TY - THES ID - 148641433 TI - Travail de fin d'études: "SECURITE ALIMENTAIRE ET MOYENS D'EXISTENCE DES POPULATIONS DE LA ZONE COTONNIERE DU NORD DANS LE CONTEXTE DE TRANSHUMANCE AU BENIN" AU - Agossadou, Datondji Omram AU - Djaby, Bakary AU - Tychon, Bernard AU - Wellens, Joost PY - 2019 PB - Liège Université de Liège (ULiège) DB - UniCat KW - Transhumance, sécurité alimentaire, moyens d’existence, zone cotonnière, Nord-Bénin. KW - Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie UR - https://www.unicat.be/uniCat?func=search&query=sysid:148641433 AB - Dans une perspective de gestion plus rationnelle des ressources pastorales dans la zone cotonnière du nord-Bénin, cette étude sur les dégâts de la transhumance et ses impacts sur la sécurité alimentaire et les moyens d’existence des producteurs agricoles a été réalisé. Pour ce faire, les scènes Landsat de novembre 1998 et décembre 2018 sont acquises. Elles sont complétées par les données d’enquêtes de terrain courant la période de Avril 2017 à Mars 2018 auprès de 1.332 producteurs et agro-éleveurs sur les superficies produites et celles détruites ainsi que les perceptions des producteurs sur les acteurs des dégâts et les modes opératoires. Les logiciels ENVI 5.0 et QGIS 3.6. sont utilisés pour le traitement des images satellitaires et les paramètres socioéconomiques ont fait l’objet d’analyse via le logiciel R 3.5.3. L’analyse des résultats a montré qu’entre 1998 et 2018, 81 % des forêts denses et 35 % des savanes arborés et arbustives ont été progressivement convertis en zones de culture et de jachères ainsi que des sols nus ; les principales causes sont l’agriculture, les prélèvements des essences à haute valeur commerciale et de bois-énergie et bien entendu la transhumance. Cette forte réduction des ressources végétales conduit les pasteurs à orienter les troupeaux dans les champs avec pour corollaire une destruction des surfaces de culture de l’ordre de 63 % à Gogounou, 51 % et 50 % respectivement à Banikoara et Kandi et 37 % à Ségbana. Les pertes de productions associées sont de l’ordre de 699 Kg.ha-1 pour le coton, 829 Kg.ha-1 pour le maïs et Kg.ha-1 pour le sorgho pour l’ensemble de ces quatre Communes. Ces pertes de productions agricoles engendrent des pertes de revenu assimilés à 59.050 FCFA.ha-1 pour le coton, 32.669 FCFA.ha-1 pour le maïs et 37.065 FCFA.ha-1 pour le sorgho. Il ressort également que 80 % des dégâts sont causés par des transhumants étrangers et ces dégâts sont enregistrés à 66 % sur les cultures en plein champs notamment la nuit selon 52 % selon les producteurs enquêtés. Une telle situation affecte l’équilibre écologique et favorise l’accroissement de la paupérisation des populations rurales notamment les petits agriculteurs de cette zone et compromet les piliers disponibilité, accessibilité et stabilité de la sécurité alimentaire. ER -