ont été identifiées, ainsi que pour trois groupes de cacaoyères caractérisées par un mode de gestion du plus au moins intensif. Par exemple, une fertilisation à base de déjetions animale semble pertinente pour augmenter durablement les rendements. Par ailleurs, la diversification des revenus par la plantation d’espèces fruitières est possible. Parmi les espèces suggérées, figurent des fruitiers sauvages (par exemple Garcinia kola et Beilschmiedia mannii). Une domestication de ces espèces est suggérée. La plantation d’essences de bois d’œuvre offre des perceptives prometteuses mais n’est pas conseillée dans l’immédiat, notamment en regard des conflits avec les exploitants forestiers. ER -